À LIRE :
Des conseils inestimables pour les blogueurs qui souhaitent décrocher de cette espèce de sentiment d’urgence sournois qui nous pousse parfois à donner dans la boulimie. J’entends tirer profit de ces pratiques qui donnent soudain envie de mettre son blog à la diète, voire, au jeûne!
POUR LE CARNET LENTEUR
http://ysengrimus.wordpress.com/2012/01/01/pour-le-carnet-lenteur-manifeste-et-tuyaux-pratiques-en-faveur-du-slow-blogging/#comments
L'auteur Paul Laurendeau/Ysengrimus termine son article avec ce punch :
RALENTISSEZ. PERSONNE N'EST À VOS TROUSSES.
Bien trop vrai.
***
Celui-là seul sait écrire qui écrit de telle sorte qu’une fois la chose faite, on n’y peut changer un mot. Écrivains qui avez le souci de votre dignité, n’écrivez jamais rien sans vous demander : quelle figure fera-t-il quand tous les hommes qui vivent maintenant seront morts? ~ Victor Hugo
On le sait, la modération a toujours meilleur goût! À la diète ou non, quelques miettes seulement de votre blog contribuent à faire engraisser mon esprit sans culpabilité ni trace de cholestérol! :))
RépondreEffacerComme j'ai très peu de feedback, il m'arrive souvent de me demander si je vais poursuivre. C'est toujours à ce moment-là que vous commentez. Drôle, merci! :o)
RépondreEffacerEt puis, pour donner dans le cliché, après tout ce n'est pas tant le nombre que la qualité qui compte - d'un côté comme de l'autre de la toile.
J'aime vraiment son punch final "personne n'est à vos trousses"... Mais c'est fou comme on peu facilement tomber dans ce piège, pas juste dans la production d'un blog, mais dans la vie courante - le pushing en faveur de la productivité est tellement présent et insidieux. C'est peut-être aussi à cause des caméras de surveillance tout partout? Hahaha!
Tout à fait d'accord avec vous! Justement ces temps-ci, j'essaie de fonctionner à mon propre rythme, de mettre les 'breaks' envers et contre tous les urgentophiles de ce monde endiablé! Je résiste de toutes mes forces! ...Les lièvres regardent parfois la tortue que je suis d'un air désinvolte...Mais je m'en fiche! Je suis heureuse de plonger sous la surface des choses en toute quiétude! C'est une des raisons pour lesquelles j'adore ce que vous publiez! Je viens souvent jeter un coup d'oeil chez vous avant d'aller dormir. Et je fais de beaux rêves! Je ne suis sûrement pas la seule à apprécier ces chefs d'oeuvre que vous mettez si généreusement à notre disposition...Mais naturellement, les gens sont pressés! :))) Bonne continuation...à la vitesse v minuscule xx :)))
EffacerAvec l’âge j'ai commencé à voir les choses à la manière de Victor Hugo. Réaliser que la vie est clin d’œil donne envie du «slow pace» – une façon de s’épargner le «pace maker» peut-être? :o)
EffacerEt puis, spontanément, on s'identifie de moins en moins à ce corps éphémère qui se transforme à notre désavantage côté «action» mais à notre avantage côté «être». On se concentre sur l’essentiel, on vit plus intensément parce qu’on se permet de tasser l’agenda «d’obligations» non obligatoires…
Je suis bien contente que vous ayez du plaisir à feuilleter ces pages. On a beau dire, même si la reconnaissance n’est pas le but, c’est quand même stimulant de savoir que c’est apprécié. On reste toujours un peu comme l’enfant qui a parfois besoin d’une tape sur l’épaule pour aller plus loin. Merci xx :o)
Un mini florilège «travail» :
- Rien ne tue plus surement la pensée, la créativité, le rêve, la lucidité ou le délire que le travail intensif, l’efficience, l’amour frénétique du gain, la course au profit et aux boulots profitables. ~ Jacques Sternberg
- Ne perds pas ton temps à gagner ta vie. Gagne ton temps, sauve ta vie.
~ Lanza Del Vasto
- Je suis d’avis que si le travail était une chose vraiment merveilleuse, les riches en auraient gardé pour eux. ~ Bruce Grocott
- Pour certains, la vie est une salle d’attente. Il faut toujours qu’ils aient terminé leurs corvées avant de se faire plaisir. ~ Loretta LaRoche
- Je travaille à être heureux : c’est le plus beau des métiers. ~ Robert Lassus
- Si le travail c’est la santé, donnez donc le mien à quelqu’un de malade. ~ Auteur inconnu