Des chicanes provinciales inutiles, les dés
sont pipés
Le Canada
loue les terres de la couronne, notamment en Alberta, à des investisseurs
pétroliers depuis plus de 50 ans – c’est la dot d’un
mariage forcé pour l’éternité. Changer de
couleur de parti ne suffit pas, Trudeau est aussi coincé que Harper. La province est peu à peu devenue une vache
à pétrole que les grandes pétrolières tèteront jusqu’à la dernière goutte,
entre autres Koch Industries, le plus
grand investisseur étranger (par hasard américain) en Alberta. Le canada est polygame
– le taux
uniforme de redevances mis en place par le gouvernement de l'Alberta et les
changements fiscaux adoptés par Ottawa ont fait en sorte que l’industrie a
attiré énormément d’investissements.
Marché
conclu!
Le conflit entre la Colombie-Britannique et
l'Alberta s'intensifie
Source :
ICI Radio-Canada Info
Deux
provinces de l’Ouest se livrent présentement un bras de fer au sujet du projet
Trans Mountain. Plus tôt cette semaine, la Colombie-Britannique a annoncé son
intention d’imposer des restrictions sur le transport de bitume sur son
territoire.
La première ministre de l'Alberta, Rachel Notley y voit là une menace à
des milliers d’emplois dans sa province et a
annoncé des représailles sur le plan économique, notamment la suspension de l’achat d’électricité en
provenance de la Colombie-Britannique. [Ndlr : ça lui fera une belle
jambe, mais le charbon pourrait compenser.]
Le
premier ministre s'est défendu à maintes reprises contre les critiques venant
de manifestants anti-oléoduc lors de son audience publique vendredi à Nanaimo,
en Colombie-Britannique. Le chahut a commencé lorsqu’une jeune femme l’a supplié
avec insistance de bloquer le projet d’expansion de Kinder Morgan.
M. Trudeau a finalement pu répondre à
la question environ une demi-heure plus tard, disant que l’oléoduc Trans
Mountain est «un enjeu qui soulève de fortes émotions des deux côtés, mais que
c’est le compromis qui a dû être accepté
dans l’intérêt de tous les Canadiens».
In Winnipeg, Clayton Thomas Müller of 350.org took the
mic at Justin Trudeau's town hall to express his support for the BC
government's new moratorium on tar sands shipments to the West Coast --
including the Kinder Morgan pipeline. Full video: https://www.facebook.com/350Canada/videos/1764262346951802/
Question :
«l’intérêt de tous les Canadiens»
n’est-il pas d’avoir de l’air respirable, de l’eau «potable» et des terres
cultivables, d’un océan à l’autre?
«Nous sommes en train de modifier les propriétés
chimiques, physiques et biologiques de la planète. C'est pourquoi les
scientifiques se réfèrent à notre époque comme étant l'Anthropocène, une époque
géologique où l'influence des êtres humains est le facteur principal qui
détermine les propriétés de la planète. Mais nous n'avons pas assez de
connaissances pour le faire correctement. Quand
M. Harper dit : ‘Nous ne pouvons rien
faire pour réduire les émissions de gaz parce que cela va détruire l'économie’,
il élève l'économie au-dessus de cet air même qui nous tient en vie. C'est
suicidaire!» (David Suzuki, 2015)
La dispute entre la Colombie-Asiatique et
l’Alberta saoudite : que dit la loi constitutionnelle?
ICI
Radio-Canada Info – Le premier ministre Justin Trudeau défend la décision
d'Ottawa, affirmant que l'oléoduc est viable économiquement et environnementalement (sic). Il assure
également que les nouvelles sanctions britanno-colombiennes ne suffiront pas à
faire dérailler le projet.
«Nous savons que l'exportation de nos
ressources par le Pacifique est une nécessité absolue», a répété M. Trudeau au
micro de CBC. «Nous ne pouvons pas demeurer emprisonnés dans notre dépendance
au marché américain (1). Nous avons
besoin de cet oléoduc et nous allons l'obtenir de manière responsable, comme
nous nous sommes engagés à le faire.»
