30 août 2012

Vous êtes chanceux si...

Si vous vous êtes levé ce matin
Plus en santé que malade
Vous êtes plus chanceux 
Que le million d’humains
Qui ne survivra pas cette semaine
À cause de la maladie

Si vous n’avez jamais vécu
Les horreurs de la guerre
La torture et l’agonie de l’emprisonnement
Ni les abominables affres de la faim et de la soif
Vous êtes plus chanceux que les
500 millions d’humains dont c’est le quotidien

Si vous avez de la nourriture dans le frigo  
Des vêtements sur le dos
Un toit au-dessus de la tête
Vous êtes plus riche que 75%
De la population mondiale

Si vous avez de l’argent en banque
Des billets et des cartes de débit dans vos poches
Vous êtes au top du 8% d’humains
Les plus riches du monde
Si vous vivez dans le grand luxe
Vous faites partie du 1%...

Si vous ne faites pas partie
Des 2,5 millions d’humains
Brutalisés, bafoués, violentés
Vendus comme esclaves et cobayes
Pour la prostitution, le travail forcé,
La recherche médicale, etc.    
Vous êtes vraiment chanceux

Enfin, si vous pouvez lire ce message
Vous êtes plus chanceux
Que les 3 milliards d’humains
Qui ne savent ni lire ni écrire

Auteur inconnu

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Steve McCurry

Les clichés de l’iconique photographe Steve McCurry racontent le voyage humain à travers la guerre, la famille, l’amour, la souffrance, les épreuves, la culture et la foi religieuse.

Ses photos sont si belles et saisissantes qu'on oublie parfois le drame sous-jacent.
Ici, c'est impossible...
McCurry parcourt la planète sans relâche pour photographier ces mondes parallèles auxquels nous avons peu ou pas accès.

Vous pouvez voir quelques photographies de son exposition «Wall to Wall» de septembre 2012 – à couper le souffle!
Site : http://stevemccurry.com/  
Blog : http://stevemccurry.wordpress.com/  

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LECTURE COMPLÉMENTAIRE

HOMO ECONOMICUS 
Prophète (égaré) des temps nouveaux
Daniel Cohen
Albin Michel, septembre 2012

Description :

La société devient de plus en plus compétitive. Un monde néo-darwinien où les plus faibles sont éliminés et soumis au mépris des vainqueurs est en train de s'imposer.

Dans les entreprises comme dans les couples, les indicateurs de bien-être reculent. Car la compétition sans la coopération ne fonctionne pas.

Pour l’économiste Daniel Cohen, rien n'est inéluctable dans ces évolutions. Mais à l'heure où des milliards d'humains se pressent aux portes d'un modèle occidental défaillant, il y a urgence à repenser le rapport entre la quête du bonheur individuel et la marche des sociétés.

Prolongeant les réflexions de son précédent livre, La Prospérité du Vice, l'auteur nous entraîne de la Rome antique au Pékin d’aujourd’hui en passant par l’Amérique, dressant une vaste carte des plaisirs et des peines du monde contemporain.

Un essai aussi provocateur qu’intelligent.

L'Homo economicus enferme la nature humaine dans un monde privé d'idéal et, au final, inefficace, soutient Cohen.

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