InfEAU spéciale – Un dépotoir nucléaire menace l’eau de la rivière des Outaouais. Un promoteur privé, Laboratoires Nucléaires Canadiens, veut aménager dès l’an prochain un immense dépotoir nucléaire d’un million de mètres cubes au milieu d’un marécage à 1 km de la frontière du Québec. Le site proposé n’est pas adapté pour l’entreposage à long terme de déchets radioactifs, vu son emplacement. Ce marécage se draine dans la rivière des Outaouais qui approvisionne en eau potable Ottawa, Laval et la couronne nord de Montréal. De plus, le site proposé est situé sur une ligne de faille majeure au-dessus d’un substrat rocheux poreux et fracturé. Cette «installation de gestion des déchets près de la surface» devrait recevoir 10 000 mètres cubes de déchets très dangereux. Le promoteur, un consortium de sociétés multinationales à but lucratif, a éliminé toutes les options plus sécuritaires sous prétexte qu’elles coûteraient des dizaines ou des centaines de fois plus chères et qu’elles ne pourraient pas être opérationnelles dès 2020, comme l’a exigé le gouvernement.
http://eausecours.org/2017/05/infeau-speciale-un-depotoir-nucleaire-menace-leau-de-la-riviere-des-outaouais/
Fuites des installations de mazout résidentielles – Souvent en tentant de soulever les citernes de la crue des eaux, les raccordements cèdent pouvant laisser fuir de petites quantités mais aussi la vidange complète du réservoir. Quantités impossibles à déterminer sur l'ensemble du territoire. (Lacs et rivières du Québec où il y a eu des inondations.)
«Il [l’homme] a aussi inventé une industrie dont les rejets amènent aujourd'hui une foule des scientifiques à hisser le drapeau rouge d'un dérèglement climatique d'origine anthropique majeur. Ce crachat envoyé dans l'air risque d'emporter le cracheur en retombant, ce qui serait la chronique d'une existence qui a commencé et qui s'est terminé par un bouleversement climatique.» ~ Boucar Diouf (Rendez à ces arbres ce qui appartient à ces arbres)
Folie institutionnalisée et crise existentielle de l'humanité
Steve Bhaerman (18 décembre 2013)
«Je sais ce que vous pensez. Je propose un monde sain – je dois être fou.»
Le Japon vient de rendre la réalité illégale.
Eh bien, peut-être que j'exagère, juste un peu. La réalité a toujours le droit d’exister au Japon – c'est juste illégal d'en parler. Selon la nouvelle loi sur les secrets d'état – heureusement très impopulaire – il est illégal de dénoncer (et de rapporter les fuites des dénonciateurs), et l’acte est passible de dix ans de prison!
Si cette loi a été adoptée pour empêcher les «secrets d'état» d'être transférés aux «ennemis», il est beaucoup plus probable que le lot actuel de secrets d'état serve à couvrir la méga-catastrophe de Fukushima, et que les ennemis soient le peuple japonais lui-même et les gens de partout ailleurs. Ainsi, tandis que TEPCO peut continuer à laisser fuir le poison des matières radioactives dans l'océan, les journalistes ne peuvent pas laisser fuir des informations à ce propos.
Bienvenue dans le monde de la folie institutionnalisée où les médias officiels, vendant des histoires officielles, insistent pour que nous ignorions ce que nous disent nos yeux, nos oreilles et nos sens – sans mentionner les rapports internationaux sur l'augmentation du niveau de radiation en Alaska et en Californie, ni la mystérieuse et massive extinction des étoiles de mer dans le Pacifique.
Heureusement, nous pouvons compter sur des organisations telles que Project Censored qui publie des nouvelles plus e, et sur le respectable écologiste David Suzuki qui nous sert de sombres avertissements.
En effet, plusieurs parmi ceux qui restent en état d’alerte voient la catastrophe de Fukushima comme ce qui pourrait être le début de la fin de la vie humaine sur terre, et même plus probablement comme l'effondrement de la civilisation telle que nous la connaissons.
Bien qu'il existe des gens qui extraient un «jus» étrange des récits de catastrophes, je ne suis pas l’un d’eux. Et... je ne suis pas non plus disposé à mettre la tête dans le sable et à prétendre que ce qui est fou est en quelque sorte sain. Voici mon évaluation sérieuse de la situation : l'humanité vient de recevoir des résultats de laboratoire alarmants qui indiquent que nous sommes atteints d'une grave maladie pouvant s'avérer fatale si nous n’agissons pas collectivement dès maintenant.
Nous pouvons nous demander si les dirigeants du monde ne sont pas hébétés et confus, ou s'il n’y a pas un effort concerté en vue de contrôler et droguer la population de façon appropriée dans son processus de mort pour «le temps qui reste». De toute façon, maintenant, il appartient aux peuples du monde entier de choisir : voulons-nous vivre, ou voulons-nous mourir tranquillement?
Je ne dis pas cela à la légère.
