J’ai gardé cette photo en réserve en me disant qu’un jour elle servirait. Eh bien, c’est maintenant, l’occasion est trop belle.
En écoutant Dominique Champagne parler de son projet de rassemblement le 22 avril prochain (à l’émission Tout le monde en parle), le parallèle entre les monarques et nous m’a sauté aux yeux. (Site : http://22avril.org/ )
Il est de ces plans qui mènent droit à notre propre extinction. Si ça continue, nous aurons besoin d’une Société Protectrice des Espèces Humaines à la grandeur du territoire – similaire au Programme Monarch Watch. Il faudra peut-être nous étiqueter/baguer et nous relâcher dans la nature pour voir ce qui se produira.
L’enfer est pavé de bonnes intentions.
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Source :
[Extrait]
Le monarque est un papillon migrateur célèbre en Amérique car il migre en groupes de millions d'individus sur plus de 4000 kilomètre, deux fois par an, d'aout à octobre vers le sud (surtout au Mexique), vers le nord au printemps.
Il n'a pas de statut de protection au Québec, mais est jugé en situation «préoccupante» par le Canada.
L'agriculture industrielle et la pollution générale de l'environnement par les insecticides, mais surtout l'usage des désherbants qui élimine ou fait fortement reculer l'asclépiade des zones d'élevages et/ou cultivées constituent quelques causes de sa régression. Le déboisement des forêts, l’érosion des sols menacent aussi les forêts du Michoacán au Mexique où le Monarque a l'habitude d'hiverner. En outre, les OGM de type "Bt" lui sont fatals.
En tant qu'espèce emblématique, il bénéficie des programmes spécifiques et d’un plan stratégique de protection, au nord (protection d'habitats abritant des asclépiades, sensibilisation de la population invitée à suivre la migration), et au sud (avec notamment la promotion d'un écotourisme local à proximité des zones de reproduction).
Le Jardin des papillons à Saint-Pierre (Martinique) participe à la protection de plusieurs espèces de papillons dont le monarque.
Le monarque est très sensible aux perturbations de l’environnement. De mauvaises conditions climatiques peuvent être dévastatrices. Les activités humaines comme l’exploitation forestière modifient son habitat et le rendent vulnérable aux rigueurs de l’hiver et à la prédation. Les herbicides sont aussi très dommageables pour les plantes qui abritent les larves et pour le nectar dont se nourrissent les adultes.
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Source :
L'Odyssée des monarques
Chaque année, en septembre, les visiteurs sont conviés à assister à l'étiquetage et à la relâche des papillons monarques. Pour ces insectes migrateurs, c'est le début d'un long voyage vers le sud.
Le monarque, un voyageur exceptionnel
L'emblème de l'Insectarium de Montréal, le monarque (Danaus plexippus plexippus), est l'un des papillons nord-américains les mieux connus. Facilement reconnaissable, cet insecte aux ailes orange nervurées de noir compte parmi les plus grands papillons diurnes de notre continent. Il est également l'objet d'un important programme de recherche international, le programme Monarch Watch, supporté par le Canada, les États-Unis et le Mexique.
La migration annuelle du monarque est la plus longue jamais observée chez un insecte. Elle révèle les performances physiques extraordinaires de cet animal qui pèse moins d'un demi-gramme. En effet, son exode d'automne amène le papillon jusque dans les hautes montagnes du Mexique, c'est-à-dire à environ 4 000 km du Québec. Le monarque réalise son odyssée en deux mois et demi environ, en parcourant 80 à 120 km par jour.
Nous connaissons maintenant les points de départ et d'arrivée de cette longue migration, mais nous ignorons toujours comment le monarque se rend d'un point à l'autre. Comment s'oriente-il? Comment transmet-il l'information et le «plan de vol» d'une génération à l'autre ? C'est pour répondre à ces questions que le programme Monarch Watch a été créé.
Le programme Monarch Watch
Piloté par le département d'entomologie de l'université du Kansas, aux États-Unis, ce vaste programme comprend deux volets : l'étiquetage et l'observation des monarques. L'étiquetage consiste à coller sur l'aile du papillon un numéro d'identification. Ce numéro correspond à une fiche où toutes les données sont compilées (sexe, date et lieu de relâche, etc.). On peut ainsi suivre de près le déplacement des monarques, identifier leurs couloirs de migration et leurs aires de repos. L'observation est réalisée par des volontaires qui se placent sur les couloirs de migration et rapportent des données telles la force du vent et le nombre de papillons observés.
La participation de l'Insectarium de Montréal
Depuis 1994, l'Insectarium de Montréal collabore à ce programme en étiquetant et relâchant, à la fin de l'été, environ 400 monarques élevés en captivité. L'étude particulière du comportement des monarques québécois est importante puisque le Québec se trouve à l'extrême nord de leur aire de répartition. La population est invitée à assister à cette relâche à la fin août et début septembre à l'Insectarium de Montréal.
Les écoles peuvent aussi participer au programme Monarque sans frontière en élevant en classe des chenilles de monarque.
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Le Monarque est de couleur orange veiné et bordé de noir, l'apex et la bordure des ailes sont ornés de taches blanches. La femelle du monarque est d'une couleur plus marron. C'est un grand papillon dont l'envergure est de 8,6 à 12,4 cm et le poids de 0,5 grammes.
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