L'empreinte... |
Une fois le dégât nettoyé, je me suis assise pour réfléchir. Il m’est arrivé souvent de prendre conscience à quel point nous vivons dans un environnement plastifié. Invention pratique, bien sûr. On imagine mal un iPad ou Blackberry en bois… Mais, le jeu en vaut-il la chandelle?
Le plastique/pétrole a remplacé le bois, la terre cuite, le verre, etc. Nous portons du plastique. Nos maisons, nos édifices, nos cités, nos pays, nos continents en sont saturés. Une terre plastique! (Autrefois, ce mot était associé à la beauté et à la qualité artistique; hum…)
Qu’arrive-t-il quand un incendie se déclare, qu’une explosion se propage dans l’atmosphère, que le nucléaire fuie de partout, que les résidus miniers s'incrustent dans les terres arables, que l’air, le sol et l’eau empoisonnent toute vie? Sommes-nous équipés pour absorber et transformer autant d'émanations toxiques? À mon avis, nous ferions mieux de cesser de nous plaindre des sommes astronomiques attribuées au système de santé...
Ferons-nous marche arrière?
J'en doute un peu.
Nous sommes trop accrochés à notre perception individualiste, matérialiste et mercantiliste de la Vie pour comprendre l’ampleur de la détresse planétaire.
Triste fin d’une énième «civilisation» aux abois. Sans doute la pire, vu la quantité d’espèces qui disparaitront dans le sillage des 7 milliards d’animaux humains que nous sommes.
Et qui blâmerons-nous?
Excellent! Comme toujours...
RépondreEffacerMerci!
RépondreEffacerComme ça fond au lieu de produire une flamme, on a moins peur. Par contre, les émanations sont assez puissantes pour étouffer et on a l'impression que ça colle aux parois du système respiratoire. Plutôt yucky.