Personne ne veut dire à ses enfants et petits-enfants «Je suis désolé de tout ça. Je suppose que nous avons laissés avec des défis menaçants dans un monde de plus en plus toxique et appauvri. Mais ne vous inquiétez pas. Vous pouvez toujours regarder la téléréalité pour éviter de regarder la réalité.»
Oui, la crise est une occasion d'évoluer. Et... la fenêtre ne restera ouverte qu’un certain temps. Lorsque la fenêtre sera fermée, eh bien... il sera trop tard.
La crise existentielle de l'humanité
L’humanité connaît une véritable crise existentielle, très tangible. Nous sommes en train de décider si nous voulons vivre ou non. Comme nous sommes de plus en plus nombreux à naviguer dans ce passage évolutif, nous devrons commencer à nous percevoir comme les cellules d'un organisme. Après avoir passé les derniers 5 000 ans à mettre l'accent sur la survie du plus fort (nous savons tous que le darwinisme social date d'environ 4 850 ans avant Darwin), nous devons maintenant passer au mode adaptation et ajustement. Si nous nous ajustons au réseau de la vie, nous survivrons et prospérerons. Pas d’ajustement, pas de survie. Et pour ceux qui s’inquiètent des coûts financiers reliés à ces changements fondamentaux, voici une sombre mise en garde : si l'humanité s'éteint, il n’y aura pas de PIB!
J'admets avoir eu des pensées sombres la semaine dernière en apprenant que les étoiles mer mouraient, que les niveaux de radiation étaient élevés sur la côte ouest (où je vis), et que les dangers croissants étaient dus à la mauvaise gestion du «nettoyage» de Fukushima. [...]
Nous devons maintenant faire face à ce terrible pronostic avec lucidité, sensibilité, conscience, courage et ingéniosité. [...] Nous devons maintenant (collectivement et individuellement, bien sûr) faire face à nos démons, et travailler ensemble pour surmonter les obstacles. Cela signifie jouer un jeu totalement différent, et bien que l'issue du nouveau jeu reste indéterminé, nous savons que l'ancien jeu mène à la mort. [...]
Le grave pronostic requiert un changement évolutif. Nous devons nous rassembler avec la «ferme intention» d'utiliser notre intelligence collective intelligemment, et nos ressources avec ingéniosité. Nous disposons des moyens technologiques pour mobiliser le village global. Cependant, nous avons besoin de la collaboration et de la bonne volonté de tout un chacun. [...]
Notre civilisation a perdu ses amarres spirituelles et elle qui insiste sur le fait que seul le monde matériel est «réel», de sorte que nous éprouvons une profonde peur de la mort. Un peu de bon sens à cet égard se manifeste à travers une conscience élargie du processus de la mort. Néanmoins, les héroïques interventions de fin de vie, restent les formes de médecine les plus coûteuses et futiles.
Et... avec le changement d'histoire, l'un des marqueurs pour surmonter les conditions qui menacent la vie est d'avoir une raison de vivre. Alors, que se passerait-il si l'humanité choisissait un futur dans lequel elle aimerait vivre? Sérieusement. Et l’on proposait une orientation positive et proactive pour l'humanité, un vecteur pointant vers plus de santé, de bien-être et de santé mentale?
Les entreprises rédigent des énoncés de mission, tout comme les individus qui veulent réaliser «un projet». Et si les collectivités, les nations et même l'ensemble de notre communauté humaine exprimaient ce qu'elles cherchent à apporter au monde? N'est-il pas logique que chaque région, chaque état, chaque nation ait quelque chose qu'il fait ou crée mieux que quiconque? Que se passerait-il si un ou deux ou trois milliards d’individus déclaraient qu'ils choisissent un monde où tous pourront survivre?
Ensuite, pourrions-nous créer une véritable structure et faire quelque chose pour démontrer sa faisabilité?
Il y a environ 70 ans, les États-Unis ont réuni les plus grands scientifiques et des ressources pour un projet secret, le projet Manhattan, en vue de construire les premières armes de destruction massive avec l'énergie nucléaire.
L'humanité, aujourd'hui, pourrait-elle utiliser ses ressources actuelles et créer de l'énergie non polluante, renouvelable, et si abondante que l’armée n’aurait pas besoin de la défendre? [...] Imaginez si cela était fait sans le contrôle d'un gouvernement ou d'une société unique, mais simplement par une nouvelle entité qui aurait énoncé sa mission et rassemblé les ressources nécessaires.
Le temps est venu. Et... ce ne sera possible que par l'intermédiaire de notre conscience collective, de notre intention et de notre orientation pratique. Sachons reconnaître que l'évolution suit son cours. Sortons de l'apathie et du désespoir. Utilisons les mauvaises nouvelles provenant du Japon et de l'Océan Pacifique comme un carburant pour nous propulser vers un destin et un environnement sains pour toutes les espèces.[...]
http://notesfromthetrailblog.com/
Aucun commentaire:
Publier un commentaire