We're Averaging One School Shooting
Incident Every 63 Hours In 2018
Wednesday's
shooting at a Florida high school is the 17th
school shooting incident of the year. List:
L’assassin a sans doute choisi le jour de la Saint-Valentin intentionnellement – c’est la journée où l’on célèbre l’amour et l’amitié.
Les 17 victimes (dont un entraîneur et un
professeur ayant tenté de sauver des élèves) auraient pu continuer de vivre, d’aimer, de
rire, chanter, danser...
Ce que j’ai
appris de la mort
Anita Moorjani
Quand je suis arrivée dans ce monde,
Tout ce que je savais,
c’est aimer, rire et faire briller ma lumière de tous
ses éclats.
Puis, en grandissant, les gens m'ont dit de cesser
de rire :
«Prends la vie au sérieux, si tu veux aller de l'avant dans ce monde.»
J'ai donc cessé de rire.
Les gens m’ont dit :
«Choisis bien qui tu aimes, si tu ne veux pas avoir
le cœur brisé.»
J'ai donc cessé d'aimer.
Ils m’ont dit :
«Ne faits pas briller ta lumière autant, tu attires
trop d'attention sur toi.»
Alors j'ai cessé de briller.
Et je devins petite
Et flétrie
Et je suis morte
Seulement pour apprendre à ma mort
Que tout ce qui importe dans la vie
C’est aimer, rire et faire briller notre lumière de tous
ses éclats!
~~~
Contributions reçues de la NRA par ces représentants au Sénat
Tuerie en
Floride : entre santé mentale et contrôle des armes à feu
Yannick Donahue ICI Radio-Canada Info | 15 février 2018
Professeur et directeur au Département de
sociologie de l'Université de Georgetown, à Washington, Frédéric Lemieux
reconnaît que les antécédents de problèmes de santé mentale semblent une
caractéristique commune des auteurs de tueries. Toutefois, il observe une
instrumentalisation politique de ce facteur à l'heure actuelle.
«Dans le
cas qui nous occupe en ce moment, ça devient plus une politisation de la santé
mentale. En ce sens qu’on essaie de rediriger le débat au lieu de parler de
politiques publiques sur les armes à feu, de restrictions et de lois»,
estime-t-il, en entrevue à l'émission Le 15-18. «Aux États-Unis, surtout venant
de l’administration Trump, c’est un peu hypocrite de faire cette remarque»,
ajoute-t-il.
L'idée
d'une politisation des troubles mentaux trouve écho chez Rafaël Jacob,
chercheur associé à l’Observatoire sur les États-Unis de la Chaire
Raoul-Dandurand de l’UQAM. Il constate que le terme «santé mentale» revient
souvent quand les républicains parlent de ce type de tragédie, alors que les
démocrates, eux, vont plutôt orienter le débat vers le contrôle des armes à
feu.
«Ce qu’on a, c’est essentiellement un dialogue
de sourds depuis des années. Après chaque fusillade, ce sont les mêmes
sparages. Les démocrates ne veulent pas parler de santé mentale et parlent de
contrôle des armes à feu, et les républicains ne veulent pas parler de contrôle
des armes à feu et parlent de santé mentale. Et au final, il n’y a rien qui se
fait.» Rafaël Jacob, chercheur associé à l’Observatoire sur les États-Unis de
la Chaire Raoul-Dandurand
Contrôle
des armes à feu
Certains observateurs attribuent l'absence de
changement à Washington au sujet du contrôle des armes à feu au fait que la NRA
[National Rifle Association, le lobby des armes à feu] finance beaucoup de
politiciens. Cependant, la puissance de ce lobby ne tient pas uniquement aux
dons qu’elle fait, indique Rafaël Jacob.
On constate que le nombre de tueries de masse a
augmenté au fil des ans. Selon les données du Congrès américain, dans la
décennie 2010, il s'écoulait en moyenne 74 jours entre deux tueries, alors que
c'était plutôt 282 jours dans les années 1970.
Selon une
autre méthode de calcul – qui
définit les tueries de masse comme des incidents où quatre personnes ou plus
sont blessées ou tuées, en incluant l'assaillant –, il y a eu 372
fusillades en 2015, soit un incident presque chaque jour. Quelle que soit
la méthode choisie, l'augmentation au fil des ans est indéniable.
Deux
raisons l'expliquent, selon M. Francis Langlois, professeur au Cégep de Trois-Rivières et membre associé à
l'Observatoire sur les États-Unis de la Chaire Raoul-Dandurand. D'une part, on trouve sur le
marché des armes de plus en plus efficaces, comme des fusils d'assaut et des
pistolets avec de gros chargeurs, ainsi que des munitions plus puissantes.
Ensuite, il y a un phénomène de contagion.
«À un
moment donné, il y a tellement de gens qui font ça que ça devient un moyen ‘légitime’
[...] de se venger ou de régler ses comptes avec la société et avec ses
proches.» La facilité de l'accès aux armes, combinée à leur puissance, fait en
sorte que «quelqu'un qui est dépressif, fâché ou qui a pris de la drogue [peut
facilement] commettre un massacre», souligne M.
Langlois.
L'attrait
des armes à feu ne se dément pas. En 1986, il y avait 3,5 millions d'armes
commercialisées aux États-Unis. En 2013, c'était plutôt 16 millions. C'est
surtout parce que la NRA a réussi à passer son message, croit le journaliste
Craig R. Whitney. «Ils martèlent que pour se protéger contre les criminels on
doit avoir une arme à feu à la maison. Et chaque fois qu'il y a une fusillade,
les gens se précipitent acheter des armes.»
Depuis
des années, le puissant lobby réussit à bloquer tout projet visant à durcir les
lois sur les armes à feu.
Comparé à d'autres, le lobby des armes à
feu n'est pas très riche, soutient le chercheur Francis Langlois. Par contre,
il est capable de livrer des électeurs. Par exemple, la NRA demande à ses
membres de voter pour un candidat en particulier parce qu'il est en accord avec
leurs positions, ou alors il les mobilise pour envoyer des courriels et prendre
part à des manifestations quand ils sont en désaccord avec ce qu'il propose. Elle
est très bien implantée au niveau national, mais aussi étatique et municipal. «S'attaquer
à la NRA, pour un politicien, c'est vraiment quelque chose. Surtout quand on
est au Sud ou dans l'Ouest, c'est très difficile. Ils sont très bien organisés.»
Saisie d’armes à feu en Australie : au moins le gouvernement a décidé d’agir!
Nous devrions les imiter : chassons les armes à feu...
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