«Si la juridiction britanno-colombienne
interfère avec la construction de l'oléoduc, la province entrave sans doute la
constitution, mais de dire qu'elle n'a aucun droit de manifester ses
inquiétudes quant à la protection de son territoire est aussi erroné.» (Eric
Adams, professeur associé de droit à l'Université de l'Alberta)
D'un point de vue légal, cette dispute n'est
pas aussi blanche et noire que le NPD albertain aimerait le faire croire,
renchérit Eric Adams. «C'est très embêtant et les deux interprétations marchent
sur une ligne floue», croit-il. «C'est d'ailleurs pour cette raison que les
politiciens peuvent parler de manière aussi tranchée. D'un autre côté,
cependant, leur position n'est peut-être pas aussi définitive qu'ils le
croient.» La loi constitutionnelle accorde au premier ministre le droit d'avoir
recours à des sanctions légales pour faire aboutir le projet d'expansion,
rappelle M. Adams. Il croit toutefois que la dispute risque de se conclure en
cour.
----
(1) À qui la faute? Qui a accordé les permis d’exploitation en Alberta? Qui
mène le bal?
Depuis
plus de 40 ans, le Canada a été un puits sans fond de croissance économique privée pour Koch Industries – raffineries, pipelines, produits pétroliers, investissements
– dont les revenus étaient estimés à 115 milliards $ en 2014, selon Forbes. Pourtant,
la plupart des Albertains ne connaissent même pas les frères Koch (prononcez
«coke»).
Au Canada, Koch Industries détient 294 concessions de la couronne couvrant
1,1 millions d'acres sur les sites d'exploitation des sables bitumineux. Un porte-parole
de l'industrie pétrolière qui connaît bien Koch, affirme que les concessions dans
la région sont «plus près de 2 millions
d’acres». C'est possible parce que les grandes entreprises utilisent
fréquemment des courtiers ou des sociétés affiliées privées pour acheter des
droits sans déclencher de ruée sur les terres à proximité. Koch Industries est
le plus grand investisseur étranger en Alberta. Dans la région de Peace River,
ils ont obtenu une concession de plus de 260 000 acres – une zone plus
grande que la région de Los Angeles – dominant ainsi tous les autres
exploitants, incluant Shell.
Ils ont eu accès au pétrole
brut canadien à une époque où il y avait peu de concurrence. La raffinerie Koch
est maintenant gérée par leur filiale Flint
Hills Resources. Pour augmenter les profits de l’exploitation du pétrole
brut extrait des sables bitumineux, l’entreprise a proposé deux projets
d'oléoducs vers la Colombie-Britannique – Northern Gateway pour le transport
d'Edmonton vers Kitimat (qui fut rejeté) et Trans Mountain pour le transport
d'Edmonton vers Burnaby –, et le gazoduc
Énergie Est vers la côte est du Canada; n’oublions pas l’oléoduc
Keystone XL pour le transport vers le Texas, d’où le pétrole sera acheminé vers
l’Amérique du sud et l’Asie (le brut albertain leur coûte moins cher que le
brut américain). On comprend qu'ils poussent sur l'oléoduc Trans Mountain, ça coûterait moins cher pour exporter vers l'Asie.
«Ma mère-grand, que vous avez de grandes dents!», dit le petit Chaperon rouge. «C'est pour mieux te manger», répondit le loup. À ces mots, il se jeta sur la fillette et la dévora.
Koch est un nom radioactif aux États-Unis. Les frères Charles et David Koch, réputés pour leur avidité légendaire, sont considérés comme des ennemis de la démocratie et de l'environnement. Leur stratégie est fondée sur la propagande et l’opacité; et une part de leur fortune sert à promouvoir le capitalisme radical, libre de contrôle étatique.
