Jusqu’où ira cette faculté d’adaptation vestimentaire de Justin Trudeau? Une possibilité :
Caricaturiste : Serge Chapleau | La
Presse | 22 février 2018
«En politique fédérale, le clientélisme
multiculturel et multiconfessionnel est un incontournable. Point.» (Josée
Legault, journaliste, JDM)
«Il peut avoir tout le respect du monde pour les
différentes collectivités, sans en adopter leurs coutumes et leurs apparats.» (Sylvain
Lévesque, journaliste, JDQ)
Suggestion pour un voyage en France :
Photomontage : Philippe Melbourne Dufour |
Journal de Montréal
Un journaliste ontarien écrivait : «Peut-être que les Indiens ont mieux à faire
que de regarder la famille Trudeau se pavaner sur le parvis des temples?»
J’ai hâte de connaître le montant de la facture du voyage touristique réalisé en toute simplicité... En tout cas, la stratégie diplomatique du premier ministre me semble discutable.
J’ai hâte de connaître le montant de la facture du voyage touristique réalisé en toute simplicité... En tout cas, la stratégie diplomatique du premier ministre me semble discutable.
La Presse |
23 février 2018
Joël-Denis Bellavance
La visite de Justin Trudeau en Inde s'est transformée
en un véritable cauchemar diplomatique après que CBC News eut rapporté que le
haut-commissaire du Canada à New Delhi avait invité à une réception officielle
un sikh extrémiste ayant été reconnu coupable d'avoir tenté d'assassiner un
ministre indien de passage à Vancouver en 1986.
L'homme
en question, Jaspal Atwal, est un militant de longue date du Parti libéral du
Canada qui a été invité par le député libéral de la Colombie-Britannique
Randeep Sarai, un des 14 députés qui accompagnent M. Trudeau en Inde. M. Sarai
a admis être responsable de la situation et avoir manqué de jugement.
Jaspal
Atal a tout de même pu participer à une autre réception tenue à Mumbai mardi, à
laquelle participait le premier ministre et qui visait à souligner l'apport du
cinéma indien, à Mumbai. Jaspal Atwal a pu se faire prendre en photos avec
l'épouse de M. Trudeau, Sophie Grégoire, et le ministre de l'Infrastructure,
Amarjeet Sohi.
Visiblement
embarrassé, Justin Trudeau a affirmé hier que Jaspal Atwal n'aurait jamais dû recevoir
une telle invitation. «C'est une
situation que nous prenons très au sérieux. Évidemment, la personne en question
n'aurait jamais dû être invitée et dès qu'on a su ce qui se passait on a retiré
l'invitation. Le député responsable d'avoir inclus cette personne en assume
l'entière responsabilité. Les Canadiens sikhs et d'origine indo-canadienne ont
contribué énormément à notre pays, le sort de notre économie, de nos
communautés et ce voyage est vraiment une occasion de souligner, de célébrer la
force de cette amitié, le grand travail qu'on est en train de faire ensemble», a dit M. Trudeau aux journalistes.
Toutefois,
plusieurs questions demeuraient sans réponse hier soir. Comment un tel
individu, qui avait également été inculpé, mais non condamné, pour une violente
attaque en 1985 contre Ujjal Dosanjh, un farouche opposant au mouvement
indépendantiste sikh du Khalistan qui est devenu plus tard premier ministre de
la Colombie-Britannique et ministre fédéral, a-t-il pu se faire inviter à une
telle réception? Le bureau du premier ministre a-t-il fait ses devoirs? Le
ministère des Affaires étrangères aussi? La GRC a-t-elle été saisie de la liste
des invités?
[...]
Selon un compte rendu du conseiller principal pour
les médias du gouvernement de l'État du Pendjab, Justin Trudeau a affirmé que
le Canada appuie de manière sans équivoque une Inde unie. Pour rassurer ses
hôtes que le Canada n'entretienne aucune sympathie envers le séparatisme sikh
en Inde, le premier ministre a affirmé avoir «lutté toute sa vie contre le mouvement souverainiste au Québec et
qu'il est bien conscient des ‘dangers de violence’ qu'un tel mouvement peut
entraîner, des dangers qu'il avait toujours combattus avec toute sa force».
La
rencontre avec le chef du gouvernement de l'État du Pendjab, Amarinder Singh,
mercredi, visait à mettre fin aux critiques de New Delhi selon lesquelles des
ministres influents du cabinet Trudeau frayent avec des groupes séparatistes
pendjabis au Canada, en particulier le ministre de la Défense Harjit Sajjan – une accusation qu'a déjà démentie
le principal intéressé dans le passé.
Amarinder
Singh a par la suite remis à Justin Trudeau une liste de neuf personnes vivant
au Canada soupçonnées par les autorités indiennes d'être impliquées dans des
crimes haineux au Pendjab en finançant et fournissant des armes à des groupes
subversifs.
