Incapable de regarder les JO, c’est trop stupide et déprimant ce gaspillage.
«Rio ne traite que la moitié de ses eaux usées» – N’aurait-il
pas été plus sensé d’investir l’argent des JO dans un système d’épuration pouvant
traiter les eaux usées de la ville à 100 %, ou dans l’éradication, à tout le
moins partielle, de la pauvreté urbaine?
Inconcevable...
Loin de moi de plaindre les athlètes, ils ont
couru après, pour la gloriole et/ou le cash. Après tout, les athlètes sont
peut-être victimes de radicalisation sportive...
Par contre, je plains les Brésiliens de tout mon
coeur. Une peuple hétérogène magnifique, un pays d'une beauté exceptionnelle, en train de passer dans la
moulinette de la ploutocratie industrielle. Criminel et infiniment triste. On
entend souvent dire : «les enfants, c’est le futur». Hé, il n’y a plus de
futur!
Des enfants du Complexo
da Mare slum, l'un des plus importants ensembles de favelas de Rio de
Janeiro. Plus de 130 000 personnes y vivent. Photo : Mario Tama (Via ICI
Radio-Canada Info)
Disciplines
nautiques dans les eaux polluées...
Les athlètes qui s'affrontent dans des disciplines
nautiques aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro sont confrontés à une mission
presque impossible. Ils doivent monter dans leurs embarcations, ramer de toutes
leurs forces et tenter d'offrir le meilleur d'eux-mêmes, tout cela en prenant
bien soin d'éviter tout contact avec l'eau. Plus encore, ils ne doivent surtout
pas l'avaler.
Rio de
Janeiro ne traite que la moitié de ses eaux usées. Tout le reste est rejeté
dans les cours d'eau qui entourent la région métropolitaine de 12 millions
d'habitants.
Il faut
dire que de tenter d'éviter de toucher à l'eau est pratiquement impossible.
«Nous
essayons de ne pas faire de contact mains à bouche et de ne pas recevoir d'eau
sur notre bouche», a résumé l'Australienne Kim Brennan, qui avait remporté une
médaille d'argent à Londres.
Si les
autorités brésiliennes avaient promis que les eaux de la lagune Rodrigo de Freitas
seraient assainies à temps pour les Jeux olympiques, les échantillonnages de
l'Associated Press font plutôt état d'une contamination répandue.
Image : Pawel Kuczynski
http://www.pictorem.com/collectioncat.html?author=Pawel+Kuczynski
Balle
perdue
Allez couvrir les Jeux, c'est a priori sans
danger... sauf que les journalistes qui suivaient l'équitation samedi, dans une
zone militaire pourtant hautement sécurisée, ont eu la désagréable surprise de
voir passer une balle perdue qui a percé le toit du barnum servant de centre de
presse.
Le site
de Deodoro, dans le nord-ouest de Rio, est situé dans une vaste zone militaire.
Et il est certainement le plus tranquille des JO, dispersé dans une ville très
exposée aux agressions diverses et aux pickpockets de tous poils.
Mais samedi,
c'est bien une balle de calibre militaire qui a traversé la toile en matière
plastique, alors qu'une quarantaine de journalistes et de volontaires se
trouvaient à l'intérieur de la structure provisoire. Personne n'a été blessé.
Petite
explosion
Une petite explosion a secoué les installations
olympiques à Rio de Janeiro près de la ligne d'arrivée de l'épreuve masculine
de cyclisme, samedi, alors que les concurrents étaient à environ 70 kilomètres
du fil d'arrivée.
Personne
n'a été blessé et l'événement s'est poursuivi comme si de rien n'était.
Les
journalistes ont entendu un bruit très fort à la salle de presse et ils ont
ressenti un tremblement au sol.
Un
policier responsable de l'événement a toutefois précisé qu'il s'agissait de
l'explosion contrôlée d'un sac abandonné. Il n'a pas révélé son nom puisqu'il
ne pouvait pas divulguer l'information.
Via La Presse, 06/08/2016
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