Véritable
perturbateur artériel au cœur de Montréal, le projet Royalmount frappe par son
clinquant architectural, beaucoup de béton-verre-métal anonyme et froid, aucun
cachet, loin d’être accueillant et chaleureux. Un monstre énergivore (mais le
Québec offre son électricité à rabais), grand producteur de pollution lumineuse
et de GES. Montréal devient une hideuse métropole de camelote et de faux
prestige pour les riches immigrants et touristes étrangers. L’unique but est le
profit, peu importe les coûts environnementaux et la non-acceptabilité sociale. Au Québec, ce sont les promoteurs qui décident où ils installeront leurs parcs
immobiliers et industriels... L’extrême complaisance des municipalités et du
gouvernement va totalement à l’encontre de la réduction des GES et du smog. Carbonleo
n’a pas voulu révéler la liste des investisseurs étrangers liés au projet
Royalmount. Comment se fait-il que nos décideurs ne nous protègent pas contre
la mainmise – d’où qu’elle vienne? Un laxisme qui sent les «enveloppes brunes».
Bienvenue
à Hongréal, dans la belle province de Hongbec (1), au moins les immigrants et
touristes chinois ne seront pas dépaysés...
Hongréal :
Hong Kong :
«Royalmount, c'est une catastrophe
annoncée»
Jean-Claude
Marsan, architecte, urbaniste et professeur émérite de l'Université de
Montréal, se prononce sur les grands projets en développement à Montréal.
Projet Royalmount : un «modèle de
développement dépassé»
La
Presse, 17 janvier 2019
Les
deux arrondissements montréalais qui sont voisins des terrains du projet
Royalmount ont exprimé clairement, hier soir, leur opposition à la présence de
ce complexe touristique et commercial privé
de 2 milliards à l'intersection des autoroutes 15 et 40, en plein centre de
l'île de Montréal.
Les deux arrondissements ont plaidé pour la
création d'un comité, sous l'autorité de la ville-centre ou sous toute autre
forme, dont le mandat serait de réaliser une planification urbaine commune et
cohérente avec les municipalités de Mont-Royal et de Côte-Saint-Luc. Cette
planification devra comprendre un plan de transport intégré pour l'axe de
l'autoroute Décarie afin de mieux absorber les impacts du projet Royalmount et
des projets résidentiels importants prévus dans le secteur.
Comme La Presse l'a révélé hier, près de 20
000 nouveaux logements et résidences sont déjà en planification dans les villes
de Mont-Royal et de Côte-Saint-Luc ainsi que dans les arrondissements de
Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce et de Saint-Laurent, autour de l'axe
Décarie.
Les villes et arrondissements craignent que
l'arrivée de plusieurs milliers de futurs résidants et la circulation
automobile générée par le projet Royalmount, qui attend 70 000 visiteurs par
jour, ne créent de sérieux problèmes de circulation dans tout le centre-ouest
de l'île.
Royalmount
est un vaste projet commercial et touristique planifié sur des terrains
industriels désaffectés dans la municipalité de Mont-Royal, à l'intersection
des autoroutes 15 et 40. Le projet prévoit l'implantation de cinq hôtels, de plusieurs tours de bureaux [pour 15 000
employés], de 100 restaurants, de 200 commerces, d'un centre de mieux-être haut de gamme,
d'un aquarium, d’un parc aquatique d’un théâtre, d'un cinéma et de deux salles de
spectacle.
En réponse aux craintes exprimées par des
administrations municipales et plusieurs autres acteurs de la société civile
quant à la congestion routière provoquée par le projet, le promoteur Carbonleo
s'est engagé à financer la construction d'une passerelle au-dessus de
l'autoroute Décarie, au coût de 22 millions, pour relier directement la station
de métro De la Savane à Royalmount.
Selon le maire, l'implantation de
Royalmount, dans sa forme actuelle, va provoquer une «explosion» de la
circulation automobile à l'intersection des autoroutes 15 et 40, et un «cauchemar
pour tous les résidants de Montréal» jusqu'à Anjou, dans l'est de la métropole.
