31 mars 2012

Reboot

Circulation fluide à Los Angeles...

On le sait que l’affaire la plus difficile au monde c’est de naviguer dans les relations humaines avec un minimum savoir-vivre. Si c’était facile, il n’y aurait pas autant de cours de croissance personnelle, de gestion des émotions et autres.

L’écrit suivant a beaucoup circulé en 2010. L’auteur n’a rien inventé comme tel, il a adapté un vieil enseignement bouddhique au domaine des affaires, entre autres. En fait, c’est une leçon de comportement en face des contrariétés – les grandes et les petites.

Comme nous sommes oublieux... un p’tit rappel.

***
Le principe du 90/10 
Par Stephen Covey

Le principe :

10% des évènements sont des choses que vous subissez. 
90% des évènements sont les conséquences de votre façon de réagir.

Vous n'avez réellement aucun contrôle sur ce 10% de ce qui vous arrive :
- Vous ne pouvez pas arrêter une voiture qui grille un feu rouge
- Un retard d'avion peut complètement chambouler vos projets
- Un automobiliste peut vous heurter dans la circulation

Vous ne maitrisez pas ce 10%.
Mais vous êtes maitre du 90% restant.
Comment? Par vos réactions. 
Vous ne pouvez pas commander/annuler un feu rouge.
Mais vous pouvez choisir votre façon de réagir.

Exemple :

Vous prenez votre petit déjeuner en famille. Votre fille renverse une tasse de café sur votre pantalon. 
Ce qui vient d'arriver ne dépend pas de vous. 
Mais la suite dépend de votre réaction. 
Vous pestiférez, et grondez sévèrement votre fille. 
Elle fond en larmes. 
Après l'avoir grondée, vous vous tournez vers votre femme et la critiquez parce qu’elle a posé la tasse trop près du bord de la table. 
Une brève querelle s'ensuit. 
Vous vous ruez dans les escaliers et changez de pantalon.
Quand vous redescendez, votre fille n’a pas terminé son petit déjeuner et n’est pas prête à partir pour l’école à cause de ses pleurs. 
Elle rate le bus scolaire. 
Votre femme doit partir immédiatement au travail. 
Vous foncez alors vers la voiture pour conduire votre fille à l'école. 
Comme vous êtes en retard, vous roulez à 80 km dans une zone de 50 km. 
Avec 15 minutes de retard et une amende de 120$, vous arrivez à l'école. 
Votre fille se précipite sans vous dire au revoir. 
Vous arrivez au bureau 20 minutes en retard, et vous constatez que vous avez oublié votre porte-documents. 
Votre journée commence de travers.
Tout va de mal en pis et vous songez même à retourner chez vous. 
Le soir, vous rentrez à la maison, et ça ne va pas très bien entre votre femme, votre fille et vous.

Pourquoi une si mauvaise journée?
A) À cause du café?
B) À cause de votre fille?
C) À cause du policier?
D) À cause de vous?

Bonne réponse : D 

Vous ne pouviez pas contrôler l’incident du café renversé. 
Par contre, votre réaction dans les 5 secondes suivantes a été la cause de votre journée pourrie. 

Alternative :

Le café éclabousse votre pantalon. 
Votre fille est sur le point d'éclater en sanglots. 
Vous lui dites alors gentiment :
«C'est  bon, la prochaine fois, tu feras un peu plus attention.»
Vous changez de pantalon, ramassez votre porte-documents et redescendez à temps pour voir votre fille monter dans le bus scolaire. 
Elle se retourne et vous salue. 
Vous arrivez au bureau 5 minutes  à l'avance et vous saluez chaleureusement le personnel. 

Voyez-vous la différence?

Autres :

Si l’on dit du mal de vous, laissez couler comme de l'eau sur le dos d’un canard. 
Si c’est vrai, vous ne pouvez pas nier. 
Si c’est faux, vos réfutations ne changeront rien. 

