11 mai 2016
«L'écologie faudrait l'enseigner»
Photo : Chris Westwood / The Sun. “Stop destroying my home!”
Vidéo : réalisation, photographie et montage par Ken Webb
Les Ours Blancs (2012), CharlÉlie Couture, album Fort Rêveur
Tant de poussière dans la lumière
Tant de nitrate dans les rivières
Tant de poissons sortis de la mer
Tant de fruits, en hiver
Tant de conteneurs sur le quai
Tant de richesses accumulées
Tant d'opinions manipulées
Tant de charges à supporter
Abondance, à outrance
Trop de tout d'un côté
Pénurie et carence
Trop de rien de l'autre côté
Nous sommes tous, des ours blancs
Nous sommes tous, des ours blancs
Tant de produits fabriqués
Tant d'inventions dépassées
Tant d'animaux empaillés
Tant de gorilles dépecés
Tant de grands arbres abattus
Pâte à papier qu'on ne lit plus
Tant de gâchis dans les poubelles
Tant de caprices existentiels
Abondance, à outrance
Trop de tout d'un côté
Pénurie et carence
Trop de rien de l'autre côté
Nous sommes tous, des ours blancs
Nous sommes tous, des ours blancs
À l'école c'est logique
L'écologie faudrait l'enseigner
Réapprendre la grammaire de l'eau, de l'air ou de la lumière
D'un côté la misère de ceux qui retournent la terre
De l'autre la loi des marchés et d'utopie de l'égalité
Oh les grands mots brandis comme des étendards;
Fraternité, Égalité, Solidarité
Si seulement on pouvait y croire
Abondance, à outrance
Trop de tout d'un côté
Pénurie et carence
Trop de rien de l'autre côté
On préfère le nier
Feindre de l'ignorer
Trop d'excès d'un côté
Et de l'autre pas assez
Nous sommes tous, des ours blancs
Tous, des ours blancs
Note biographique
... Depuis plus de 30 ans, CharlÉlie poursuit une démarche vers ce qu’il définit comme «l’Art Total», attitude globale consistant à trouver des interconnexions entre les formes d’expressions de l’Homme que sont l’Écriture, l’Image et la Musique.
Après l’album ImMortel produit par Benjamin Biolay et sorti en 2014, il part en Louisiane, un rêve qui l’habite depuis longtemps. Il s’installe dans le Bayou, dans le mythique Dockside Studio, et co-produit avec Karim Attoumane un nouvel opus.
Il s’entoure des musiciens de Lafayette, Accordéon, mandoline, fiddle, washboard (le «frottoir»), harmonica («la musique à bouche»), sax, trompette et tuba scandent 13 chansons, en français et en anglais. Zachary Richard, natif du lieu, vient mêler sa voix à celle de CharlÉlie sur deux titres, ainsi que les Lost Bayou Ramblers, sur une reprise de The House of the rising sun.
http://www.charlelie.com/biographie-2/
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