"Ce qui frappe à la lecture de l'Ancien Testament, c'est le climat général de haine et de violence. Une sourde terreur est présente à chaque page. La menace de ce Dieu sanguinaire et vengeur se fait sentir à chaque ligne. ...
Dans Drunk With Blood: God's Killing in the Bible, Steve Wells a recensé le nombre de meurtres attribués à Dieu. Le despote céleste serait impliqué dans 158 tueries d'amplitudes variables allant d'une seule victime à plus d'un million. En comptabilisant les meurtres dont on donne des chiffres précis dans la Bible, Wells arrive au total de 2 821 364 victimes! En incluant le total approximatif de victimes des tueries, souvent plus retentissantes, mais pour lesquelles on ne peut avancer de chiffres précis (comme le Déluge, le meurtre des enfants égyptiens, etc.), on s'approche probablement de 25 millions de victimes. ...
Un spécialiste du comportement qui se pencherait sur le cas du Dieu de l'Ancien Testament en particulier diagnostiquerait un narcissisme pervers. S'il n'est pas le centre d'attraction, si on le néglige un seul instant, le dénommé Yahvé pète les plombs et passe sa colère sur la pauvre humanité, se vengeant de l'affront en abusant de ses superpouvoirs à travers des actes de vengeance disproportionnés." (Michel Morin, Ne dites pas à ma mère que je suis athée; Perro Éditeur, 2015; p. 124/127)
Et les fidèles croyants s'empressent d'imiter Dieu :
– Irak,
Bagdad, 30 mai 2017. Bilan : plus de 40 personnes tuées et près de 140
blessés. La capitale Bagdad a été frappée par deux
attentats revendiqués par le groupe djihadiste sunnite État islamique (ÉI), qui
résiste aux troupes gouvernementales à Mossoul, deuxième ville d’Irak. Un
troisième attentat suicide a eu lieu dans la soirée à Hit, une ville située à
environ 200 kilomètres à l’ouest de Bagdad.
Le témoignage d’une Québécoise :
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1037056/attentat-bombe-kaboul-consultante-quebecoise-miriam-lindsay-pres-explosion
L’histoire de la planète? Des guerres qui ne se termineront qu'avec l’extinction de l’espèce humaine.
«Depuis qu’il y eu deux hommes sur la terre, cela a été un écœurant spectacle de les regarder agir; cela n’a pas changé depuis et ne changera vraisemblablement jamais. Le plus surprenant dans ce scénario qui se déroule dans un Olympe quelconque et qui a pour personnages de petits dieux qui s’ennuient, c’est que l’actualité y est présente dans ce qu’elle a de plus horrible : la bombe atomique qui a réduit à néant Hiroshima et que les Français viennent d’expérimenter à Bikini. Les petits dieux jouent à la bombe atomique et se bousculent pour mieux voir ‘le spectacle d’annihilation’.» ~ Alexandra David-Néel (Correspondance, 1946)
Pour les gens qui ridiculisent la «théorie du complot», voici la définition du Larousse. Comploter : préparer secrètement une action, en général hostile, néfaste, former des projets secrets, mystérieux; avoir un comportement qui prête à penser qu'on prépare une action dirigée contre quelqu'un, quelque chose; manigancer. Ça existe dans toutes les couches de la société, à petite et grande échelle.
Quelques preuves de plus que la terre fut – et est – souvent gérée par des psychopathes. Voici une liste non exhaustive d’armes conçues par des esprits tordus et machiavéliques, dont certaines furent peaufinées et utilisées.
Le canon à vortex – Les nazis voulaient insérer des explosifs à combustion lente dans les cellules d’orages afin de créer un vortex de petites tornades.
Bombes à l’anthrax – Les Britanniques prévoyaient lâcher sur l’Allemagne nazie des bombes remplies de métal contaminé à l’anthrax.