Dans un bouchon de circulation :
- Perdez-vous  votre calme?
- Frappez-vous le volant ?
- Proférez-vous des injures?
- Votre tension artérielle grimpe-t-elle en flèche?

5-10-15 minutes de retard – est-ce la fin du monde?
Laisserez-vous un bouchon de circulation empoisonner votre vie?

Si l’on vous congédie, perdrez-vous le sommeil?
Utilisez plutôt votre temps et votre énergie pour trouver un nouveau travail.  

L'avion est en retard et cela bouscule votre agenda.
Pourquoi vous plaindre à l'hôtesse?
Elle n’est pas responsable. Alors, lisez ou causez avec les autres passagers
Pourquoi vous énerver? Ça ne changera rien.

Des millions de personnes souffrent de stress, problèmes et migraines contournables. Essayez de répondre autrement aux irritants; il n’est jamais trop tard pour commencer.

Reboot… your mind.

27 mars 2012

26 mars 2012

La mort du monarque


J’ai gardé cette photo en réserve en me disant qu’un jour elle servirait. Eh bien, c’est maintenant, l’occasion est trop belle.

En écoutant Dominique Champagne parler de son projet de rassemblement le 22 avril prochain (à l’émission Tout le monde en parle), le parallèle entre les monarques et nous m’a sauté aux yeux. (Site : http://22avril.org/ )  

Il est de ces plans qui mènent droit à notre propre extinction. Si ça continue, nous aurons besoin d’une Société Protectrice des Espèces Humaines à la grandeur du territoire – similaire au Programme Monarch Watch. Il faudra peut-être nous étiqueter/baguer et nous relâcher dans la nature pour voir ce qui se produira.

L’enfer est pavé de bonnes intentions.

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Source :
[Extrait]

Le monarque est un papillon migrateur célèbre en Amérique car il migre en groupes de millions d'individus sur plus de 4000 kilomètre, deux fois par an, d'aout à octobre vers le sud (surtout au Mexique), vers le nord au printemps.

Il n'a pas de statut de protection au Québec, mais est jugé en situation «préoccupante» par le Canada.

L'agriculture industrielle et la pollution générale de l'environnement par les insecticides, mais surtout l'usage des désherbants qui élimine ou fait fortement reculer l'asclépiade des zones d'élevages et/ou cultivées constituent quelques causes de sa régression. Le déboisement des forêts, l’érosion des sols menacent aussi les forêts du Michoacán au Mexique où le Monarque a l'habitude d'hiverner. En outre, les OGM de type "Bt" lui sont fatals.

En tant qu'espèce emblématique, il bénéficie des programmes spécifiques et d’un plan stratégique de protection, au nord (protection d'habitats abritant des asclépiades, sensibilisation de la population invitée à suivre la migration), et au sud (avec notamment la promotion d'un écotourisme local à proximité des zones de reproduction).

Le Jardin des papillons à Saint-Pierre (Martinique) participe à la protection de plusieurs espèces de papillons dont le monarque. 

Le monarque est très sensible aux perturbations de l’environnement. De mauvaises conditions climatiques peuvent être dévastatrices. Les activités humaines comme l’exploitation forestière modifient son habitat et le rendent vulnérable aux rigueurs de l’hiver et à la prédation. Les herbicides sont aussi très dommageables pour les plantes qui abritent les larves et pour le nectar dont se nourrissent les adultes.

***
Source :

L'Odyssée des monarques

Chaque année, en septembre, les visiteurs sont conviés à assister à l'étiquetage et à la relâche des papillons monarques. Pour ces insectes migrateurs, c'est le début d'un long voyage vers le sud.

Le monarque, un voyageur exceptionnel

L'emblème de l'Insectarium de Montréal, le monarque (Danaus plexippus plexippus), est l'un des papillons nord-américains les mieux connus. Facilement reconnaissable, cet insecte aux ailes orange nervurées de noir compte parmi les plus grands papillons diurnes de notre continent. Il est également l'objet d'un important programme de recherche international, le programme Monarch Watch, supporté par le Canada, les États-Unis et le Mexique.

