Meilleure
nouvelle
Si ce n’est pas une fausse nouvelle, l’Île
d’Anticosti serait enfin délivrée de la menace d’exploration/exploitation
pétrolière.
Québec met
officiellement fin à toute possibilité de travaux de recherche et
d'exploitation d'hydrocarbures sur l'île d'Anticosti. Il dédommagera la
majorité de ses partenaires dans cette aventure, à un coût bien moindre
qu'avancé dans les derniers mois.
En janvier
dernier, Québec a donné son appui à la municipalité de l’île d’Anticosti pour
inscrire la plus grande île de la province au patrimoine mondial de l’UNESCO.
«Victoire
du gros bon sens.» ~ John
Pineault. maire de l’île
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Mauvaise nouvelle
Mauvaise nouvelle
Laurentides:
des coupes forestières autorisées par Québec menacent une forêt
Michel Saba
La Presse Canadienne
Des citoyens lancent une pétition pour appuyer leur projet d'obtenir un statut d'aire protégée pour le mont Kaaikop, une forêt centenaire des Laurentides. Ils souhaitent ainsi contrer des coupes forestières autorisées par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) et protéger en permanence ce sommet et ses environs.
Québec
peine à atteindre son objectif de transformer 17 % de son territoire en aires
protégées d'ici 2020. À ce jour, il est à mi-chemin et progresse à un rythme
d'un pour cent l'an selon une étude de la Société pour la nature et les parcs
du Canada qui vient d'être publiée.
La
coalition croit que la protection du mont Kaaikop serait une solution simple
qui serait grandement appréciée de la population.
Le maire
de Sainte-Lucie-des-Laurentides, Serge Chénier, estime que les projets de
Québec seront très nuisibles à l'économie de sa région qui dépend de la
villégiature.
Beaucoup
de touristes font de la randonnée pédestre dans la montagne qui a le deuxième
sommet le plus haut des Laurentides, remarque-t-il. «On voit même Montréal»,
souligne le maire.
Ce n'est
pas la première fois que la Coalition Mont-Kaaikop tente d'empêcher des coupes
forestières. En 2013, une pétition contre des coupes avait obtenu 8000
signatures.
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Very very bad news...
Deux
bombardiers américains B-1B ont survolé la péninsule coréenne, dimanche, en
guise de réponse aux récents tirs de missile balistique intercontinental menés
par la Corée du Nord.
Des avions de chasse japonais et sud-coréens ont
rejoint les bombardiers après leur départ de la base aérienne de Guam, dans
l’Océan Pacifique, pour une démonstration de force à l’endroit de Pyongyang.
«Nous
sommes prêts à répondre par la force de façon rapide, mortelle et écrasante», a
indiqué le commandant des Forces aériennes américaines du Pacifique, le général
Terrence J. O'Shaughnessy.
La Corée
du Nord a voulu envoyer un message à l’administration Trump en procédant à deux
tirs de missiles au cours du mois de juillet. Pyongyang a fait savoir qu’elle
était maintenant en mesure de frapper le territoire américain avec l’un de ses
engins balistiques.
(Radio-Canada avec Reuters)
Un psychopathe
de plus à la Maison-Blanche
Si ça continue, ils vont tous se guillotiner
eux-mêmes. Six mois de chaos rocambolesque, de montagnes russes et de paranoïa obséquieuse.
Les journalistes obligés de suivre les péripéties doivent être épuisés.
Autrefois dans les cours, on prenait souvent pour
serviteurs de petits délinquants qui avaient été castrés. À cause de leur connaissance
intime de la vie de la cour, ces eunuques occupaient fréquemment une place
centrale dans les intrigues politiques et sociales, et exerçaient un grand
pouvoir dans les coulisses...
Le nouveau directeur des communications, Anthony Scaramucci, a autant de tact et est aussi diplomate que son embaucheur. L’homme a amorcé sa carrière de financier chez Goldman Sachs avant de devenir patron d’une firme de fonds d'investissement pour des clients richissimes. En 2016 il était en faveur d’Hillary Clinton. Puis soudain il a changé son fusil d’épaule. Sans doute un type très fiable.
Le nouveau directeur des communications, Anthony Scaramucci, a autant de tact et est aussi diplomate que son embaucheur. L’homme a amorcé sa carrière de financier chez Goldman Sachs avant de devenir patron d’une firme de fonds d'investissement pour des clients richissimes. En 2016 il était en faveur d’Hillary Clinton. Puis soudain il a changé son fusil d’épaule. Sans doute un type très fiable.
