Les opposants à l’accord Canada / Union
européenne avaient émis des inquiétudes
sur les répercussions pour les agriculteurs, le droit du travail, le respect de
l’environnement et les pouvoirs des multinationales. Nous avons d’autres
excellentes raisons de nous méfier du commerce mondialiste (incluant l'ALENA) qui tue nos propres
entreprises et nous empoisonne. C’est une véritable mafia.
Les confessions d’un ancien trader le confirment :
Les confessions d’un ancien trader le confirment :
Vous êtes
fous d'avaler ça, Christophe Brusset;
Flammarion, 2015
Résumé de
l’éditeur
Matières
premières avariées, marchandises trafiquées, contrôles d'hygiène contournés,
Christophe Brusset dénonce les multiples dérives dont il est, depuis vingt ans,
le complice ou le témoin dans les coulisses de l'industrie agroalimentaire.
Ingénieur
de haut niveau devenu dirigeant au sein de groupes internationaux, à 44 ans, il
a décidé de «faire aujourd'hui son devoir» et de briser la loi du silence.
Piment
indien rempli de crottes de souris, thé vert de Chine bourré de pesticides,
faux safran marocain, viande de cheval identifiée «bœuf», confiture de fraises
sans fraises, origan coupé aux feuilles d'olivier, etc.
Les
arnaques qu’il révèle sont nombreuses mais ses conseils rassemblés dans son
«guide de survie en magasin» devraient vous permettre d'en déjouer la plupart.
Christophe Brusset raconte la course de
vitesse planétaire entre fraudeurs pour fournir aux industriels des matières
premières toujours moins chères. Son récit effarant est une plongée saisissante
et pleine d'humour dans un monde souvent sans foi ni loi.
«Soyons
directs, ce qui intéresse les industriels, c’est votre argent. Pas votre
bonheur ni votre santé! Prenez conscience une fois pour toutes que c'est vous,
les consommateurs qui, in fine, avez le pouvoir. C'est vous qui, dans les
rayons, décidez d'acheter ou non ce que l'on vous présente. Ce pouvoir,
servez-vous en pour faire enfin changer les choses.» (C. Brusset)
Certains
crient holà! mais nos gouvernements sont sourds.
L'Agence canadienne d'inspection des aliments
admet que des denrées non sécuritaires peuvent se retrouver sur les tablettes. Le
ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation s'inquiète du
manque de contrôle sur les produits venus d'ailleurs. Et des experts affirment
que notre chaîne alimentaire est vulnérable. Faut-il trembler devant notre
assiette? (Stéphanie Bérubé, La Presse)
Nous laissons l’agrobusiness nous empoisonner. Une
preuve de plus que qu’on ne sait pas ce qu’on mange : comment aurions-nous
pu savoir que les framboises venaient de Chine?! Exigeons des étiquettes indiquant les pays d’origine
de tous les ingrédients de la bouffe usinée (ici et ailleurs).
Des
framboises chinoises ont fait des centaines de malades au Québec
Philippe Teisceira-Lessard
La Presse 10 février 2018
Des framboises congelées importées de Chine ont
rendu malades des centaines de personnes - et en ont probablement tué certaines
- l'été dernier au Québec, selon un récent bilan de la santé publique.
Les
petits fruits contaminés par un virus ont entraîné une grande vague de rappels
parce qu'ils ont été utilisés par des transformateurs alimentaires - des
brasseurs, des pâtissiers et des glaciers, par exemple -, en plus d'être
cuisinés par des cafétérias d'hôpital ou de résidences pour aînés.
Les
framboises étaient contaminées par un norovirus, un type de virus très
contagieux qui provoque des gastroentérites souvent longues et sévères. Au
moins 724 Québécois sont tombés malades, un nombre qui ne représente que « la
pointe de l'iceberg » parce que de nombreuses personnes n'auront pas consulté
un médecin pour ce type de symptômes.
Le fait
que plusieurs cafétérias institutionnelles aient servi ces framboises à des
clientèles vulnérables a augmenté la gravité de l'éclosion.
«En
général, les gens se sortent bien d'une infection au norovirus. Mais chez des
personnes âgées qui ont d'autres facteurs de risque, d'autres problèmes de
santé, ça peut être malheureusement fatal. » - Le Dr Yves Jalbert, directeur de
la protection à la Direction générale de santé publique du ministère de la
Santé
«C'est
assez clair qu'il doit y avoir eu des décès survenus dans cette période-là»,
ajoute le Dr Jalbert. La santé publique ne suit pas l'évolution de chacun des
malades infectés.
Douaniers
secrets
Les framboises congelées en question ont été
exportées par une entreprise chinoise maintenant visée par un «avis de
surveillance» du gouvernement fédéral, assure sans la nommer le ministère de la
Santé dans un bulletin mensuel de santé publique.
L'Agence
canadienne des services frontaliers (ACSF), chargée de lancer ce type d'alerte
concernant des producteurs étrangers, a refusé de confirmer l'information à La
Presse.