La migration annuelle du monarque est la plus longue jamais observée chez un insecte. Elle révèle les performances physiques extraordinaires de cet animal qui pèse moins d'un demi-gramme. En effet, son exode d'automne amène le papillon jusque dans les hautes montagnes du Mexique, c'est-à-dire à environ 4 000 km du Québec. Le monarque réalise son odyssée en deux mois et demi environ, en parcourant 80 à 120 km par jour.

Nous connaissons maintenant les points de départ et d'arrivée de cette longue migration, mais nous ignorons toujours comment le monarque se rend d'un point à l'autre. Comment s'oriente-il? Comment transmet-il l'information et le «plan de vol» d'une génération à l'autre ? C'est pour répondre à ces questions que le programme Monarch Watch a été créé.

Le programme Monarch Watch

Piloté par le département d'entomologie de l'université du Kansas, aux États-Unis, ce vaste programme comprend deux volets : l'étiquetage et l'observation des monarques. L'étiquetage consiste à coller sur l'aile du papillon un numéro d'identification. Ce numéro correspond à une fiche où toutes les données sont compilées (sexe, date et lieu de relâche, etc.). On peut ainsi suivre de près le déplacement des monarques, identifier leurs couloirs de migration et leurs aires de repos. L'observation est réalisée par des volontaires qui se placent sur les couloirs de migration et rapportent des données telles la force du vent et le nombre de papillons observés.

La participation de l'Insectarium de Montréal

Depuis 1994, l'Insectarium de Montréal collabore à ce programme en étiquetant et relâchant, à la fin de l'été, environ 400 monarques élevés en captivité. L'étude particulière du comportement des monarques québécois est importante puisque le Québec se trouve à l'extrême nord de leur aire de répartition. La population est invitée à assister à cette relâche à la fin août et début septembre à l'Insectarium de Montréal.

Les écoles peuvent aussi participer au programme Monarque sans frontière en élevant en classe des chenilles de monarque.

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Le Monarque est de couleur orange veiné et bordé de noir, l'apex et la bordure des ailes sont ornés de taches blanches. La femelle du monarque est d'une couleur plus marron. C'est un grand papillon dont l'envergure est de 8,6 à 12,4 cm et le poids de 0,5 grammes.

25 mars 2012

Perle dominicale


J’ai lu rapidement le Rapport de la Commission Spéciale Mourir dans la Dignité. Un très petit pas vers l’élimination de la cruauté que représente le prolongement indu de la vie. Je n’ajouterai rien à ce que j’ai déjà publié au sujet de la mort digne – vous pouvez consulter le libellé «euthanasie».

Cependant, j’aimerais conclure avec l’écrit lumineux de ce thérapeute qui résume parfaitement l’entière philosophie bouddhique (zen ou taoïste) «du vivre et du mourir».

Chapeau bas… 

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Mon regard sur la vie ou sa beauté dans la fragilité
Par André Baechler, thérapeute

La vie terrestre n'est pas une fin en soi et nous ne naissons pas forcément pour mourir vieux. Pleurant sa jeunesse qui s'en va, l'être humain s'accroche à sa vie dans l'obsession, pour finir par ne plus voir qu'elle, oubliant qu'elle n'est qu'une forme, une étape qui ne fait que passer. Elle se terminera comme elle a commencé. Nos vies sont des passages que nous tentons vainement de figer, de prolonger, d'immortaliser. En nous opposant ainsi au mouvement naturel de l'existence, nous tuons la vie, nous noyant dans l'illusion d'une éternité terrestre.