Koch est un nom radioactif aux États-Unis. Les frères Charles et David Koch, réputés pour leur avidité légendaire, sont considérés comme des ennemis de la démocratie et de l'environnement. Leur stratégie est fondée sur la propagande et l’opacité; et une part de leur fortune sert à promouvoir le capitalisme radical, libre de contrôle étatique.
Sans étonnement, Koch finance l'Institut
Fraser, un think tank canadien politiquement conservateur et de droite
libertarienne qui vise notamment à abolir le salaire minimum, à privatiser l'enseignement
public et à réviser le fonctionnement des mécanismes de protection sociale sans
but lucratif tels que les soins de santé, ainsi qu'à affaiblir le rôle
politique des associations de protection des droits des travailleurs comme les
syndicats, etc. L'Institut Fraser s'inscrit clairement dans la filiation du
conservatisme et du libéralisme économique de Margaret Thatcher au Royaume-Uni,
de Ronald Reagan aux États-Unis et du monétarisme de Milton Friedman (on peut
ajouter au palmarès la clique de Trump et l’ancien premier ministre
conservateur Brian Mulroney). L'Institut Fraser se décrit comme une «organisation
à but pédagogique et de recherche internationale indépendante» qui envisage «un
monde prospère et libre où les individus bénéficient d'un plus grand choix, de
marchés compétitifs, et de responsabilité personnelle». (Wikipédia)
La crise énergétique des années 1970 et
l’introduction du Programme national de l’énergie par les libéraux de Pierre
Elliott Trudeau, mis en place en 1980, avaient généré une baisse de production et de rentabilité dans l'industrie. Ce programme avait pour but de
redistribuer la richesse qui provenait de l’Alberta aux bénéfices des autres
provinces. Il a toutefois été mis de côté par le gouvernement
progressiste-conservateur fédéral de Brian Mulroney, lors de son entrée au
pouvoir en 1985. Cette vieille histoire sème encore la zizanie.
C'est en 2000 que Fort McMurray a pris son essor fulgurant (le réalisateur d'un documentaire sur la région, David Dufresne, a rebaptisé la ville Fort McMoney). Extraits de BRUT :
«Fort McMurray, dans le nord de l'Alberta, est une ville-champignon au milieu d'un enfer écologique, où des travailleurs affluent de partout, attirés par les promesses de boom économique. L'or qu'ils convoitent : les gisements de sables bitumineux, le pétrole le plus sale qui existe, paroxysme du délire extravitiste.» (David Dufresne)
«La manière de nommer ces installations vous oblige déjà à vous montrer solidaire : la majorité des Albertains a adopté le terme officiel oil sands (sables pétroliers); seuls les mauvais coucheurs écolos persistent à les appeler tar sands (sables bitumineux). Mais ce que l'on extrait des sables, grâce à différentes techniques coûteuses en énergie et très polluantes, est bel et bien du bitume; pour transformer en pétrole cette substance gluante, puante et extrêmement corrosive, il faut encore l'acheminer jusqu'à des raffineries en Chine, au Texas ou au Québec par le truchement de pipelines tentaculaires et forcément fuyants; ainsi les portions de la nappe phréatique épargnées par la fracturation hydraulique pourront-elle être empoisonnées à leur tour. ... Exploitées à une échelle modeste dès les années 1970, ces vastes réserves ont déclenché depuis 2000 un vrai délire de développement industriel. Suncor et Syncrude, Shell Chevron Marathon, Cavalier, Teck Bp, CNRL, Imperial Exxon, Southern Pacific, Cenovus, Grizzly, Koch, PetroChina, Stone, Total... des dizaines de compagnies s'arrachent des parts du gâteau. La population de Fort McMurray, son épicentre, est passée ces dernières années de 10 000 à 100 000 et c'est sans compter la 'population de l'ombre' de 50 000 personnes (des hommes pour 83 %) concentrés dans des camps de travail près des sites d'exploitation. ... Les mots bucoliques masquent avec cynisme la destruction massive de la nature. Les noms de marque exaltants nient la bassesse irréparable de ce qui se passe ici, un viol de la terre qui empoisonne les eaux et les airs de manière irréversible. On a besoin de sucres et de matières grasses -- la nourriture est donc grasse et sucrée, indigérable et coûteuse. La malbaise est à l'image de la malbouffe, ce que reflète parfaitement le taux de syphilis à Fort Mac, le plus élevé au Canada.» (Nancy Huston)
Pour avoir le portrait global du désastre social et environnemental, lisez BRUT, La ruée vers l'or noir, un collectif rédigé par David Dufresne, Nancy Huston, Naomi Klein, Melina Laboucan-Massimo et Rudy Wiebe (Lux Éditeur, 2015).