Les
tensions entre le Canada et l'Inde –
de plus en plus perceptibles durant la visite officielle de huit jours de
Justin Trudeau – se sont
accentuées au cours des dernières années en raison des préoccupations des
Indiens quant à une hausse de l'extrémisme sikh provenant de certaines
communautés sikhes du Canada. Les apparitions de Justin Trudeau lors de
certains événements sikhs où étaient présents des extrémistes qui sont
partisans du premier ministre ont également causé du mécontentement en Inde.
Amarinder
Singh a par le passé qualifié la présence de quatre ministres sikhs au sein du cabinet
Trudeau - Harjit Sajjan (Défense), Navdeep Bains (Innovation), Amarjeet Sohi
(Infrastructures) et Bardish Chagger (leader du gouvernement en Chambre) de
«sympathisants khalistanais» et a refusé l'année dernière de rencontrer le
ministre Sajjan.
Trudeau poursuit la tradition paternelle. Je ne sais pas lequel des
deux est le plus arrogant. Pierre E. Trudeau, lui-même Québécois, n’a jamais
raté une occasion de mépriser les «Canadiens-français». Justin n’était même pas
né lors de la crise d’octobre de 1970, alors, quand il dit qu’il a combattu toute sa vie le mouvement souverainiste, je suppose que cela signifie
que son père lui a beaucoup parlé de sa propre aversion.
Quelques faits saillants sous les mandats de Pierre E. Trudeau
Quelques faits saillants sous les mandats de Pierre E. Trudeau
– Quoiqu’il
ait joué un rôle important dans la défaite du mouvement souverainiste des
années 1970 et 1980 au Québec, sa position résolument fédéraliste et ses
politiques linguistiques et économiques ont aliéné plus d’un Canadien, surtout
dans les provinces de l’ouest du pays.
– En
tant que professeur de droit à l'Université de Montréal dans les années 1960,
il critique avec véhémence le nationalisme québécois contemporain et plaide
pour un fédéralisme canadien. Il se taille aussi une réputation de défenseur
d'un gouvernement fédéral fort devant les revendications nationalistes du
Québec.
– L'événement
le plus marquant de son premier mandat est sans aucun doute la crise d'octobre
1970, provoquée par les actes violents du Front de Libération du Québec (FLQ). En
riposte, Trudeau applique la Loi sur les mesures de guerre, qui confère au
gouvernement fédéral des pouvoirs extraordinaires en matière d'arrestation, de
détention et de censure. Peu après, Pierre Laporte est assassiné par ses
ravisseurs. Aujourd'hui encore, le bien-fondé de ces mesures d'urgence et leurs
effets sur la démocratie libérale canadienne et québécoise continuent de
susciter la controverse.
– En
1976, la crise économique est aggravée par la menace politique que représente
l'élection du Parti Québécois dirigé par René Lévesque, car tant le parti que
l’homme sont résolument dévoués à l'indépendance du Québec.
– Le
dernier mandat de Trudeau comme premier ministre est mouvementé. En 1980, son
intervention personnelle a un impact significatif sur le référendum du Québec
sur la Souveraineté-association. La défaite de la proposition du Parti
québécois est une page tournante de sa croisade contre le séparatisme
québécois. Dans le sillage de cette victoire, Trudeau s'emploie à promouvoir un
accord sur le renouvellement de la Constitution canadienne.
– Un
problème persistant pendant tout son mandat est celui des Relations
canado-américaines. Trudeau adopte souvent une position ambiguë à l'égard des
États-Unis, mais pendant son dernier mandat, il affiche une attitude plus
nationaliste dans les relations économiques avec le voisin du Sud et commence à
critiquer plus ouvertement sa politique étrangère et sa politique de défense. À
l’époque, les politiques du gouvernement Reagan deviennent de plus en plus
lourdes de conséquences pour plusieurs intérêts économiques du Canada.
Pourtant,
son gouvernement permet aux États-Unis de procéder à des essais de missiles de
croisière en territoire canadien, se heurtant à la vive opposition de la
population canadienne préoccupée par l'intensification de la course aux
armements nucléaires.
Source :
Quand on fait abstraction des graves bourdes
diplomatiques de J. Trudeau, l’on peut s’attarder à sa spectaculaire parade vestimentaire
(plutôt comique). Néanmoins, ce n’est qu’épisode dans la vie de ce comédien
chevronné dans l’art du divertissement. Dans la même journée, il peut passer de
la tenue de cowboy aux vêtements autochtones, chinois, musulmans, indiens,
sikhes, etc., ou au costume trois pièces de style ‘Pères de la Confédération’. Pierre E. Trudeau adorait aussi les déguisements; dans les années 1960, il était
allé à Chicoutimi vêtu d’un «capot de chat» et d’une ceinture fléchée...
Mini album de photos père & fils
Mini album de photos père & fils
Vous la reconnaissez? Elle portait de la fourrure à l'époque...
La sainte famille en pèlerinage spirituel et commercial...
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