Une vision restrictive de notre Être

Nombreux de nos problèmes découlent de cette vision restrictive de qui nous sommes. Il est tout simplement impossible de vivre l'instant présent lorsque nous sommes obsédés par l'idée de notre propre mortalité et de celle de nos proches. Oui, la vie est un passage, quelles que soit nos cultures ou nos croyances. Tout au fond de nous, nous le savons, mais notre obsession de l'immortalité nous l'a fait oublier. Notre but n'est pas de vivre le plus longtemps possible, mais bien de nous enrichir de ce parcours, quelle qu'en soit sa durée. La vie est un passage, un privilège que nous nous offrons, afin d'expérimenter l'amour dans ce monde de dualité.

La vie terrestre : une étape de l'éternité

Nous ne pouvons qu'admettre que nous ne venons pas à la vie sans bagages. Chaque être humain voyant le jour hérite bien sûr d'un bagage génétique, mais aussi et surtout d'un bagage qui lui est propre, contenant toutes ses richesses, ses expériences et blessures personnelles cumulées avant sa naissance. La question m'importe peu de savoir si nous ne faisons qu'un passage sur terre, ou si nous expérimentons de multiples vies, mais il est évident pour moi qu'il y a un avant, et un après. En fait, il y a un toujours, bien au delà de notre concept terrestre du temps. Rien de notre essence ne peut mourir.

J'existe, bien au delà de ma vie présente. Et moins je m'identifie à la forme qui passe, plus j'existe intensément, intemporellement, au delà de tout ce qui peut m'arriver. Ce parfum d'éternité, cette béatitude, cette sensation profonde d'avoir toujours existé m'emplissent alors d'une paix incommensurable : la vie ne fait que se transformer, elle se métamorphose, mais ne meurt jamais.

La qualité plutôt que la quantité

Il m'importe peu de vivre longtemps, mais il m'importe de vivre intensément. L'âge n'est pas mon ennemi. J'aime mon corps, mais je ne suis pas mon corps. Je l'aime et le respecte pour ce qu'il me permet d'explorer mais je sais qu'il vieillit, depuis longtemps déjà. Je suis fier de son âge, du temps qui passe, tout en restant conscient de l'intemporalité de mon essence. La mort n'est autre qu'une naissance à une nouvelle forme de vie, une naissance sans doute bien moins traumatisante que celle vécue lors de notre arrivée sur terre. Vivre vieux n'est pas mon but premier. Vivre pleinement est mon objectif.

Chaque jour, je me sens prêt à mourir. Cela n'a rien de macabre, je savoure ma vie pleinement et je ne suis pas pressé de franchir cette étape, même si depuis ma naissance je m'en approche inexorablement chaque jour un peu plus. Je me sens tout simplement serein à l'idée que je puisse m'en aller maintenant... comme dans de nombreuses années. Ainsi je savoure avec délectation chaque nouveau jour qui commence, tel un privilège quotidiennement renouvelé. Se préparer à mourir, c'est apprendre à mieux vivre.

Nager à contre courant

Et pourtant, tout au long de ce parcours, l'être humain s'obstine à nager à contre courant de ses aspirations profondes et à s'accrocher au connu, au reconnu, à tout ce qu'il croit indispensable à sa vie, à tant de valeurs futiles qui l'asservissent. Je pense là aux biens matériels, immobiliers, qu'il oublie souvent devoir quitter un jour. Il s'identifie à eux, se berçant d'une note d'éternité, s'emprisonnant ainsi dans un monde clos et fermé, allant souvent jusqu'à l'étouffement. Et lorsque la vie l'invite, souvent par la force, à retrouver le grand air, les murs de sa prison dorée s'effondrent. Même une forteresse n'est jamais éternelle.

Impermanence

S'il est une notion que j'ai côtoyée ces dernières années, c'est bien celle de l'impermanence, très souvent évoquée dans le bouddhisme. La mort est bien là pour nous rappeler que nous ne faisons que passer et que rien de ce que nous avons tracé sur cette terre ne nous survivra. Nous pouvons y laisser un nom, une œuvre, un empire, mais tout finira immanquablement par disparaître. Tout sauf l'amour que nous aurons semé sur notre chemin et qui poursuivra à fleurir bien au-delà de notre passage.