Il est aussi recommandé que «le volet
commercial de ces secteurs soit concentré sur les besoins de première nécessité
des résidants et soutienne la consommation responsable, le développement
durable, les commerces indépendants et l'achat local, par des mesures concrètes
encourageant la présence de commerces de quartier».
Le promoteur, lui, maintient son intention
d'aller de l'avant et se trouve parfaitement dans son droit puisqu'il est
soutenu par les autorités municipales de Mont-Royal, pour qui le projet se
traduira par des entrées fiscales importantes.
Il est
évident que le Canada est déjà une colonie chinoise, dans la réalité concrète
de l’exploitation de toutes nos ressources. Pensez-vous que la Chine va
renoncer à la manne canadienne qu’elle ramasse à pleine poche à cause de la
polémique entourant l’affaire Huawei / Meng Wanzhou? Voyons donc! La RPC ne
renoncera jamais à nous enfoncer sa technologie 5G dans la gorge, à exploiter
nos ressources et à nous vendre leur camelote obsolète fabriquée dans les camps de travail. Ce n’est que du chantage pour nous
mettre genoux. Sommes-nous des valets dopés aux vapeurs du cash?
Entre
2011 et 2015, le Québec a accueilli plus de 20 000 immigrants chinois. Au premier trimestre de 2018, sur le total des
admissions à l’immigration permanente au Québec, 42,1 % des immigrants provenaient
d’Asie. La création de liaisons aériennes directes entre Montréal et la Chine
au cours des dernières années a aussi entraîné une hausse remarquable du nombre
de touristes asiatiques; selon Tourisme Montréal, les visites ont plus que
doublé depuis 2014. La vague d’immigration devrait donc se poursuivre.
Depuis quelques années, les Maritimes ont
été prises d’assaut par des Chinois et des Thaïlandais qui visent l’industrie
de la pêche.
«À l’aéroport Roméo-LeBlanc, dans le sud-est
du Nouveau-Brunswick, des milliers de homards vivants sont embarqués dans un
avion-cargo qui atterrira en Chine deux jours plus tard. Cette scène, bien
qu’impressionnante, est plutôt banale dans les Maritimes. Des avions le ventre
rempli de homards quittent Moncton ou Halifax presque tous les jours pour
répondre à l’énorme appétit du marché asiatique. Avec une classe moyenne de 430
millions de personnes, la Chine à elle seule est devenue un marché
incontournable. Dans sa mire : le homard canadien, la nouvelle tendance
gastronomique. Les Asiatiques ne se contentent plus d’importer du homard
vivant. Ils sont de plus en plus nombreux à investir dans des usines de transformation
dans les Maritimes. C'est un marché à saisir, puisque, après tout, le homard
n'a jamais été aussi abondant dans les eaux du golfe du Saint-Laurent. Au moins
une dizaine d’usines de fruits de mer ont été achetées ou construites dans les
Maritimes par des investisseurs asiatiques au cours des cinq dernières années
seulement. Pourquoi acheter des permis de transformation et non de pêche? Tout
simplement parce qu’une politique interdit aux investisseurs étrangers
d’acheter des quotas de pêche ou des permis de pêche, la Politique d’émission
des permis pour la pêche commerciale de 1996 pour l’est du Canada. La seule
façon pour eux d’accéder au homard est d’obtenir des permis de transformation
délivrés par les gouvernements provinciaux.
C’est donc ce qu’a fait Nathan Song.
Originaire de la Chine, il vient de construire un vivier flambant neuf à Back
Bay, petit village de pêche dans la baie de Fundy, dans le sud-ouest du Nouveau-Brunswick.
«Ici j’ai un accès direct à la ressource, dit-il. Tout est une affaire de
confiance. Nous avons des vidéos et des photos de notre usine que nous pouvons
montrer à nos clients en Chine. Notre marque de commerce est très importante et
notre nom, Bay Shore, a une réputation sur le marché chinois.» Nathan Song
s’attend à ce que plusieurs de ses compatriotes chinois le rejoignent dans les
Maritimes. «Je pense qu’on va en voir de plus en plus, dit-il. Le homard est
tellement populaire en Chine que tout le monde veut profiter de cette
industrie.
