Pour ceux qui croient encore que les activités humaines n’ont aucune influence sur la nature, le climat et les désastres : le documentaire Inondations : une menace planétaire (et ce n’est pas Nostradamus qui parle).
Le développement urbain le long des grands cours d’eau et de la mer (pour des motifs économiques – au profit des promoteurs) se retourne contre nous.
Plus de 136 métropoles côtières sont menacées d’affaissement – Montréal est sur la liste.
Principales causes?
– Urbanisation frénétique et continuelle malgré les menaces
– Multiplication des gratte-ciels (toujours plus nombreux et plus hauts)
– Bétonisation des métropoles
– Constructions sur des zones artificielles (fonds sablonneux)
– Liquéfaction des sols
– Barrages, détournements de cours d’eau
– Pompage dans la nappe phréatique
– Disparition des mangroves
– Piscicultures
– Surpopulation urbaine
– Changements climatiques
– Et non les moindres : mégalomanie, sociopathie, orgueil, arrogance, avidité.
À voir ou revoir (documentaire complet, 2 :30)
https://www.youtube.com/watch?v=eG6aLDm1c58
Quelqu’un peut-il envoyer le lien du documentaire au maire Denis Coderre?! (Je ne suis pas abonnée à Twitter.)
Je comprends que les gens veulent préserver leurs possessions, mais comme dit le proverbe, «si ça brasse sur le navire, ne t’accroche à rien qui traîne sur le pont»; ta vie est plus importante.
Bilan des inondations, 9 mai 2017
– 171 villes et municipalités sinistrées;
– 10 municipalités en état d’urgence (Deux-Montagnes, Gracefield, Île-Cadieux, Laval, Mandsfield-et-Pontefract, Montréal, Pincourt, Pontiac, Saint-Eustache et Terrasse-Vaudreuil);
– 2733 résidences sont inondées par la crue des eaux;
– 1940 personnes ont évacué leur résidence;
– 486 routes sont touchées par la crue des eaux au Québec.
(Source : Urgence Québec)
Et Moïse qui n'est même pas dans les parages.
L’asphalte et le béton n’absorbent pas l’eau qui bifurque, contourne, dérive. On le sait. Une fois sortie de son lit elle n'y retourne pas. Autrefois, les villes incluaient des cours d’eau (zones naturelles de ruissellement) à ciel ouvert, des chemins de terre, des terres arables cultivées et des espaces de verdure pouvant absorber l’eau.
Que voyons-nous aujourd’hui? Des gratte-ciels collés les uns contre les autres, des parcs de condos et résidences cossues (faux châteaux), des méga complexes commerciaux, des îles créées de toute pièce pour le divertissement (course automobile, spectacles à grand déploiement, jeux, etc.) Et l’on croit qu’on s’en tirera à bon compte.
Au lieu de combattre la nature, il aurait fallu s’y harmoniser. Mais nous sommes trop stupides.
Libérer les rivières souterraines enfouies sous nos déserts de béton citadins, serait un projet révolutionnaire en matière d’environnement. Si les glaciers continuent de fondre aussi rapidement, ce serait un moyen de composer avec les changements géophysiques qui se produiront inévitablement. On a beau essayer de contrôler et d’enclaver l’eau, quand vient la fonte des neiges ou lors de pluies torrentielles (de plus en plus fréquentes et abondantes) les égouts refoulent. Alors, M. Coderre, qui veut remettre Montréal sur la «map» (sic) devrait modifier ses orientations mégalomanes, avant que l’île ne s’effondre. En outre, il y aurait beaucoup d’emplois en perspective, entre autres pour les entreprises d’ingénierie et de construction.
Voyez Patrimoine perdu (exemple d'une ville américaine qui l'a fait) :
http://situationplanetaire.blogspot.ca/2015/02/patrimoine-perdu-les-rivieres-sous-les.html
Documentaire Rivières perdues
http://www.catbirdproductions.ca/2010/04/22/lostrivers/?lang=fr
http://rivieresperdues.radio-canada.ca/
«Parce qu’on ne ressent que très peu les effets des changements climatiques, un nombre de plus en plus important de gens croient que toute cette histoire, pourtant 1000 fois expliquée et prouvée, est une arnaque : «Nous ne vivons pas dans nos quartiers et villages des tremblements de terre, des ouragans et des inondations chaque année!» L’ennemi avance lentement, mais sûrement. Il ronge le rocher, il monte de quelques millimètres par année, il repousse de plus en plus les limites, il avance doucement. Il avance… rapidement dans les faits.» ~ Gérald Filion (Blogue économique, ICI Radio-Canada)
Alors, que se passera-t-il au Canada?
