13 mai 2017

SOS en morse : … - - - …

Au nom du Père et du Fils. Amen.
(Photomontage : auteur inconnu)  


En 1980, Pierre Elliott Trudeau donnait son accord à la mise en place du Programme énergétique national destiné entre autres à promouvoir l'autosuffisance pétrolière du Canada tout en favorisant des bas prix. Ce programme comprenait également la nationalisation des actifs canadiens de cinq entreprises pétrolières dont Gulf, British Petroleum et Fina. L'entreprise fut fondée sous le nom de Pétro-Canada. 
   Remontons dans l’histoire : Pierre E. Trudeau nait en 1919, peu de temps après que son père eut fondé l’Automobile Owner’s Association. Le réseau de stations-service Champlain de son père prospère jusqu’à ce qu’il le vende pour la somme de 1,4 million de dollars à l’Imperial Oil. À partir de ce moment, les Trudeau peuvent vivre dans un confort financier.

Compte tenu de l’attitude de Justin Trudeau face au gaz de schiste de l’Alberta et aux pipelines, on est en droit de se demander s’il n’est pas indissolublement lié, de par son héritage, aux pétrolières. 

J’ai malheureusement omis de noter la source de l’extrait suivant.

Pierre Fortin, professeur émérite  
Département des sciences économiques
Université du Québec à Montréal, 2010


«J’ai confiance que les Canadiens français rateront encore une fois le tournant.» ~ Pierre Elliott Trudeau (janvier 1960)

En 1960, l’État était porteur de tous nos espoirs. Aujourd’hui, devenu omniprésent, il est source de beaucoup de frustration. Les viaducs s’effondrent, un trop grand nombre de nos enfants décrochent encore de l’école, l’accès aux soins de santé est aléatoire, les milliards pour la santé semblent disparaître dans un trou noir, les grands projets de construction sont lents à démarrer et, une fois lancés, coûtent trois fois plus cher que prévu.

Ces ratés multiples font percevoir l’État comme une grosse machine sans âme, sous-performante, étouffée par des bureaucraties administratives, syndicales et professionnelles qui se bloquent mutuellement. On a l’impression que les groupes d’intérêts ont kidnappé le gouvernement, chacun cherchant à extraire le maximum d’avantages de l’État en faisant payer le reste de la collectivité.

Ce que nous avons à faire désormais est assez évident. Si nous voulons sortir de ces crises financières à répétition et bien nous préparer au changement démographique qui est imminent, il est clair que nous devrons revoir en profondeur nos façons de faire en santé, en éducation et en gestion des infrastructures. Il faudra mieux protéger l’État contre les vautours, défaire les monopoles qui nous étouffent et privilégier partout l’émulation, puisque le seul moyen d’être forcés à l’excellence, c’est d’être mis au défi par d’autres qui font aussi bien ou mieux que nous.

IStockphoto

Faisons payer les cracheurs de carbone
Pierre Fortin ǀ L’actualité, le 2 mai 2017

Nous avons le choix entre mal ou pire : ou bien nous payons maintenant pour arrêter le réchauffement du climat, ou bien nous refusons de payer, la planète va cuire, et nos enfants devront payer encore plus cher.

Article :
http://lactualite.com/lactualite-affaires/2017/05/02/payer-pour-cracher-du-carbone-est-incontournable/

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Pretty impressive that the Dakota pipeline is starting to leak before it's even fully up and running. https://twitter.com/billmckibben

Tap: https://www.theguardian.com/us-news/2017/may/10/dakota-access-pipeline-first-oil-leak?CMP=share_btn_tw

Et pendant que nous dormons au gaz...

Caricature de Serge Chapleau; le 2 mai 2017, La Presse

Le Laboratoire national de Hanford n'est que l'une des parties du vaste Complexe nucléaire militaro-industriel sur la rive du fleuve Columbia. Photo: United States Department of Energy.

Les biologistes de Hanford nourrissaient des moutons avec une nourriture radioactive. Puis, ils mesuraient la radioactivité thyroïdienne des moutons expérimentalement contaminés. USGov-DOE (work of the U.S. federal government). Dégueulasse. On a aussi utilisé les gens des îles Marshall pour tester les effets radioactifs des bombes nucléaires lancées à  proximité.  

Mardi le 9 mai 2017. L'état d'urgence a été déclaré au complexe nucléaire de Hanford, au centre-sud de l'État de Washington, aux États-Unis, après qu'un tunnel d'entreposage de wagons chargés de déchets nucléaires se fut partiellement effondré. 
   L'accident s'est produit dans une installation connue sous le nom de PUREX, a précisé Randy Bradbury. Celle-ci est située au milieu du vaste complexe nucléaire de Hanford dont la superficie est de 1500 kilomètres carrés, soit trois fois la grandeur de l'île de Montréal. Hanford se trouve près de Richland, à quelque 300 kilomètres au sud-est de Seattle. 
   Une source affirme que les équipes qui effectuent des travaux routiers à proximité ont pu provoquer des vibrations qui ont conduit à l'effondrement. Un message a été envoyé à tout le personnel pour qu'il «sécurise la ventilation dans le bâtiment» et qu'ils «s'abstiennent de manger ou de boire».
   Durant des décennies, le complexe de Hanford a fabriqué du plutonium pour les armes nucléaires, notamment pour la bombe lancée sur Nagasaki, au Japon. C'est aujourd'hui le plus grand dépôt de déchets radioactifs des États-Unis. Le complexe renferme environ 211 millions de litres de déchets stockés dans des réservoirs souterrains. Certains réservoirs remontent à la Seconde Guerre mondiale et ont des fuites.

Hanford Nuclear Waste Site.
An emergency at a sprawling nuclear waste site located near a major river in Washington state led federal officials to order hundreds of workers to take shelter Tuesday morning. The collapse of a tunnel at the Hanford Nuclear Reservation, located 170 miles southeast of Seattle, follows years of allegations of ignored safety concerns, whistleblower retaliation and obstruction of government investigations.

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What the World Would Look Like if All the Ice Melted
National Geographic

En bleu plus pâle : zones touchées.

If we keep burning fossil fuels indefinitely, global warming will eventually melt all the ice at the poles and on mountaintops, raising sea level by 216 feet. Explore what the world’s new coastlines would look like. 
   The maps here show the world as it is now, with only one difference: All the ice on land has melted and drained into the sea, raising it 216 feet and creating new shorelines for our continents and inland seas.
   There are more than five million cubic miles of ice on Earth, and some scientists say it would take more than 5,000 years to melt it all. If we continue adding carbon to the atmosphere, we’ll very likely create an ice-free planet, with an average temperature of perhaps 80 degrees Fahrenheit instead of the current 58.

Voyez les cartes par continent : http://www.nationalgeographic.com/magazine/2013/09/rising-seas-ice-melt-new-shoreline-maps/

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Citations du jour :

«La plupart de mes problèmes n’ont pas de solution; ou bien les solutions sont pires que les problèmes eux-mêmes.» ~ Ashleigh Brilliant

“To be sure of winning, invent your own game, and never tell any other player the rules.” ~ Ashleigh Brilliant (Try to take one day at a time...)

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