L'univers est en constante mutation et rien de ce qui est physique ou matériel n'est fait pour durer éternellement. Tout se transforme dans une logique qui souvent nous échappe. L'impermanence est l'essence même de la vie.

Tel un labyrinthe

La vie est semblable à un gigantesque labyrinthe. Notre mental permet de l'explorer de l'intérieur, n'offrant qu'une vision restreinte et infime de la totalité. Nous pouvons rester là, tapis dans notre coin à observer et juger les autres qu'y s'y déplacent sans même comprendre où ils vont et ce qu'ils vivent, sans accepter qu'il y a de multiples façons de se déplacer dans un labyrinthe et que chaque itinéraire est riche en apprentissage, même s'il demande parfois de revenir sur son chemin pour en prendre un autre. Ce regard limité sur la vie amène à lui seul au jugement et au sentiment de détenir LA vérité, qui n'est en fait qu'un point de vue parmi une infinité d'autres.

Mais il est possible également de l'explorer dans sa troisième dimension avec le regard du cœur, qui alors nous élève et nous amène à survoler le labyrinthe. Nous le découvrons alors dans son ensemble et dans sa perfection. Tout devient plus clair, il prend un sens et toute notion de jugement disparaît. Comment aurait-on encore envie de juger une telle perfection? Le labyrinthe n'est plus une fin en soi, un but absolu, mais fait partie d'un univers plus vaste, il est une étape, une expérience initiatique. Il n'a plus rien de tortueux et ses multiples dessins/desseins nous inspirent profondément. Le regard du cœur nous élève et dans le cœur il n'y a jamais d'impasse.

Accepter l'inacceptable à nos yeux demande beaucoup d'humilité. C'est reconnaître que nos peurs, nos blessures et nos conditionnements nous empêchent de nous élever suffisamment pour découvrir le sens de la vie dans sa globalité. La révolte ne fait que restreindre notre regard et nous enfermer dans ce que nous croyons être la réalité. Accepter ce qui nous entoure sans juger est le premier pas vers un regard nouveau, l'accès à une dimension nouvelle, pleine de sens.

Intense et fragile à la fois

La vie est indissociable du mouvement, elle est intense par sa fragilité. Fragile, parce que dépendante de tellement de facteurs que nous ne contrôlons pas. La vie ne peut être figée. Lorsque nous tentons de l'immortaliser, nous la tuons. Est-elle plus passionnante vécue en sécurité dans les entrailles d'un bunker? Ou alors les cheveux au vent dans l'aventure quotidienne? Est-il préférable de vivre libre un jour ou enfermé durant un siècle? Mes propos ont pour but de vous titiller en suscitant une réflexion profonde, intérieure. Ils traduisent mes certitudes intimes, ma foi, et s'ils éveillent en vous des questionnements ou vous bousculent, alors ils ont atteint leur but.

La vague et l'océan

La vague est une manifestation de l'océan. Elle naît des courants qui le parcourent et finit immanquablement par se fondre à nouveau en lui. La vague donne toute sa beauté à l'océan, mais elle n'existe pas en tant que telle, elle est une danse de l'éphémère sur l'océan de l'éternité.

Ainsi toutes les vagues se forment et disparaissent dans le mouvement de la vie. Si la vague pense qu'elle n'est qu'une vague, alors elle se trouve séparée du tout et entre dans le cycle de la naissance et de la mort. Mais lorsqu'elle se sait partie intégrante de l'océan, elle découvre qu'elle est éternelle et qu'elle existe bien au-delà de sa forme. La forme est une manifestation dans toute sa beauté, mais elle ne fait que passer. L'océan lui ne meurt jamais.

Nous sommes les vagues de l'océan de la vie...

