20 mai 2016

Ces fameuses calèches «patrimoniales»

24 mai 2016. Au nom de mes amis les chevaux, MERCI à M. Coderre!
Que les calèches et la torture imposée aux chevaux soient bannies à Montréal pour toujours! 

Give the World the Best You Have

People are illogical, unreasonable and self-centered;
Love them anyway.

If you do good, people will accuse you of selfish, ulterior motives;
Do good anyway.

If you are successful, you win false friends and true enemies;
Succeed anyway.

The good you do today, will be forgotten tomorrow;
Do good anyway.

Honesty and frankness make you vulnerable;
Be honest and frank anyway.

Give the world the best you have to give and you get kicked in the teeth;
Give the world the best you have anyway.

~ Ken Keyes


Image : Stefanie Lateghan

Diable que nous sommes arriérés!

Un des arguments pour maintenir l’industrie des calèches à Montréal est qu’elles font partie du patrimoine. Le second argument concerne les pertes d’emploi – les cochers se prétendent incapables de faire autre chose pour gagner leur vie (!). Éliminer des coutumes barbares suppose qu’on élimine les emplois corrélés. Et c’est une bonne occasion d’en créer de plus conscients. Au cas où le maire Denis Coderre l’ignorerait, désormais le patrimoine n’inclut pas les animaux car la nouvelle loi sur leur statut stipule qu’ils ne sont pas des objets!

Suggestions :
1. Les ex-cochers pourraient utiliser des tuk-tuk à pédales – avec option moteur quand la charge est trop lourde (étrangement, les passagers des calèches sont souvent obèses) 
2. Les touristes pourraient visiter la ville en vélo Bixi.
Les deux possibilités sont excellentes pour garder la forme et un poids santé!






Tuk-tuk

Plus sérieusement, il est complètement insensé de «stationner» des chevaux sur le pavé pendant des heures au milieu de parcs de voitures. Les calèches doivent disparaître de notre ville polluée au gaz – on pourra les exposer dans un quelconque musée d’horreurs patrimoniales.

«Des véhicules du 18e siècle n’ont pas leur place dans une ville congestionnée du 21e siècle, où il peut survenir divers accidents à tout moment.»
(Anti-calèches defense coalition, ACDC)

Paris, Toronto, Beijing, Londres, Reno, Santa Fe, Las Vegas, Palm Beach et d’autres grandes villes ont enrayé l’industrie des calèches dans les zones urbaines et celle-ci est dénoncée à plusieurs endroits dans le monde. Bogotá et Mumbai ont emboîté le pas en 2012. Israël a banni les calèches des rues et des autoroutes, jugeant cette pratique impitoyable. (Si Beijing et Las Vegas l’ont fait, Montréal devrait être capable...) 


Imaginez une grosse moto rutilante qui démarre subitement dans un vacarme d’enfer à côté d’un cheval. Faudrait-il s’étonner qu’il s’emballe? Ce genre d’incident s’est produit à côté de moi l’autre jour. J’ai sursauté si violemment que j’ai craint une crise cardiaque. Et l’idée que le conducteur allait peut-être s’enrouler autour d’un poteau m’a effleuré l’esprit deux secondes; mais la compassion a pris le dessus... 
    Sommes-nous obligés d’endurer la puanteur, le vacarme et la violence de gens hyper égoïstes et immatures? Non. Les animaux non plus. Je ne comprends pas qu’en 2016 on débatte encore sur la question. Justice comes when enough is enough.
    «Vieux-Montréal. Smog californien, 30°C (35° avec l’humidex). En cette fin d’après-midi, une accumulation de chaleur palpable s’échappe de l’asphalte, les émanations d’oxyde de carbone sont à leur maximum et l’odeur d’essence nous remplit narines et poumons. Des chevaux à moitié morts, en sueur, la langue pendante, vacillent sur leurs sabots mal ferrés, les pattes meurtries, voire sérieusement endommagées, sans parler des flancs usés et abimés par les attelages de bois ou de métal. Du bruit, du bruit, que du bruit, et des œillères pour ne pas paniquer. (...) On expose sans pitié les chevaux, des animaux particulièrement sensibles et peureux, au stress du trafic urbain. Un stress que beaucoup de conducteurs, assis dans leurs autos climatisées, ne sont même pas capables de gérer sans rage au volant!» Article intégral :
http://situationplanetaire.blogspot.ca/2015/07/les-caleches-en-ville-une-institution.html

Pendant que le cocher est assis à l'ombre, le cheval attend, "stationné" en plein soleil. Ces gars-là prétendent "aimer" leurs chevaux...




