14 avril 2016

Merci au Dr Alain Naud!

Il est vrai que les médecins qui s’opposent à l’aide médicale à mourir ont largement accaparé les médias. Il est temps en effet qu’on donne voix aux médecins compatissants qui la pratique. J’aimerais aussi entendre tous les médecins et soignants qui se démènent depuis des lunes à l’AQDMD (Association québécoise pour le droit de mourir dans la dignité).

Extrait :
Alain Naud est le premier médecin participant à l’aide médicale à mourir qui accepte d’en parler à visière levée. L’omnipraticien offre des soins palliatifs depuis des années. Il en a assez des critiques qu’il entend sur l’aide médicale à mourir. «On a beaucoup laissé la place à ceux qui y sont opposés», affirme le médecin. «Il est temps qu’on laisse la place aux patients et aux soignants qui participent à l’aide médicale à mourir. Parce qu’il n’y qu’eux qui sont capables d’en témoigner.» 
     Le docteur accepte et comprend parfaitement que des médecins soient opposés à ce programme ou refusent d'y participer. Mais il souhaite démystifier ce soin pour éviter que des malades croient qu'ils n'y ont pas accès. «Certains ont voulu faire croire que l'aide médicale à mourir, c'est dangereux, c'est compliqué, et que personne n'y aurait droit. Mais ce n'est pas le cas!»

Article intégral et vidéo :
http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2016/04/13/002-aide-medicale-a-mourir-medecin-temoignage.shtml

Ne perdons pas espoir, il y a de bonnes âmes qui s’occupent de la cause...

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Les recommandations du comité parlementaire que le fédéral reporte

Extrait :
«La réponse de notre gouvernement tente de trouver un équilibre entre l'autonomie personnelle, reconnaître le droit de conscience des médecins et nous assurer que nous faisons tout en notre possible pour protéger les plus vulnérables.» -- Jody Wilson-Raybould, ministre de la Justice du Canada

Les débats les plus litigieux remis à plus tard

Selon les informations obtenues par Radio-Canada, le gouvernement libéral fait le pari d'attendre et de permettre un débat plus large dans la société avant de permettre la mise en place d'un cadre légal très permissif sur l'aide médicale à mourir, tel que lui avait recommandé le comité parlementaire mixte en février dernier. 
     C'est ainsi que, selon nos sources, l'option de permettre aux personnes de moins de 18 ans d'obtenir l'aide médicale à mourir serait mise de côté dans le projet de loi qui doit être déposé jeudi, tout comme d'autres éléments proposés qui n'avaient pas réussi à faire consensus. 
     En février dernier, le rapport déposé par la majorité libérale et l'opposition néo-démocrate proposait également d'ouvrir la porte à ce que l'aide médicale à mourir soit offerte à des gens souffrant de problèmes de santé mentale. Le comité craignait qu'en refusant de leur accorder un tel service, ceux-ci ne soient abandonnés à leurs souffrances et s'enlèvent la vie prématurément. Là encore, Ottawa n'est pas prêt à aller aussi loin. 
     Le comité avait aussi envisagé de permettre que des patients puissent donner un consentement préalable à l'aide médicale à mourir avant, par exemple, d'être atteints de démence. Mais cette option avait soulevé beaucoup de réticences auprès de certains acteurs de la communauté médicale qui craignaient justement qu'une telle application soit extrêmement complexe et difficile. 
     D'ailleurs, le Parti conservateur s'était inscrit en faux face aux recommandations du comité mixte, jugeant que de telles avenues ratissaient beaucoup trop large et ne permettraient pas de protéger adéquatement les personnes les plus vulnérables de notre société.

Article intégral :  
http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2016/04/13/010-aide-medicale-mourir-trudeau-projet-loi-cadre-strict.shtml

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Les résultats du sondage de Dying With Dignity Canada (DWD) sont pourtant clairs :
80 % des personnes interrogées sont en faveur de l’aide médicale à mourir par anticipation.

Commentaire d’une internaute (Gail Dillane) sur le site DWD : Entreposer les gens dans des foyers de soins de longue durée n'est pas la solution. Le personnel médical surchargé de travail ne peut pas s’occuper convenablement du grand nombre de personnes atteintes de démence, nombre qui s’accroîtra dans les cinq prochaines années. Ce qu’on offre n’inclut aucune qualité de vie.


 
Tous ceux qui ont vu des personnes âgées souffrant de démence s’arracher les cheveux sur la tête (littéralement), délirer, avoir de soudains accès de violence, tomber parce qu’elles sont dopées, et se comporter comme des chimpanzés, comprennent très bien que la démence (Alzheimer et/ou sénilité) mérite l’aide à mourir au même titre que le cancer terminal et les autres maladies incurables. Le personnel médical nous a donnés des leçons de morale à profusion lorsque nous avons osé parler de sédation palliative pour notre mère – dans leur tête, c’est un assassinat. Ils préféraient la regarder s'assommer sur le plancher ou attendre qu’elle fasse une embolie pulmonaire à la suite d’une pneumonie. "La mort doit survenir naturellement, mais nous assurons les mesures de confort nécessaires"... Bien sûr, bien sûr. Je pense qu'à force d'en voir, ils sont complètement déconnectés et insensibles à la réalité du patient.

Extrait de :
http://situationplanetaire.blogspot.ca/2016/02/dernier-sondage-de-dying-with-dignity.html

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