7 août 2016

Dur de ramer dans la lagune

Incapable de regarder les JO, c’est trop stupide et déprimant ce gaspillage.

«Rio ne traite que la moitié de ses eaux usées» – N’aurait-il pas été plus sensé d’investir l’argent des JO dans un système d’épuration pouvant traiter les eaux usées de la ville à 100 %, ou dans l’éradication, à tout le moins partielle, de la pauvreté urbaine? 

Inconcevable...

Loin de moi de plaindre les athlètes, ils ont couru après, pour la gloriole et/ou le cash. Après tout, les athlètes sont peut-être victimes de radicalisation sportive...

Par contre, je plains les Brésiliens de tout mon coeur. Une peuple hétérogène magnifique, un pays d'une beauté exceptionnelle, en train de passer dans la moulinette de la ploutocratie industrielle. Criminel et infiniment triste. On entend souvent dire : «les enfants, c’est le futur». Hé, il n’y a plus de futur!


Des enfants du Complexo da Mare slum, l'un des plus importants ensembles de favelas de Rio de Janeiro. Plus de 130 000 personnes y vivent. Photo : Mario Tama (Via ICI Radio-Canada Info)

Disciplines nautiques dans les eaux polluées...  

Les athlètes qui s'affrontent dans des disciplines nautiques aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro sont confrontés à une mission presque impossible. Ils doivent monter dans leurs embarcations, ramer de toutes leurs forces et tenter d'offrir le meilleur d'eux-mêmes, tout cela en prenant bien soin d'éviter tout contact avec l'eau. Plus encore, ils ne doivent surtout pas l'avaler.
     Rio de Janeiro ne traite que la moitié de ses eaux usées. Tout le reste est rejeté dans les cours d'eau qui entourent la région métropolitaine de 12 millions d'habitants. 
     Il faut dire que de tenter d'éviter de toucher à l'eau est pratiquement impossible.
     «Nous essayons de ne pas faire de contact mains à bouche et de ne pas recevoir d'eau sur notre bouche», a résumé l'Australienne Kim Brennan, qui avait remporté une médaille d'argent à Londres.
     Si les autorités brésiliennes avaient promis que les eaux de la lagune Rodrigo de Freitas seraient assainies à temps pour les Jeux olympiques, les échantillonnages de l'Associated Press font plutôt état d'une contamination répandue.


Image : Pawel Kuczynski
http://www.pictorem.com/collectioncat.html?author=Pawel+Kuczynski

Balle perdue

Allez couvrir les Jeux, c'est a priori sans danger... sauf que les journalistes qui suivaient l'équitation samedi, dans une zone militaire pourtant hautement sécurisée, ont eu la désagréable surprise de voir passer une balle perdue qui a percé le toit du barnum servant de centre de presse. 
     Le site de Deodoro, dans le nord-ouest de Rio, est situé dans une vaste zone militaire. Et il est certainement le plus tranquille des JO, dispersé dans une ville très exposée aux agressions diverses et aux pickpockets de tous poils.
     Mais samedi, c'est bien une balle de calibre militaire qui a traversé la toile en matière plastique, alors qu'une quarantaine de journalistes et de volontaires se trouvaient à l'intérieur de la structure provisoire. Personne n'a été blessé.

Petite explosion

Une petite explosion a secoué les installations olympiques à Rio de Janeiro près de la ligne d'arrivée de l'épreuve masculine de cyclisme, samedi, alors que les concurrents étaient à environ 70 kilomètres du fil d'arrivée.
     Personne n'a été blessé et l'événement s'est poursuivi comme si de rien n'était.
     Les journalistes ont entendu un bruit très fort à la salle de presse et ils ont ressenti un tremblement au sol.
     Un policier responsable de l'événement a toutefois précisé qu'il s'agissait de l'explosion contrôlée d'un sac abandonné. Il n'a pas révélé son nom puisqu'il ne pouvait pas divulguer l'information.

Via La Presse, 06/08/2016

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