Les photos de cet article me scient en deux, me crèvent le cœur, parce que j’aime les chevaux pour ce qu’ils sont, des êtres vivants qui méritent une vie digne; ce ne sont pas des utilitaires ou des commodités touristiques. Je les publie malgré ma répulsion parce que l’ignorance – involontaire ou crasse – me décourage.

Source des photos : https://www.facebook.com/anticalechedefensecoalition/

Citation d’Elizabeth Forel, militante anti-calèches de la ville de New York : «Les chevaux ont toujours été des victimes. On les amène tout bonnement à la guerre, ou on les tue au travail; on les utilise comme des jouets dans les rodéos, dans les courses ou dans l’industrie inhumaine des calèches urbaines.» 
    La congestion dans les rues causée par la surabondance de véhicules motorisés, particulièrement dans le secteur du Vieux-Montréal, engendre des maladies respiratoires chez les chevaux. 
    Les cochers les plus acharnés font le plus d’argent – plus le cheval travaille d’heures, plus il est rentable. 
    Le 30 octobre 2012, selon des témoins, le cheval de calèche, Black Jack, se serait effondré et le cocher lui aurait asséné des coups de pieds alors qu’il était encore à terre. 
    Les chevaux doivent tirer des charges très lourdes pendant de longues heures, car les cochers ne respectent pas la réglementation en vigueur et/ou, celle-ci n’est pas appliquée par la Ville de Montréal. 
    Ces nobles et intelligents animaux méritent une vie meilleure où ils peuvent vivre dans leur environnement naturel. (ACDC)


20 avril 2016 – Collision entre une calèche en mouvement (sans cocher) et une voiture, dans le quartier Griffintown de Montréal. La vidéo montre un cheval blanc heurté par une berline foncée, à l’angle des rues Peel et Wellington. Sous la force de l’impact, la calèche vacille, tandis que les pattes avant du cheval fléchissent. La bête passe bien près de se retrouver au sol, mais parvient tout de même à poursuivre son chemin. (Journal de Montréal)



Septembre 2015 – La jument, Cinderella, a paniqué sur la rue Saint-Paul. En trois semaines au moins trois chevaux ont paniqué dans le Vieux-Montréal. Grâce à Yannick Lachapelle pour la photo et à Audray Metcalfe pour le témoignage, nous pouvons documenter l'incident :
   Aujourd'hui, j'ai été témoin de quelque chose d'horrible qui me hante et m'empêche de dormir ce soir. Peut-être anodin pour vous, mais moi, ça m'a secouée. Alors que j'étais au coin McGill et St-Paul dans le Vieux-Montréal, un cheval s'est fait frapper et renverser alors que son cocher insistait pour le faire tourner sur une lumière ROUGE! J'ai tout vu, et le cheval s'est retrouvé au sol, les 4 pattes en l'air. Je suis sortie de ma voiture à toute vitesse pour lui porter secours. Le cocher n'a rien fait pour le rassurer et ne lui a démontré aucune marque d'affection (normal puisque pour lui ce n'est qu'un objet) quand je lui ai dit poliment que son cheval méritait de prendre un break pour la journée puisqu'il devait avoir mal, il m'a froidement répondu, et je cite : «Pas besoin de break, il va continuer de travailler! Tu vois bien qu'il est maintenant debout?! Alors mêles-toi donc de tes affaires toé!»
   Ensuite il l'a attaché à un poteau pour le laisser moisir là pendant qu'il allait donner de la marde au conducteur.
   Voilà à quoi ressemble le traitement réservé aux chevaux de calèche, en plus d'être dans le trafic entourés de voitures qui klaxonnent, à marcher toute la journée sans eau, nourriture, peu importe la température. Puis ce n'est pas le premier incident du genre en peu de temps. C'est absolument inacceptable qu'on se serve d'eux comme ça, juste pour une tradition débile de touriste. Honte à nous! 
   Faut que ça change, et si vous connaissez des journaux ou médias que ça pourrait intéresser, je me ferai un plaisir de leur raconter la version longue de mon témoignage d'aujourd'hui... parce que là je vous épargne tous les détails qui ont suivi. Partagez svp, faut en parler. La photo est après l'incident, alors que le pauvre attendait encore après son poteau, sans l'attention de personne.

