11 juillet 2014

D’une cruauté inimaginable

Pas moyen de se réjouir deux secondes des bons coups humains, sans qu’une chaîne de mauvais coups vienne annuler ce plaisir de plus en plus rare.


Trop d’humains
Trop d’individus sans âme ni compassion
Trop de bétail pour la consommation humaine
Trop d’animaux de compagnie
Trop d’objets et de gadgets
Trop – trop – trop – de TOUT!  

La terre a-t-elle ses propres limites?

Planète de tous les excès où l’on ne cesse de «se reproduire» et conséquemment de «produire». 

Parenthèse sur la reproduction
Mais comment freiner cette surproduction? Par l’éducation? Par la contraception volontaire (à la suite d’une prise de conscience)? Certaines religions et cultures condamnent la limitation des naissances – il faut plus d’esclaves. Pire encore, l’on conçoit in vitro (via les banques de spermes et d’ovules) ou via des mères porteuses. Vraiment…
       «Ce que recherche la nature (ou le Vouloir) par l’intermédiaire de nos choix inconscients et pourtant rigoureusement déterminés, ce n’est en fait rien d’autre que son propre équilibre. Comme le philosophe [Schopenhauer] le dit lui-même, ‘tandis que les amoureux parlent pathétiquement de l’harmonie de leurs âmes, le fond de l’affaire […] concerne l’être à procréer et sa perfection’. Telle est donc la ruse du génie de l’espèce à laquelle nous sommes tous soumis, nous qui aspirons pourtant consciemment, plus que tout, à l’indéterminisme et à la liberté...» :  
http://airkarma-mestengo.blogspot.ca/2014/07/dans-la-jarre.html
Fin de la parenthèse

«Le monde n’est pas une fabrique, et les animaux ne sont pas des produits à l’usage de nos besoins. L’homme est le seul animal qui en fait souffrir d’autres sans autre but que celui-là. Les hommes, sont les démons terrestres, et les animaux les âmes torturées par ceux-ci.»
~ Arthur Schopenhauer, Parerga et paralipomena
http://www.schopenhauer.fr  

Deux exemples typiques de notre barbarie  
Des mauvais coups à classer au MPH (Musée Planétaire des Horreurs) : quand la cruauté n’est pas utilitaire, elle est divertissement pour l’espèce humaine.

Ce n’est pas aujourd’hui qu’on verra le loup (l’homme) et l’agneau cohabiter en paix.

En Australie et aux États-Unis, des moutons torturés pour produire de la laine
«Des employés qui assènent des coups de poing à la face de moutons terrifiés, les frappent avec des tondeuses électriques et un marteau, leur entaillent la chair, les piétinent ou leur plient le cou au point de le briser. Des animaux en sang, d'autres qui meurent. Voilà ce que révèlent des vidéos à la fois très violentes et choquantes, publiées mercredi 9 juillet par l'association de défense des droits des animaux PETA (People for ethical traitment of animals), à l'issue d'une vaste enquête sur la production de laine en Australie et aux États-Unis.» Article :
http://ecologie.blog.lemonde.fr/2014/07/10/en-australie-et-aux-etats-unis-des-moutons-tortures-pour-produire-de-la-laine/

Ce n'est pas le pire des clichés... je vous épargne; et coeurs sensibles, abstenez-vous de regarder la vidéo... (je ne l'ai pas vue, mais je suppose que c'est insupportable). Les vidéastes qui filment ces horreurs en caméra cachée, au même titre que les photographes de guerres, ne peuvent pas intervenir. Cependant, ce sont des témoins qui nous montrent ce que nous laissons faire par ignorance. Continuerons-nous à ignorer et ne pas agir? http://www.peta.org/ 

«Il se rencontrait en lui, comme chez tous les avares, un persistant besoin de jouer une partie avec les autres hommes, de leur gagner légalement leurs écus. Imposer autrui, n’est-ce pas faire acte de pouvoir, se donner perpétuellement le droit de mépriser ceux qui, trop faibles, se laissent ici-bas dévorer? Oh! qui a bien compris l’agneau paisiblement couché aux pieds de Dieu, le plus touchant emblème de toutes les victimes terrestres, celui de leur avenir, enfin la Souffrance et la Faiblesse glorifiées? Cet agneau, l’avare le laisse s’engraisser, il le parque, le tue, le cuit, le mange et le méprise.»
~ Honoré de Balzac (Eugénie Grandet)

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Le festival de viande de chien de Yulin vivement critiqué
L'organisme Humane Society International (HSI) a exhorté le gouvernement chinois à mettre un terme au festival de viande de chien, où des dizaines de milliers de bêtes sont tuées pour leur viande. (…)
       «… ces chiens sont cruellement liés, confinés dans des camions sur de longues distances avant d'être abattus. [...] Le transport de masse, l'abattage et la consommation de viande de chien pendant le solstice d'été sont des activités à haut risque contre lequel les gouvernements responsables doivent intervenir», peut-on lire dans la lettre de Humane Society International. (…)
       La consommation de viande de chien est une pratique répandue dans plusieurs pays d'Asie, d'Afrique ainsi que dans certains endroits en Europe.
       Cette habitude alimentaire est cependant de plus en plus restreinte, voire interdite dans les pays où elle est pratiquée. Article :
http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/2014/06/19/004-viande-chien-festival-protestations-chine.shtml

"The average dog is a nicer person than the average person."
~ Andy Rooney

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