Chaque année, le producteur de fruits de mer
de Moncton Paul Farrah se rend au Boston Seafood Show, qui se tient au mois de
mars. C’est un des plus grands salons de fruits de mer au monde, avec Bruxelles
et Beijing, où se rencontrent vendeurs et acheteurs pour signer les commandes
pour l’année à venir. Paul Farrah tente d’y séduire de potentiels clients
asiatiques. C’est ce qu’on appelle, dans le jargon de l’industrie de la pêche,
du matching. S’il tente de les avoir comme clients pour exporter ses produits,
Paul Farrah n’est pas rassuré par la présence d’investisseurs asiatiques sur le
territoire. «Aujourd’hui, les Chinois essaient de se rapprocher de la ressource
et de la contrôler en achetant des produits des usines, ensuite en achetant des
usines, puis des bateaux.» Il admet lui-même avoir été approché par des
Asiatiques qui souhaitent acheter son entreprise, Partner Seafood Inc. Offre
qu’il a refusée, assure-t-il. «La prochaine étape, c’est quoi? Ils vont
l’acheter vivant, frais, l’exporter et le transformer chez eux? Ça, c’est
dangereux.
Nathan Song, de son côté, se veut rassurant.
Il engage lui-même une vingtaine de travailleurs locaux. «Je pense que quand on
construit une usine de zéro, c’est une preuve de bonne foi envers les
gouvernements et les résidents locaux, surtout quand on les engage. Je ne
recommande pas à des acheteurs chinois de juste venir avec leurs travailleurs
pour avoir une main-d’oeuvre moins chère. Nous avons une main-d’oeuvre sur
place, et c’est mieux de les avoir de notre côté.»
Ndlr : Courtoisie ou hypocrisie? On le découvrira quand tous les immigrants chinois du coin auront obtenu leur statut de citoyen canadien et seront des «locaux»...
Ndlr : Courtoisie ou hypocrisie? On le découvrira quand tous les immigrants chinois du coin auront obtenu leur statut de citoyen canadien et seront des «locaux»...
À
lire même si c’est
déprimant :
Les
Asiatiques vont vider l’océan atlantique comme ils le font aux Îles Galápagos
et ailleurs dans le monde.
La saisie, un véritable carnage de requins (entre autres pour leur maudite soupe aux ailerons soi-disant aphrodisiaque)
Un navire chinois est saisi aux Galápagos pour 300 tonnes de pêche
illégale incluant plus de 6000 requins protégés –
Ce navire chinois de 98 mètres de long avait été détecté dans un premier
temps le 13 août 2017 près de l'île San Cristobal, alors qu'il traversait les
eaux de la réserve marine de l'archipel des Galápagos sans autorisation. Arraisonné
par la marine équatorienne, le Fu Yuan Yu Leng 999 transportait en fait 300
tonnes de produits marins congelés, dont des milliers de requins d'espèces
menacées.
Les vingt membres d'équipage, tous chinois,
ont été condamnés dimanche 27 août, à l'issue de trois jours d'audience menés
par la juge équatorienne Alexandra Arroyo. L'équipage a été inculpé pour
possession et transport d'espèces protégées, dont 6623 requins marteau, mako et
des requins-renards. Les peines vont de 4 ans de prison pour le capitaine à 3
ans pour ses trois assistants et 1 an pour le reste de l'équipage.
Source :
ActuNautique Magazine | Le 28 août 2017
Les résidents [chinois] fantômes
Faux
emplois, fausses résidences, falsification de passeports, l’imagination de la
firme New Can, en banlieue de Vancouver, n’avait aucune limite. Sous ses
allures légitimes, la firme est une opération bien huilée pour tromper la
vigilance du gouvernement. Avant de se faire prendre, elle a permis à des
centaines de clients [chinois] d’obtenir la citoyenneté canadienne ou de
renouveler leur résidence permanente sous de fausses représentations. Enquête raconte la plus importante
fraude en matière d’immigration de l’histoire canadienne.