[Des armes chimiques ont récemment été utilisées en Syrie – chlore et phosphore blanc. Un million de tonnes de bombes chimiques dorment encore dans les océans. De 1917 à 1970, pour se débarrasser des stocks d’explosifs hautement toxiques, les armées des grandes puissances mondiales les ont larguées dans les océans. Les décharges d'armes chimiques sous-marines représentent une véritable menace : des poisons mortels encore actifs s’échappent peu à peu dans la mer, menaçant les pêcheurs, les baigneurs, les poissons et tout l’écosystème. (Documentaire Armes chimiques sous la mer de Nicolas Koutsikas, Eric Nadler et Bob Cohen, France 2013, produit par ARTE) Ne réveillons pas les bombes qui dorment près de la côte atlantique canadienne et dans le fleuve Saint-Laurent...]
Bombes à séismes – Ces bombes britanniques causaient des dommages encore plus terribles lorsqu’elles s’enfouissaient profondément dans le sol.
Le canon à son – Ce canon nazi devait produire un son pur tellement intense qu’il devait être mortel pour les humains dans un rayon de 50 mètres.
[Je n’ai pas oublié les photos et les vidéos d’une violence inouïe lors du G20 à Toronto en 2010, ni la facture de 930 millions de dollars seulement pour assurer la sécurité des 20. Quatre blindés anti-émeute étaient équipés de canons soniques. Citadins, animaux, oiseaux, etc., allaient en subir les effets dans un rayon d’au moins 1,5 km. Le canon émet un son de haute fréquence extrêmement strident qui peut bousiller irrémédiablement le système auditif – il fragmente les osselets de l’oreille moyenne. L’arme policière a servi à disperser les manifestants pour la première fois en Amérique du Nord lors du Sommet du G20 à Pittsburgh en 2009 – Long Range Acoustic Device (LRAD) Ear-Splitting Siren. Faut-il rappeler que pareils engins ont été déployés par les forces armées américaines à Standing Rock.]
«L’arme miraculeuse» – C’est le surnom du canon V3 des nazis, long de 150 mètres, qui devait pouvoir atteindre la Grande-Bretagne à partir du continent européen.
Manipulations climatiques – Les Américains sont soupçonnés d’avoir tenté de détruire à leurs fins le climat de certains pays avec le projet HAARP.
[HAARP (High Frequency Active Auroral Research Program) a toujours eu la réputation de jouer avec les conditions climatiques en vue de créer des bouleversements géopolitiques et économiques. Le programme de recherche sur l’ionosphère est à la fois scientifique et militaire. La station HAARP, située près de Gakona en Alaska, a cessé ses activités en 2013. Un autre site est situé près de l'observatoire d'Arecibo à Porto Rico, et un autre près de Fairbanks en Alaska, la station HIPAS. La station de recherche européenne EISCAT est située près de Tromsø, en Norvège. Une station similaire se trouve en Russie près de Nijni Novgorod, la station Sura.]
Des insectes mortels – L’armée américaine a mené en 1955 l’opération Big Buzz pour tester le taux de survie d’insectes infectés par la terrible fièvre jaune.
[On peut donc légitimement se demander comment se sont propagés les insectes porteurs du virus Zika et du virus du Nile qui s’attaquent aux populations tant animales qu’humaines.]
Le Status 6 – Une fuite du Kremlin a révélé les projets d’un missile sous-marin censé pouvoir détruire des régions côtières entières par contamination radioactive.
La Star Bomba – Cette bombe à hydrogène de 100 mégatonnes a été testée par les Russes une seule fois à la moitié de sa capacité, mais elle a fait des ravages.
Arme à l’antimatière – Pendant la guerre froide, les Américains ont tenté de canaliser l’antimatière pour en faire une arme de destruction massive.
Source : diaporama Sympatico.ca
Moins de bombes et de religions, plus d'éducation!
Extraits de l’ouvrage Les yeux ouverts : entretiens avec Marguerite Yourcenar par Matthieu Galey; Éditions du Centurion, 1980
– C’est le principe de la démocratie que vous condamnez.
– Je condamne l’ignorance qui règne en ce moment dans les démocraties aussi bien que dans les régimes totalitaires. Cette ignorance est si forte, souvent si totale, qu’on la dirait voulue par le système, sinon par le régime. J’ai souvent réfléchi à ce que pourrait être l’éducation de l’enfant. Je pense qu’il faudrait des études de base, très simples, où l’enfant apprendrait qu’il existe au sein de l’univers, sur une planète dont il devra plus tard ménager les ressources, qu’il dépend de l’air, de l’eau, de tous les êtres vivants, et que la moindre erreur où la moindre violence risque de tout détruire.