Le
porte-parole Nicholas Dorion a d'abord répondu que l'ACSF n'avait «pas
l'habitude» de dévoiler le nom de ces entreprises qui posent un danger pour la
santé des consommateurs canadiens. Après une relance, M. Dorion a ajouté que
c'est «afin de ne pas compromettre ses enquêtes en cours» qu'elle n'avait pas
cette «habitude». «L'ACSF doit faire appliquer plus de 90 lois du Parlement et
prend cette responsabilité au sérieux», a-t-il ajouté.
Au
Québec, trois distributeurs ont acheté les framboises et les ont vendues à leur
tour : Farinex, Mantab et Alasko.
En
entrevue avec La Presse, Farinex a affirmé ne plus faire affaire avec ce
fournisseur chinois. «On n'a jamais été fervents de la vente de produits de
Chine, on a toujours essayé de vendre plutôt des produits du Chili, du Mexique.
Mais, étant donné la compétition très
forte et le fait que les clients regardent plus le prix que la qualité, pour
garder notre clientèle, on n'avait pas le choix d'acheter des produits chinois,
a affirmé Gérard Ohayon, propriétaire de l'entreprise. Je peux vous dire que
cet épisode-là nous a rendu un peu service parce qu'il nous a donné raison
auprès de la clientèle.»
La
Pâtisserie Jessica inc., qui fabrique notamment des gâteaux pour les épiceries,
a acheté presque deux tonnes de framboises congelées au printemps dernier. Elle
en a cuisiné une partie avant de devoir jeter toute sa production touchée. «Ça
représente des pertes d'environ 220 000 $», a expliqué la directrice du
marketing de l'entreprise au téléphone.
Le brasseur
La Barberie, situé à Québec, a dû jeter plus de 5000 litres de bière aux framboises
en raison du rappel. «Ç’a été une grosse frousse», a indiqué Guillaume
Boulanger, responsable des opérations. Il se félicite toutefois d'avoir pu
récupérer virtuellement chaque goutte du liquide avant qu'il n'atteigne le
consommateur. «Ç'a été un casse-tête.» L'entreprise n'était pas convaincue que
le norovirus aurait pu survivre dans une cuve de bière, mais n'a voulu prendre
aucun risque.
Parmi les
autres entreprises touchées, on compte aussi les glaciers Kem Coba, Gélato
Cielo et C'Chô-Colat.
Dans la même veine : «les tomates chinoises»
L’empire de
l’or rouge Enquête mondiale sur la
tomate d’industrie
Jean-Baptiste
Malet
Éditions Fayard (mai 2017)
Site de l’auteur : https://twitter.com/jbaptistemalet?lang=fr
À l’heure des négociations avec
l’Empire du Milieu
https://situationplanetaire.blogspot.ca/2017/12/a-lheure-des-negociations-avec-lempire.html
Pourtant nous savons que les Chinois n’ont aucun scrupule à maquiller des produits impropres à la consommation. En raison d’une législation laxiste en matière de sécurité sanitaire des aliments et des médicaments, nombre de consommateurs de produits chinois s’exposent à des risques de maladies ou d’empoisonnement. Ce risque est présent tant à l’achat d’une denrée aussi banale que de l’huile de cuisson, que lors de la vaccination des enfants.
Pourtant nous savons que les Chinois n’ont aucun scrupule à maquiller des produits impropres à la consommation. En raison d’une législation laxiste en matière de sécurité sanitaire des aliments et des médicaments, nombre de consommateurs de produits chinois s’exposent à des risques de maladies ou d’empoisonnement. Ce risque est présent tant à l’achat d’une denrée aussi banale que de l’huile de cuisson, que lors de la vaccination des enfants.
En Chine,
de nombreux restaurateurs et industriels de l’agro-alimentaire badigeonnent et
trempent leurs aliments dans des produits chimiques dangereux. Ces
professionnels utilisent du formol ou du formaldéhyde cancérigène pour embellir
leurs fruits de mer, et incluent des opiacés dans les nouilles. En
matière de trafic de stupéfiants, ils n’ont rien à envier à la mafia
internationale. La Chine aura beau couvrir ses pratiques de panneaux solaires
et se draper de conscience environnementale, ce n’est qu’un masque.
«La Chine fut la principale puissance économique
des trois derniers millénaires. Malgré un soubresaut de l’histoire, elle
redeviendra la principale puissance mondiale dès demain. Un joueur s’est
réinventé, un géant à l’appétit gargantuesque prend place à la table du
développement économique décomplexé. Avec tous les impacts sociaux et
environnementaux qui viennent avec. Que cela nous plaise ou non. Comme les
bébelles qui traînent dans mon salon, la Chine prendra de plus en plus de place
dans nos existences. On devrait s’y intéresser davantage. À quoi ressemblera le
monde Made in China?» ~ David Goudreault, travailleur social, romancier, poète, chroniqueur
(Source La Tribune)
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