Aujourd’hui, les frontières entre É.-U./Québec
seront bondées – fin des «vacances de la construction». Demain, si vous avez
envie de râler contre l’inévitable rush-hour (à Montréal), prenez le temps de
regarder ce clip :
End
of Ramadan rush-hour in Bangladesh - no comment (7 et 8 août 2013)
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Qui aime entendre Monsieur Trafic annoncer qu’un
bouchon prendra 30 à 40 minutes à traverser? Personne. Pourtant des milliers de
gens sont «dedans» quotidiennement. Et, les chassés-croisés de vacanciers de
juillet-août occasionnent des attentes pouvant durer jusqu’à 90 minutes. Il
faut s’armer de patience.
Il se gaspille des milliards d’heures et de
dollars en stop-and-go dans les bouchons de circulation. Sans parler de la
pollution atmosphérique inhalée… Mais le temps perdu derrière le volant coûte aussi
très cher en stress mental, émotionnel et physique. Les gens qui le subissent peuvent
difficilement éviter la frustration, la colère et les comportements agressifs
(voire, la rage) et la pression qui
s’ensuit. Il semble que plusieurs crises cardiaques surviennent peu après que les
gens soient sortis d’un bouchon. Les chercheurs ont depuis longtemps identifié
les effets néfastes du stress : irritabilité, tension musculaire et fatigue,
dépression, insomnie, palpitations, perte de mémoire et autres
dysfonctionnements cognitifs, élévation de la fréquence cardiaque et de la pression
artérielle, et ultime effet – l’arrêt cardiaque. On estime que 75 à 90 % des consultations
médicales sont reliées au stress. On dépense des milliards de dollars chaque
année en antidépresseurs et tranquillisants pour traiter les symptômes du
stress. Selon une étude de Harvard, les personnes qui vivent beaucoup d’anxiété
(premier symptôme de stress) sont quatre fois et demie plus susceptibles de mourir
d’une crise cardiaque.
Conduire dans le gros trafic est une source importante
de stress, mais le transport en commun et le vélo n’en sont pas exempts. Toutes
les grandes et petites villes souffrent de congestion car les programmes d’aménagement
n’arrivent pas à s’ajuster à l'augmentation croissante du transport urbain (les opportunités
d’emploi y contribuant pour une grande part).
Alors, si vous n’avez pas le choix de
jouer dans le trafic, vous pourriez méditer, pratiquer des exercices de
respiration profonde, penser à des choses agréables/drôles ou écouter de la
musique apaisante* pendant les attentes à la queue-leu-leu – ce qui pourrait
vous aider à garder votre calme. Bien sûr, vous continuerez à gaspiller de l’argent, du temps et de l’essence, mais votre facture
de stress sera moins élevée :-)
* Note 4 août : Une amie suggérait les audio-livres; excellente idée!
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