Aux dernières nouvelles, Brian Mulroney, Stephen Harper et Justin Trudeau n'ont pas acquis de luxueuses villas à proximité de Fort McMurray, les frères Koch non plus. Surprenant!
C'est en 2000 que Fort McMurray a pris son essor fulgurant (le réalisateur d'un documentaire sur la région, David Dufresne, a rebaptisé la ville Fort McMoney). Extraits de BRUT :
«Fort McMurray, dans le nord de l'Alberta, est une ville-champignon au milieu d'un enfer écologique, où des travailleurs affluent de partout, attirés par les promesses de boom économique. L'or qu'ils convoitent : les gisements de sables bitumineux, le pétrole le plus sale qui existe, paroxysme du délire extravitiste.» (David Dufresne)
«La manière de nommer ces installations vous oblige déjà à vous montrer solidaire : la majorité des Albertains a adopté le terme officiel oil sands (sables pétroliers); seuls les mauvais coucheurs écolos persistent à les appeler tar sands (sables bitumineux). Mais ce que l'on extrait des sables, grâce à différentes techniques coûteuses en énergie et très polluantes, est bel et bien du bitume; pour transformer en pétrole cette substance gluante, puante et extrêmement corrosive, il faut encore l'acheminer jusqu'à des raffineries en Chine, au Texas ou au Québec par le truchement de pipelines tentaculaires et forcément fuyants; ainsi les portions de la nappe phréatique épargnées par la fracturation hydraulique pourront-elle être empoisonnées à leur tour. ... Exploitées à une échelle modeste dès les années 1970, ces vastes réserves ont déclenché depuis 2000 un vrai délire de développement industriel. Suncor et Syncrude, Shell Chevron Marathon, Cavalier, Teck Bp, CNRL, Imperial Exxon, Southern Pacific, Cenovus, Grizzly, Koch, PetroChina, Stone, Total... des dizaines de compagnies s'arrachent des parts du gâteau. La population de Fort McMurray, son épicentre, est passée ces dernières années de 10 000 à 100 000 et c'est sans compter la 'population de l'ombre' de 50 000 personnes (des hommes pour 83 %) concentrés dans des camps de travail près des sites d'exploitation. ... Les mots bucoliques masquent avec cynisme la destruction massive de la nature. Les noms de marque exaltants nient la bassesse irréparable de ce qui se passe ici, un viol de la terre qui empoisonne les eaux et les airs de manière irréversible. On a besoin de sucres et de matières grasses -- la nourriture est donc grasse et sucrée, indigérable et coûteuse. La malbaise est à l'image de la malbouffe, ce que reflète parfaitement le taux de syphilis à Fort Mac, le plus élevé au Canada.» (Nancy Huston)
Pour avoir le portrait global du désastre social et environnemental, lisez BRUT, La ruée vers l'or noir, un collectif rédigé par David Dufresne, Nancy Huston, Naomi Klein, Melina Laboucan-Massimo et Rudy Wiebe (Lux Éditeur, 2015).
Aux dernières nouvelles, Brian Mulroney, Stephen Harper et Justin Trudeau n'ont pas acquis de luxueuses villas à proximité de Fort McMurray, les frères Koch non plus. Surprenant!
Koch
Industries releases some twenty-four million tons of carbon dioxide into the
atmosphere a year.