~ Audray Metcalfe (ACDC) 


Juillet 2015– À 17h50 aujourd'hui à l’angle des rues Notre-Dame O. et Peel, j'ai vu quelque chose d'horrible. Ce cheval a glissé sur les plaques de métal, souvent utilisées dans les zones de construction de Montréal. Le pauvre cheval paraissait horrifié, épuisé, et à chaque fois qu'il essayait de se relever, il glissait et retombait. Honnêtement, il ressemblait à Bambi sur la glace.
    Heureusement il y avait quelques bons samaritains et des policiers bienveillants qui essayaient d'aider le cheval mais sans beaucoup de succès. J'ai des questions à poser à Montréal...
1) Pourquoi une calèche à l'heure de pointe, à l'une des intersections les plus achalandées de la ville?
2) il faisait 28 degrés à l'extérieur (34 degrés avec l'humidité). N'est-ce pas considéré comme de la cruauté envers un animal? 
    J'en ai marre de voir ces calèches dans ma ville. 
    Je ne sais pas s’il a été blessé ou non, mais je l’ai vu tomber environ 5 fois avant qu’on commence à évacuer les voitures du bouchon... Il n’était pas du tout en bon état, il était affolé et soufflait très fort. 
    Veuillez transmettre ces photos au maire Coderre et demandez-lui qu’on accorde aux chevaux de Montréal une retraite dans un pâturage, leur habitat naturel.
Envoyez à msg : https://www.facebook.com/denis.coderre

~ Tara Schulz (via eye witness) #notaproudmontrealer (ACDC)

STOPCALECHES

AGISSONS DÈS AUJOURD’HUI POUR FAIRE EN SORTE QUE L’INTERDICTION DES CALÈCHES SOIT PERMANENTE!

Aujourd'hui, le maire de Montréal, Denis Coderre, a interdit pour un an les calèches à Montréal.

Bien que ce soit une bonne première étape, une interdiction permanente est la vraie solution avec un plan d’action pour bannir les calèches que donnerait à la ville de Montréal la chance de travailler avec les propriétaires de chevaux, en collaboration avec la SPCA de Montréal et des sanctuaires pour chevaux, pour placer ceux-ci dans un foyer aimant et leur donner une retraite bien méritée. La SPCA de Montréal possède un large réseau de maisons d’accueil et de sanctuaires pour chevaux, et serait plus qu’enchantée d’aider au placement de ces chevaux de calèche, comme nous avons déjà fait pour certains individus dans le passé : http://www.spca.com/?p=4137&lang=fr

Joignez la SPCA de Montréal en faisant parvenir une lettre au maire afin que l’interdiction des calèches devienne permanente dans notre ville et ainsi, mettre fin à la souffrance ces chevaux! Rendez-vous sur :
http://www.spca-mtlaction.com/caleches/?g=c1&lang=fr  

Ensemble, nous mettrons terme à cette industrie archaïque, cruelle et dangereuse. ‪#‎stopcaleches


À voir : le Domaine équestre ÉquiLibre (France). Un paradis pour les chevaux, sans fers et sans mors, libres, sur plus de mille hectares au coeur des Pyrénées 
http://www.equi-libre.fr  

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