Quelques citations de l'expert en communication
Scaramucci
says he wants “to fucking kill staffers who leak information to journalists.” (Il
veut «fucking tuer tous les employés qui divulguent de l’information aux
journalistes.»)
Il a aussi déclaré : «Il y a 150 ans, des gens auraient été pendus pour avoir été à
l’origine de telles fuites.» (Hum, il pourrait lui-même être traduit en
justice pour propos haineux et menaces de mort, non?)
«À la suite
de la divulgation de mes informations financières personnelles, ce qui est un
crime, je contacterai le FBI et le département de la Justice.» (Il
disposerait de quelque 85 millions de dollars. Humilié parce que les têtes d’affiche
de la M.-B. possèdent beaucoup plus que lui?)
«Je n’aime
pas ce qui se passe à la Maison-Blanche. Je n’aime pas ce qu’ils font à mon ami
[Donald Trump]. Je n’aime pas ce qu’ils font au président des États-Unis et à
leurs collègues de l’aile ouest.»
“Why
don’t you give me a straight answer?” asked a journalist. And the Wall Street guy replied: “I’m straightly
not answering your question.” (!!!)
“There can be no whitewashing at the
White House”, disait Richard Nixon, un ami du Shah
d’Iran.
Il y a beaucoup de similitudes entre Trump et le
Shah d’Iran. Deux mégalomanes prêts à couper la tête de leurs opposants. Sauf
que Trump n’est pas encore passé à l’acte, il se contente de les expulser du
cabinet. Mais, qui sait si cette démocratie n’est pas en passe de devenir une
dictature...
«Deux choses détruisent un homme
faible : l’argent et le statut. Ça le rend aveugle.» (Un Iranien parlant de Mohammad Reza Pahlavi
et témoin de sa garden-party d’octobre 1971.)
Petite histoire – Le Shah organisa une fête spectaculaire
pour marquer les deux mille cinq cents ans de l'Empire perse. Le campement
titanesque s’étendait sur 64 hectares
au pied des ruines de Persépolis. Voulant créer un oasis au milieu du désert, on
planta 30 cèdres de 5 m de haut et des feuillus, on sema du gazon et des tales de fleurs. Il
fallut deux avions-cargos par semaine pendant plus d’un an pour transporter les
tonnes de terre humide provenant de Paris pour préparer le terrain. Malheureusement
les 50 000 oiseaux-chanteurs moururent trois jours après leur arrivée
faute de s’adapter au climat – 40 degrés le jour et sous-zéro la nuit. Au
centre du site, on aménagea une fontaine.
Outre la tente royale de 68 m par 25 m (ayant requis 37 km de soie), une cinquantaine de tentes luxueuses, notamment équipées de bains et de toilettes en marbre, accommodèrent les soixante monarques, cheikhs et chefs d’état venus du monde entier.
Produits, mets et grands vins, tout venait
de Paris, sauf le caviar. La veille du banquet huit tonnes de nourriture pour
500 convives arrivèrent de Paris. Le personnel du restaurant Maxim’s qui géra les
préparatifs culinaires. Environs 40 chefs et cuisiniers mirent la main à la
pâte. Les trois-quarts du buffet froid furent jetés parce que les invités
étaient repus au point d’exploser. La facture : trois cents millions à
deux milliards de francs suisses (selon les journaux de l’époque).
Au bout de trois jours de festivités, il
restait encore beaucoup de provisions que les soldats iraniens vidèrent dans
les bennes à ordures, ainsi que les bouteilles de vin, les verres, les couverts
et les ustensiles (qui n’étaient pas en plastique...).
Un
étalage de luxe scandaleux, d’autant plus qu'une majorité d'Iraniens vivait
dans la pauvreté et peinait à s’approvisionner en eau potable. Triste quand
même.
D'une façon, on avait mis le couvert pour les futurs G7, G8, G20...
D'une façon, on avait mis le couvert pour les futurs G7, G8, G20...
Étant donné que Trump se fait des ennemis parmi
les chefs d'état du monde entier, je le vois mal les inviter à une garden-party à
Mar-a-Lago pour célébrer son premier anniversaire de présidence. Par contre il
pourrait facilement réunir au moins 25 000 têtes chevronnées de l’industrie
pétrolière/minière et de Wall Street. Menu principal : bœuf texan aux
hormones grillé sur charbon, maïs et patates aux OGM, coleslaw, ketchup Heinz,
bière. Dessert : tarte aux pommes
et cheddar Kraft. Café instantané ou eau Nestlé. (À moins que les gens paient le gros prix, il a tendance à être "cheapette"; mais jamais avec sa famille bien sûr.)
Mar-a-Lago,
la Winter White House du président Trump en Floride :