Le Canada
n’est pas un État qui met ses culottes en matière d’environnement et de
fiscalité. Qu’attend le gouvernement pour réclamer son dû auprès des
entreprises enregistrées dans des paradis fiscaux?
----
Diesel
spilled after barge sinks in Howe Sound
Vessel
sunk near Port Mellon on Wednesday
CBC News February 1, 2018
UPDATE – Feb. 2, 2018: A fuel tank on board has been identified
as the source of the spill, which has now been contained. The Canadian Coast
Guard said the diesel sheen has also been recovered.
EARLIER – Diesel was spilled into Howe Sound after a
barge sank near Port Mellon, B.C., on Wednesday.
The Canadian
Coast Guard said it responded with two of its ships after the vessel went down
in the early morning. A coast guard statement said the Western Canada Marine
Response Corporation, Squamish Nation and provincial officials all responded as
well. A boom was placed around the spill area, about 17 kilometres north of
Gibsons, as crews worked to recover "a surface sheen of diesel" from
the water.
http://www.cbc.ca/beta/news/canada/british-columbia/port-mellon-barge-sinking-diesel-spill-1.4514102
L’écocide atteint un sommet aux États-Unis
On dirait
que ces fous-là se croient investis d’une mission divine, soit de concrétiser
la fin du monde parce que Jésus l’a annoncée. Comme c’pas arrivé en 2000, ils saccagent
tout pour atteindre leur but le plus vite possible. Ensuite, ils feront la queue aux portes du Royaume des
morts-vivants, attendant le jugement dernier et la résurrection de la chair.
Give me a break!
L’Apocalypse de Jean a toujours fasciné les
croyants. Christophe Colomb, en découvrant les Bahamas, croyait avoir trouvé le paradis
terrestre évoqué par Jean. Tiré du carnet de bord de Colomb : «Dieu m’a
fait le messager du nouveau paradis et de la nouvelle terre dont il parle dans
l’Apocalypse de Jean.» Colomb était clairvoyant, car quelques siècles plus tard,
ce pays des Caraïbes allait devenir un paradis fiscal pour
quelque 175 000 entreprises enregistrées entre 1990 et 2016 voulant échapper au
fisc (selon les fuites des Panama Papers). Fascinant.
Land Stripped From Utah National Monuments Opens To Mining Claims Friday
By Chris D'Angelo | February 2, 2018
WASHINGTON – More than 2 million acres of Utah
wilderness – land that President Donald Trump cut from a pair of protected
national monuments – will be opened early Friday to new mining claims. Trump
signed a pair of proclamations to dismantle the 1.35 million-acre Bears Ears
National Monument and the 1.87 million-acre Grand Staircase-Escalante National
Monument in December. The move is the largest reduction of national monuments
in history.
'Outrageous' Gold Rush-Style Grab of Public Lands to Begin Friday
Jessica Corbett | February 1, 2018
Despite protests from conservationists, local tribe
leaders, Democratic lawmakers and even the United Nations' expert on Indigenous
rights, at 6 a.m. on Friday the Trump administration will allow citizens and
companies to start staking claims ... so the new stakeholders can
conduct hard rock mining on the formerly protected lands.
With
corruption investigations widening, oil companies face reckoning
Investigations
increase scrutiny on agreements
James Osborne | January 26, 2018
WASHINGTON – It started with Brazil's national oil
company, then the clients of a consulting firm in Monaco and two of Europe's
largest oil companies, and with each revelation came new investigations
involving new companies. Big names in
Houston's energy world, like KBR, Shell and SBM Offshore, were suddenly having
to explain how they came to win drilling rights and contracts worth billions of
dollars in countries like Nigeria, Angola and Brazil.
Un must: GASWORK, film by Josh Fox (2015). Comment pensez-vous que l'industrie pétrolière traite sa main-d'oeuvre non syndiquée?
Le Super Bowl : des
millions d’Américains vont s’éclater comme du pop-corn.