Cet article a été écrit avant la conférence de Paris... et rien de concret n’a été fait. Il ne faut surtout pas compter sur les États-Unis et le Canada – des cancres en écologie! Nous souffrons de glaucome environnemental.
Votre ville est-elle menacée par la montée des océans?
(Vancouver, Québec, Montréal, Est du Québec, Halifax)
Le monde que nous connaissons pourrait changer. La montée des océans, l'un des effets les plus inquiétants du réchauffement du climat, est déjà en cours. Des pays insulaires craignent de disparaître. Mais qu'en est-il du Canada? Serons-nous épargnés? Aucunement. Tour d'horizon des régions qui pourraient écoper.
Un texte de Gaétan Pouliot
La température du globe devrait augmenter de 4 degrés Celsius d’ici la fin du siècle si on ne fait rien pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre. À long terme, cela signifie une montée des océans de près de 9 mètres, selon les calculs de chercheurs. Cela menacerait d’inonder les territoires où vivent actuellement plus d’un million de Canadiens.
Ce scénario n’est pas une fatalité. Lors de la conférence de Paris sur le climat, la communauté internationale tentera d’en arriver à une entente afin de limiter le réchauffement à 2 degrés. Cela provoquerait tout de même une hausse moyenne des océans de 4,7 mètres!
Qu'est-ce qui cause la montée des mers?
Le réchauffement des eaux de surface des océans provoque un phénomène que l'on appelle la dilatation thermique. Lorsqu'elle se réchauffe, l'eau prend de l'expansion. À cela s'ajoute la fonte des glaces continentales du Groenland et de l'Antarctique qui se retrouvent soudainement dans les océans, alors qu'elles reposaient auparavant sur la terre ferme. Ces phénomènes sont responsables de la montée des mers.
Et Montréal?
Les marées du golfe du Saint-Laurent ne remontent pas jusqu'à la métropole québécoise, ce qui la protégera de la montée des mers. Le niveau du fleuve pourrait même diminuer, en raison d’une baisse des Grands Lacs et du débit de la rivière des Outaouais. Mais Montréal n'est pas à l'abri de tout danger. La ville sera touchée de multiples autres façons par le réchauffement de la planète.
Les mers montent, le Canada aussi!
Lors de la dernière période glaciaire – il y a plus de 10 000 ans –, le Canada était recouvert par deux énormes glaciers. Leur poids écrasait le sol. Depuis le retrait de cette glace, la masse terrestre se soulève tranquillement, comme un oreiller de plumes aplati par votre tête tout une nuit. C'est ce qu'on appelle le rebond postglaciaire. Aujourd'hui, une grande partie du Canada se soulève, réduisant l'impact de la hausse du niveau des mers. Par contre, la Nouvelle-Écosse, l'Île-du-Prince-Édouard, les Îles-de-la-Madeleine et le Grand Vancouver ne profitent pas du rebond postglaciaire. Ces régions s'enfoncent plutôt dans le sol, accentuant la montée de la mer.
Le Canada, tout comme le reste du monde, est à la croisée des chemins. Selon l’équipe de chercheurs de Climate Central, une hausse de 4 degrés veut dire que la montée des eaux submergerait, à long terme, les territoires où vivent actuellement près de 627 millions de personnes dans le monde. Si la communauté internationale stoppe la hausse des températures à 2 degrés, ce nombre baissera à 280 millions de personnes.
La Chine, l'Inde et le Bangladesh figurent en tête de liste des pays qui seront touchés. Mais le Canada sera aussi affecté et doit se préparer à la montée des océans.
Article intégral incluant les deux scénarios pour le Canada sur des cartes élaborées par le groupe américain Climate Central. (Climate Central est une organisation sans but lucratif qui regroupe des spécialistes du climat et des journalistes scientifiques.)
http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/special/2015/12/climat-rechauffement-montee-des-eaux/
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