Un reportage à voir
Ou
(1)
De Hong Kong à Hongcouver, en
Colombie-Asiatique (Canada)
Comment Vancouver est-elle devenue la
capitale asiatique des Amériques?
Par
Stéphane Parent
Radio
Canada International, samedi 15 avril 2017
Le
reportage inclut une vidéo
Hongcouver :
Le
caractère asiatique de Vancouver frappe immédiatement tous ceux qui
s’aventurent dans cette ville de la côte ouest du Canada dont la région
métropolitaine est la troisième en importance au Canada après celles de Toronto
et Montréal.
Ici, un habitant de la région sur quatre
parle une langue asiatique quotidiennement! Les Asiatiques sont d’autre-part au
nombre de plus de 350 000 dans la région de Vancouver qui compte un peu plus
d’un million d’habitants.
Il y a eu différentes vagues d’immigration
asiatique qui se sont installées à Vancouver, la plus grosse ayant eu lieu à la
fin des années 80. Entre 1981 et 1996, selon les statistiques de la
Colombie-Britannique, 86,4 % des immigrants de Vancouver en provenance de
l’étranger venaient du continent asiatique et seulement 3,5 % du continent
européen.
Selon le recensement du Canada en 2001, 34 %
de la région métropolitaine de Vancouver était d’origine asiatique. En 2010, la
moitié de toute la population de la région de Vancouver était d’origine
asiatique!
De Hong Kong à Hongcouver
L’influence
asiatique est omniprésente à Vancouver sur tous les secteurs économiques. Les
liens que la ville possède avec les autres pays du Pacifique permettent à
Vancouver d’être la ville canadienne qui dépend économiquement le moins des
États-Unis. Le quartier chinois, l’un des trois plus importants du continent,
est également presque aussi vieux que la ville elle-même.
Mais cette migration ne s’est pas toujours
effectuée sans heurts. Dans les années 80 et 90, certains citoyens de Vancouver
avaient affublé leur ville d’un surnom péjoratif : Hongcouver.
Cette semaine à La bonne question nous
répondons aux interrogations d’un auditeur de Radio Canada international en
République démocratique du Congo qui veut savoir s’il y a encore à Vancouver
des résistances de la part des citoyens de souche par rapport au visage
asiatique qu’a pris la ville.
Un peu d’histoire…
L’histoire
des Chinois au Canada débute avec la ruée vers l’or et de la construction du
chemin de fer.
– En,
1858, des mineurs d’origine chinoise arrivent en Colombie-Britannique, attirés
par la découverte d’or dans la vallée du Fraser.
– En
1880, 15 000 travailleurs chinois sont recrutés pour parachever la construction
du chemin de fer du Canadien Pacifique en Colombie-Britannique.
– En
1923, la Loi de l’immigration chinoise de 1923, connue aussi sous le nom de Loi
d’exclusion des Chinois, interdit à presque tous les immigrants chinois
d’entrer au Canada.
– En
1947, certaines restrictions sur l’immigration chinoise sont maintenues. Les Sino-canadiens
ne peuvent faire venir leurs enfants de plus de 18 ans au pays.
– En
1967, le gouvernement fédéral modifie sa politique d’immigration et met en
place des règles uniformes pour tous les demandeurs, peu importe leur pays
d’origine. L’immigration au Canada augmente de façon considérable.
– En
1999, la Canadienne d’origine chinoise Adrienne Clarkson est nommée gouverneure
générale du Canada.
– En
2006, le premier ministre canadien, Stephen Harper, présente des excuses
formelles aux Sino-canadiens pour la Loi d’exclusion des Chinois et des
politiques d’immigration défavorables à leur égard.
– En 2013, le Canada compte 1 million de
citoyens d’origine chinoise, l’une des plus formidables diasporas chinoises
dans le monde.