Mais, que se passe-t-il dans le crâne des joueurs?
Mais, que se passe-t-il dans le crâne des joueurs?
Les «vrais»
hommes ne craignent pas les commotions cérébrales, ça fait partie du jeu. Infiniment triste de voir ces hommes
se démolir pour divertir des spectateurs avides de brutalité et de violence
comme au temps de la Rome décadente. Les millions de dollars empochés ne leur rendront
pas les facultés perdues à cause de dommages cérébraux irréversibles. Le film est
doublement renversant : les images défilent à rebours au ralenti. Terrible.
Mise à jour 04/02/2018
J'ai revu le film tantôt. Je n'ai jamais regardé de joutes de football américain de ma vie, alors ces actes de violence "consentis" me jettent par terre. C'est comme aller au front.
Mise à jour 04/02/2018
J'ai revu le film tantôt. Je n'ai jamais regardé de joutes de football américain de ma vie, alors ces actes de violence "consentis" me jettent par terre. C'est comme aller au front.
Intercepted
Podcast Bonus: The NFL’s Violent Ballet
Photo
Illustration: Elise Swain. Photos: Getty Images (The Intercept)
The Film
the NFL Doesn’t Want You to See
Shaun King | The Intercept | February 1, 2018
This, ladies and gentlemen, is the most important
highlight reel of the NFL this season. It’s also the highlight reel that the
NFL does not want you to see.
Like every
season, this year has brought us some amazing catches, breakthrough runs, and
dramatic long-range field goals. But there was another kind of record hit this
season: a destructive one, with an astounding 281 concussions from the NFL
preseason until today, according to the league’s own aggregate statistics.
That’s the most concussions since the NFL started keeping track six years ago. [...]
It’s not a headache. It’s not “getting your
bell rung.” You don’t have a bell. It’s a traumatic brain injury. Every single
concussion is a new traumatic brain injury. In addition to the torn ACLs and
MCLs, in addition to all of the horrible broken bones ... And no document has
ever quite displayed the horror of it all like “Concussion Protocol,” a film by
Josh Begley and Field of Vision.
The brain
degeneration is associated with common symptoms of CTE including memory loss,
confusion, impaired judgment, impulse control problems, aggression, depression,
suicidality, parkinsonism, and eventually progressive dementia. As
conservatives across the country, including President Donald Trump, mock NFL
players as “sons of bitches” who are “ungrateful” for what they have, try to remember that these men put their
lives on the line every single time they go out on that field to entertain us. [...]
Sure, the NFL has established a concussion protocol, but the damage continues.
Article
intégral et vidéo de Josh Begley :
White
Supremacists Are Targeting College Students 'Like Never Before'
By Christopher Mathias
A new report from the Anti-Defamation League found a
258 percent increase in white supremacist propaganda on college campuses
between 2016 and 2017. The amount of
white supremacist propaganda on college campuses in the U.S. increased 258
percent between fall 2016 and fall 2017, according to a report the
Anti-Defamation League released Thursday. White
supremacists killed twice as many people in 2017 as they did the year before,
according to a separate ADL report published last month.
Le clou
dans le cercueil
Simone de
Beauvoir disait que l’artiste avait pour tâche de libérer le présent du passé. Une
certaine couleur politique est inhérente à tous les arts. Mieux que les partis
politiques et les révolutions, l’art peut servir de vecteur à l’ouverture de
conscience, à une mobilisation significative, sans blesser ni tuer personne. Aujourd’hui,
les pseudo-révoltes ont atteint un sommet dans la politique identitaire. L’expression
«symboles forts» est très en vogue en ce moment, on l’utilise à toutes les
sauces. Néanmoins, elle me semble appropriée au groupe Indecline qui réunit des
artistes talentueux en sculpture, peinture, dessin, menuiserie... En tout cas,
ils ne manquent pas d'audace ni d’imagination pour dénoncer les tares socioculturelles indécrottables
de notre culture nord-américaine. Vous pouvez voir la
production et l’installation de «Grave
New World» et d’autres oeuvres sur Vimeo : https://vimeo.com/251947230
Artists
Create a Cemetery for the Things Donald Trump Killed in 2017
Guerrilla
street art collective Indecline
staged the gravesite in one of Trump’s golf courses. The gravestones mourn the
loss of things like “decency” and “the American Dream”.
