La plus belle des
couronnes
Déposée
par le vent
Ne coute
pas une cenne!
(D’autant
que nos cennes vont disparaitre sous peu…)
La
nature favorise la concentration
Selon la théorie des psychologues Rachel et Stephen Kaplan (Attention
Restoration Theory - ART), les gens arrivent à mieux
se concentrer après avoir passer du temps dans la nature, même seulement après
avoir regardé des paysages agréables sur un écran. Des nuages qui se déplacent
dans le ciel, des feuilles qui bruissent au vent ou une cascade d’eau déferlant
sur des rochers exercent sur nous une «douce fascination» qui ne demande aucun «effort
de concentration».
Certaines tâches requièrent un effort de
concentration mentale. Les gens doivent inhiber leurs émotions et contrôler leur degré d'attention en éliminant toutes distractions. Tom DeMarco et Tim Lister (Peopleware – human-machine-interaction) rapportent que, dans un bureau, les
employés prennent environ 15 minutes pour atteindre cet état de concentration,
mais qu’il peut être détruit en un instant par un coup téléphone ou autre. Une
tâche peut être suffisamment intéressante ou en résonance pour permettre une «concentration
sans effort». Cependant, la concentration mentale soutenue entraine une fatigue
et après un certain temps, les gens sont distraits, irritables, impatients et
inefficaces. Lorsque notre concentration s’émousse il faut varier les tâches pour
faire travailler d’autres parties de notre cerveau. «Changer, c’est comme se
reposer».
Par ailleurs, les études cliniques démontrent que
s’exposer à un environnement naturel et sauvage est propice à la restauration
de la concentration.
La
nature réduit le stress
Après plus de 20 ans de recherche, les Kaplan
concluaient que la nature avait un rôle psychologique vital dans notre vie, que
la nature affectait notre santé mentale et diminuait notre agressivité…
Après une chirurgie, les patients qui reposent
dans une chambre d’où l’on peut voir des arbres au lieu d’un mur de briques
guérissent plus rapidement et réclament moins d’antidouleurs. Les femmes ayant eu
un cancer du sein récupèrent plus vite si elles marchent régulièrement dans un
parc, observent des oiseaux ou prennent soin de fleurs.
Les enfants ayant des problèmes de concentration
sont beaucoup moins agités après une immersion dans la nature où ils étaient entourés
d’arbres, d’oiseaux, d’animaux, etc. Les randonneurs qui se baladent dans la nature
sauvage marchent plus longtemps que ceux qui le font dans leur voisinage urbain.
Les gens travaillant dans des tours à bureaux
sans voir dehors se déconcentrent plus facilement que ceux qui peuvent regarder
un paysage naturel par une fenêtre. On conseille donc aux seconds de regarder
des paysages sur leurs écrans à intervalles réguliers pour compenser; même si
l’exercice a un côté «artificiel», celui-ci a quand même des vertus apaisantes
et augmente le degré de concentration par la suite.
«Ce qui est beau pour nous, est ce dont nous
avons besoin.»
Idées
Que pouvons-nous faire pour restaurer notre
cortex préfrontal dans nos citées «dénaturées»?
- Réduire la quantité des panneaux
publicitaires
- Garnir les murs de végétaux grimpants et
planter des arbres
- Réduire la circulation automobile et le bruit
- Utiliser des rochers naturels en façade
- Transformer les espaces malpropres et inhospitaliers
- Conserver les parcs et en aménager de
nouveaux sur les terrains vacants (au
lieu de privilégier les parcs industriels ou les agglomérations de condos)
***
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http://situationplanetaire.blogspot.ca/2011/12/chants-doiseaux.html
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