La fillette de 9 ans a tué par accident un instructeur lors d'une leçon de tir au fusil mitrailleur. (!!!) Comment vivra-t-elle avec ce traumatisme une fois qu’elle aura vraiment pris conscience des conséquences du geste? Hum…
Aide-mémoire : Le 30 avril 2013, à Burkesville, Kentucky, Kristian Sparks, un enfant âgé de 5 ans, a tiré avec un fusil de calibre 22 (reçu en cadeau de ses parents), frappant la poitrine de sa jeune sœur Caroline, âgée de deux ans, morte peu après son arrivée à l'hôpital. Le 24 février, à Houston, Texas, Jaiden Pratt âgé de 4 ans, s'est tiré une balle dans l'estomac en jouant avec le fusil de son père endormi sur le sofa. En mai 2013, «aux États-Unis, les enfants ont tué plus d'Américains que les terroristes!» (statistiques d’Opposing Views). Entre janvier et juin 2013, 11 personnes ont été tuées par des enfants d'âge préscolaire, âgés de 3 à 6 ans. Des morts accidentelles, bien sûr.
Et ce n'est pas mieux ailleurs dans le monde, le culte est répandu à l'échelle planétaire.
Plus il y aura d’armes en circulation, plus il y aura de risques de meurtres accidentels et prémédités. Pas besoin d’être statisticien pour le prévoir.
Et le ministre de la Justice Peter MacKay, avec son chandail pro-armes du lobby ACAF, ferait peut-être mieux d’aller se rhabiller...
Citations d’Alessandro Baricco (1958 - ) :
[...] les médiocres ne savent pas qu'ils sont médiocres, c'est ça leur problème. Parce qu'ils sont médiocres il leur manque l'imagination pour penser que quelqu'un peut être meilleur qu'eux. Alors si quelqu'un l'est effectivement c'est qu'il a quelque chose qui ne va pas, c'est qu'il a triché quelque part, ou finalement c'est un fou qui s'imagine être meilleur qu'eux, donc c'est un prétentieux, comme ils vont sûrement te le faire comprendre très vite et avec des systèmes pas vraiment agréables, et même avec cruauté, des fois, ça c'est typique des médiocres, être cruels. La cruauté c'est la vertu par excellence des médiocres, ils ont besoin d'exercer leur cruauté, un exercice pour lequel il n'est pas nécessaire d'avoir la moindre intelligence, et ça les aide, évidemment, ça leur rend l'opération facile, ça les fait exceller, si on peut dire, dans cette opération d'être cruels, chaque fois qu'ils le peuvent, c'est-à-dire souvent, plus souvent que tu ne t'y attendras [...]. (City, trad. Françoise Brun, p.246, Albin Michel 2000)
Je ne crois pas que, s'il y a une «bonne» globalisation, elle peut être réalisée par des têtes qui s'en vont détruire les McDonald's ou qui ne voient que des films français. Ce à quoi je pense, c'est autre chose. Je pense à des gens convaincus que la globalisation, telle qu'on est en train de nous la vendre, n'est pas un rêve erroné : c'est un rêve petit. Arrêté. Bloqué. C'est un rêve en gris, parce qu'il sort directement de l'imaginaire des chefs d'entreprise et des banquiers. En un certain sens, il s'agirait de commencer à rêver à ce rêve à leur place : et à le réaliser. C'est une question d'imagination, de ténacité et de colère. C'est peut-être cela, la tâche qui nous attend. (Next, trad. Françoise Brun, p.69, Albin Michel, 2002)
Source des citations : Au fil de mes lectures
http://www.gilles-jobin.org/citations/index.php?page=accueil
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