Elena Goukassian | January 23, 2018
Late last Friday night at a golf course in rural New Jersey, a group of people wearing ski masks pulled up in a white van disguised as a Time Warner Cable vehicle and proceeded to plant six gravestones, complete with votive candles, miniature American flags, and roses. When the sun came up, they returned to the scene of the crime, documenting their deed.
Late last Friday night at a golf course in rural New Jersey, a group of people wearing ski masks pulled up in a white van disguised as a Time Warner Cable vehicle and proceeded to plant six gravestones, complete with votive candles, miniature American flags, and roses. When the sun came up, they returned to the scene of the crime, documenting their deed.
Commemorating
the anniversary of President Trump’s inauguration, guerrilla street art
collective Indecline – who installed
naked Trump statues in public parks throughout the country in 2016 and strung
“Ku Klux Klowns” in Richmond’s Bryan Park last fall – decided to create a kind
of “political report card, in essence, a year in review,” an anonymous
representative of the group told Hyperallergic in a phone interview.
Titled “Grave New World,” the project’s gravestones mark the end of concepts like “Decency,” which died with Trump’s inauguration on January 20, 2017 (as the stone crudely says, “We ‘moved on her like a bitch'”) and “The Last Snowman,” which died the day Trump decided to pull the US out of the Paris Climate Agreement (“Rest assured he was giving a scientist the finger as he went”). The remaining four stones mark the death of the American Dream with the immigration ban; of “Our Future” with the end of DACA; of the Consumer Financial Protection Bureau with the arrival of Mick Mulvaney; and of “Those Bootstraps They Keep Talking About” with the latest tax bill. The anonymous representative noted that they really had to narrow down the gravestones from “a diverse selection of things Trump fucked up” in the last year. “We would have needed a much larger budget to cover everything.”
As for the placement of the gravestones, the group chose the Trump National Golf Club in Bedminster, where a Washington Post article from March 2017 noted that the President wishes to be buried. The group came across the article just as they were thinking about what to plan for the anniversary of Trump’s inauguration, so they started scouting the golf course. “The property is extremely easily accessible,” the anonymous representative told Hyperallergic, noting that the cemetery idea lent itself well to the location. “We’d been talking about doing a tombstone project for a long time, and around Halloween the project started coming together.”
The group
carved the tombstones out of wood, painted them, and got everything ready – including
a “Trump Cemetery” sign to screw onto the gate to complete the illusion of a
graveyard – before setting out in their borrowed van with a Time Warner Cable
magnet on the side. “We worked for two hours in the snow. It was freezing! The
cops drove by a couple times, but they didn’t see us,” our source told
Hyperallergic. “It was really logistically involved and took a lot of planning,
much more than our previous projects.”
Our source
didn’t know whether or not “Grave New World” was already taken down (they
tipped off the press right after they took their photos and videos, and covered
up their tracks), but he said the group specifically threw in “a few little
fuck-yous to make it hard to remove,” like installing the tombstones into the
ground with rebar and using specialty screws to attach the cemetery sign to the
fence. He was also happy that the mayor wasn’t terribly concerned, saying there
was “some vandalism, probably more like mischief than vandalism,” according to
the Central New Jersey News. As the anonymous representative of Indecline told
Hyperallergic: “It’s January. No one’s golfing.”
Photos: Indecline,
2018 https://thisisindecline.com/
Source: https://hyperallergic.com
Hyperallergic is a forum for serious, playful, and
radical thinking about art in the world today. Founded in 2009, Hyperallergic
is headquartered in Brooklyn, New York.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire