13 décembre 2014

Du respect de soi à l’art de refuser

Ce dont nous avons besoin en ce moment c’est d’augmenter notre consommation.

Peut-être que plus d’amour, moins de stuff, et plus d’authenticité nous rendraient plus heureux.

Beaucoup de gens utilisent le chantage émotif durant la période des Fêtes pour extorquer des OUIs à leurs invitations. Le sujet peut sembler trivial, mais combien de frustrations et de conflits éviterions-nous si nous suivions notre intuition ou nos valeurs personnelles (profondes).

Quelques repères si vous avez de la difficulté à dire NON :

- Nous croyons que «faire ce que les autres nous demandent» nous vaudra acception, amour et récompense.

- Dire OUI quand on pense NON fait naître de la frustration, du ressentiment et une colère sournoise souvent dirigée contre soi.

- Ne soyez pas un béni-non-non systématique, mais encore moins un béni-oui-oui. Vous avez le droit de choisir, de dire NON et d’agir à votre gré sans vous sentir coupable.

- Assumez la contrariété, la mauvaise humeur, la colère et le rejet des manipulateurs –  que leurs motifs soient raisonnables, bien intentionnés ou non.

- Ne répondez pas OUI comme un automate. Si vous hésitez, vous avez le droit de prendre du temps pour réfléchir. Vous éviterez l’horrible désistement suivant le OUI impulsif. La pression fait partie des tactiques d’extorsion du consentement.

- Précéder le NON d’un je suis désolée, mais… ou c’est dommage, mais... font en sorte que l’autre utilise votre sentiment de culpabilité à son avantage pour vous faire céder. En réalité, ne pas vouloir faire quelque chose est en soi la seule et unique justification raisonnable.

- Étant donné que nous vivons dans une société de «récompenses», demandez-vous avant de dire OUI si la récompense vaut l’effort.

- Évitez le NOUI, dites un vrai NON ou un vrai OUI.

~ Extraits de : http://situationplanetaire.blogspot.ca/2011/01/noui.html

Voyez aussi : http://situationplanetaire.blogspot.ca/2013/01/lart-de-refuser.html

Quelques repères supplémentaires – ce texte fut attribué par erreur à Meryl Streep car elle l’avait cité, affirmant qu’elle vivait selon ces principes.

Je n’ai plus de patience
Par José Micard Teixeira

Je n’ai plus de patience pour certaines choses, non pas parce que suis devenu arrogant, mais tout simplement parce que je suis arrivé à un point de ma vie où je ne veux pas perdre plus de temps avec ce qui me déplaît ou me blesse.

Je n’ai aucune patience pour le cynisme, la critique excessive et les exigences de toutes natures. Je ne m’efforce plus de plaire à ceux qui ne m’aiment pas, d’aimer ceux qui ne m’aiment pas et de sourire à ceux qui ne veulent pas me sourire.

Je n’accorde plus une seule minute à ceux qui mentent ou veulent manipuler. J’ai décidé de ne pas coexister avec la prétention, l’hypocrisie, la malhonnêteté et la louange mesquine. Je ne tolère pas l’érudition sélective ni l’arrogance académique. Je ne tolère pas davantage le commérage populaire. Je déteste le conflit et les comparaisons. Je crois à un monde de contraires et c’est pourquoi j’évite les gens dont la personnalité est rigide et inflexible.

En amitié, je n’aime pas le manque de loyauté ni la trahison. Je ne m’entends pas bien avec ceux qui ne savent pas offrir un compliment ou un mot d’encouragement. Les exagérations m’ennuient, et j’ai du mal à accepter ceux qui n’aiment pas les animaux. Et par dessus tout, je n’ai aucune patience pour quiconque ne mérite pas ma patience.

2 commentaires:

  1. liloutte20.12.14

    Salut BOUDABLA. J'ai pu m'exprimer sur la perte de mon ROCKY récemment.
    J'aime mes enfants chacun différemment. Je leur ai voué ma vie ; mais aujourd'hui, je laisse mon libre-arbitre, ma liberté intérieure faire son choix pour ce que l'on nomme "NOEL".
    Je ne me manifesterais pas à celle (célibataire) qui m'ignore depuis cet été et a cherché des noises pour des futilités dont il y aurait de quoi rire. D'ailleurs la plupart du temps c'est silence radio.
    J'en ai assez de faire le premier pas.
    Le fils qui travaille à 2KMS de chez moi ne vient jamais me voir et m'envoie des SMS pour de petites nvls insignifiantes quand ça lui chante. Il m'a téléph. pour me dire qu'ils passeront le soir de NOEL avec son amie. Et bien ce soir-là je n'ai pas prévu de repas comme les autres années et lui ai dit que je ne ferais rien...
    La fille aînée mère-célibataire désire rester seule ce soir-là car sa fillette est chez son papa. C'est d'ailleurs celle avec qui je m'entends le moins tant son esprit est malsain.
    Mon mari (qui fait sa vie de son côté depuis notre séparation de fait en 1998 est en voyage pour la fin de cette année. Les filles lui montrent une grande hypocrisie car il est aisé. Le fils le méprise. Il est vrai que nous avons vécus tous 4 sous sa dictature psychopatique comme vous la décrivez par ailleurs.

    Bref, ces enfants 48,44,34 ans me font arriver à saturation. Je suis saturée de mon amour à sens unique pour eux. Savent-ils que ma dépression est remontée depuis la mort de ROCKY ? Réponse OUI.
    Est-ce pour cela que j'aimais tant mon ROCKY ? Avec lui peut importait le 25 décembre toute seule après le repas du 24 au soir ; le commencement de l'année nouvelle sans compagnie.
    J'ai reçu ma tante et ma cousine l'autre jour. Personnes très cathos. Echanges de cadeaux en présence de mon unique petite fille. Bonne ambiance. j'ai inventé notre soir de noël en famille (ces 2 n'auraient pas compris mon attitude).
    Si mon frère m'appelle, j'irais volontiers. Je trouverais en cette période + de réconfort chez ma famille élargie.
    Il est vrai que je suis dans l'impossibilité de me faire des amitiés tant mon caractère est particulier, mon intégrité exigeante. En bref, il n'y a pas de milieu social ou je me sentirais à l'aise...
    Tout cela pour vous dire comme il est difficile de faire la part des choses.
    Comme les convenances, le jugement des autres nous empêchent d'être "vrais".
    Comme il est difficile d'avouer son athéisme et donc la signification nulle de NOEL.
    Comme il est difficile de dire "aimez-moi un peu à votre tour ce soir là" car il est aussi impensable d'attenter à la "Liberté intérieure des autres" quand bien même se sont nos enfants.
    Comme la société de consom. - car la foi a pratiquement disparue du paysage occidental et c'est tant mieux- culpabiliserait et montrerait du doigt ceux qui ne "font rien comme les autres".
    Avec mes remerciements si vous me lisez.

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    1. Bonjour Liloutte,

      Ça fait TRÈS longtemps que je ne participe plus aux fêtes "obligées" du calendrier liturgique et socioculturel. J'ai choisi de m'offrir cette liberté et d'en assumer les conséquences.

      Je me souviens qu'il y avait tout le temps des gens qui prenaient un malin plaisir à tourner des boutons -- un sarcasme, un commentaire désobligeant -- de sorte que la chicane pognait. De mon côté, étant végétarienne certains ne se privaient pas de me ridiculiser. Je ne répondais même pas. Par contre, être constamment sur ses gardes pour éviter des conflits est désagréable. Un beau jour j'ai mis fin à toute cette hypocrisie prétendument festive.

      J'ai publié un article complémentaire :
      http://artdanstout.blogspot.ca/2014/12/le-droit-de-choisir.html

      Et vous aimerez peut-être (à propos des chiens) :
      http://artdanstout.blogspot.ca/2014/12/son-plus-beau-cadeau.html

      "La reconnaissance est une maladie du chien non transmissible à l’homme" disait Antoine Bernheim.

      Amicalement,
      de la misanthrope Boudabla :-)

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