Il apprendrait que les hommes se sont entre-tués dans des guerres qui n’ont jamais fait que produire d’autres guerres, et que chaque pays arrange son histoire, mensongèrement, de façon à flatter son orgueil. On lui apprendrait assez du passé pour qu’il se sente relié aux hommes qui l’ont précédé́, pour qu’il les admire là où ils méritent de l’être, sans s’en faire des idoles, non plus que du présent ou d’un hypothétique avenir. On essaierait de le familiariser à la fois avec les livres et les choses; il saurait le nom des plantes, il connaîtrait les animaux sans se livrer aux hideuses vivisections imposées aux enfants et aux très jeunes adolescents sous prétexte de biologie; il apprendrait à donner les premiers soins aux blessés; son éducation sexuelle comprendrait la présence à un accouchement, son éducation mentale la vue des grands malades et des morts. On lui donnerait aussi les simples notions de morale sans laquelle la vie en société est impossible, instruction que les écoles élémentaires et moyennes n’osent plus donner dans ce pays [États-Unis]. En matière de religion, on ne lui imposerait aucune pratique ou aucun dogme, mais on lui dirait quelque chose de toutes les grandes religions du monde, et surtout de celles du pays où il se trouve, pour éveiller en lui le respect et détruire d’avance certains odieux préjugés. On lui apprendrait à aimer le travail quand le travail est utile, et à ne pas se laisser prendre à l’imposture publicitaire, en commençant par celle qui lui vante des friandises plus ou moins frelatées, en lui préparant des caries et des diabètes futurs. Il y a certainement un moyen de parler aux enfants de choses véritablement importantes plus tôt qu’on ne le fait.»
– Pour vous, le grand péché du présent, c’est le gaspillage?
– Songez que nous perdons chaque jour, dans le monde, des centaines d’hectares de terre arable. Les régions désertiques augmentent chaque année dans tous les continents. Cela tient à la croissance démesurée des villes, à une culture trop intensive, à des méthodes artificielles qui ruinent la terre et l’épuisent, au trop grand nombre de bétail qui détruit l’herbe, à l’abus de l’eau. Voyez la Sardaigne, par exemple. Les promoteurs se sont emparés de cette île, ils y ont construit des villas ou des immeubles de luxe, avec salles de bains, piscines, etc., et la Sardaigne n’a plus assez d’eau; elle ne peut pas supporter une telle consommation. Il y avait certainement d’autres moyens de remédier à la pauvreté du pays.
– À la clé de tout cela, il y a la surpopulation, autre mal.
– Le pire de tous. L’équilibre ne sera possible que si l’on détruit ces cités artificiellement peuplées et ces monstrueux développements côtiers qui engendrent une forme d’avilissement et de déséquilibre dont la nature même est nouvelle pour nous. Il n’y a pas seulement pour l’humanité la menace de disparaître sur une planète morte, il faut aussi que chaque homme, pour vivre humainement, ait l’air nécessaire, une surface viable, une éducation, un certain sens de son utilité. Il lui faut au moins une miette de dignité et quelques simples bonheurs. Créer des terrains vagues où grouillent des millions d’enfants abandonnés, c’est déshonorer l’espèce.
– C’est la conséquence inévitable de l’évolution.
– Dans ce cas, elle jouerait pour la pensée moderne le rôle de «la volonté de Dieu» chez les croyants les plus obtus! Mais laissons ces abstractions, qui sont à notre époque une des formes favorites de l’imposture, et regardons à nu la cupidité d’une part, la crédulité et l’ignorance de l’autre, qui ont construit ce monde où l’air, l’eau, la terre, les aliments, le silence même, sont pollués; où les gadgets remplacent les réalités; où les tensions et les frustrations causées par une démographie incontrôlée préparent les guerres «absolues» de l’avenir... Trop nombreux dans un sac de farine, les charançons s’entre-dévorent.
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