Source : http://www.reiki-formation.ch/html/regard-vie.htm 

24 mars 2012

Au bazar de la pensée


Lire c'est vivre


Un nouveau blog connexe : CITAQUOTE
Des citations en français et en anglais classées par thèmes.
Pour en savoir plus lisez le «prélude» du blog.

Bonne lecture!

http://citaquote-boudabla.blogspot.ca/

23 mars 2012

Ô Lumière!

Myoe Win Aung, peintre aquarelliste birman

L’une des choses que j'apprécie de l’Internet, c’est l’infinie accessibilité à des artistes de grand talent dont je n’aurais jamais entendu parler. Peu de gens peuvent se payer des originaux, mais grâce au web, on peut installer en fond d’écran des tableaux qui incitent à la méditation.

Entre autres, ceux de l’aquarelliste birman Myoe Win Aung. Ce dernier a étudié la peinture avec plusieurs maitres, dont le célèbre impressionniste U Lun Gywe qui disait de sa propre expression artistique :
«Vous devez être capable de comprendre la réalité sous-jacente à ce que vous voyez. Il faut regarder la nature et transposer l’aspect symbolique de la chose que nous peignons. L’artiste doit être capable d’illustrer la beauté de manière saisissante quel que soit le point de vue qu’il a choisi.»

Ce que j’admire le plus chez Myoe Win Aung c’est sa grande maitrise de la lumière, la transparence et la délicatesse des formes. Ses aquarelles sont imprégnées de paix et de grande douceur.

Quelques œuvres à contempler : 

Myoe Win Aung, peintre aquarelliste birman

Comment peut-on perdre tout intérêt pour la vie?
Le printemps est de retour
Et les cerisiers fleurissent dans les montagnes.

~ Ryokan (1758-1831)

J’espérais voir seulement des fleurs roses,
Mais une douce neige printanière est tombée
Et les cerisiers portent un manteau blanc.

~ Ryokan (1758-1831)

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Je me promène
Dans cette pinède,
Je trouve un rocher accueillant
Où sommeiller.
Dans les montagnes,
Il n’y a pas de calendriers;
Et même si je sais que la froidure
De l’hiver a disparu
Je n’ai aucune idée de l’année.

~ T'ai-shang Yin-chi (mid T'ang)

***

Humour zen 
:o)

Q. : Quel ratio l’égo doit-il occuper?
R. : Juste assez pour ne pas se jeter devant un bus.

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Sois patient et fais tout ce que tu dois faire.
Sois impatient et fais tout ce que tu dois faire plus vite.

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Un jour, un maitre zen m’a dit : «Fais le contraire de tout ce que je te dis.»
Alors, je ne l’ai pas fait.

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Bois du thé et nourris la vie.
Avec la première gorgée… la joie.
Avec la seconde… la satisfaction.
Avec la troisième… la paix.
Avec la quatrième… une brioche.

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A Zen master visiting New York City goes up to a hot dog vendor and says:
"Make me one with everything."

The hot dog vendor fixes a hot dog and hands it to the Zen master, who pays with a $20 bill.

The vendor puts the bill in the cash box and closes it.
"Excuse me, but where’s my change?" asks the Zen master.

The vendor responds:
"Change must come from within."

22 mars 2012

Commérage


Cancaner sur les autres est certainement un défaut,
mais c’est une vertu quand on l’applique à soi-même.
~ Nelson Mandela

Chacun veut changer le monde,
mais aucun ne songe à se changer lui-même.
~ Léon Tolstoï

Vous ne changez jamais les choses en luttant contre la réalité existante. Pour changer quelque chose, construisez un nouveau modèle qui rendra le modèle actuel obsolète.
~ Buckminster Fuller

***

COMMENTAIRE

Il faut parfois supporter des rencontres superficielles où le commérage et la critique règnent en maitres. Généralement, pour contourner le piège, je ne commente pas et j’essaie d’introduire un sujet de conversation différent. Certaines personnes s’obstinent, mais la manœuvre finit par fonctionner.

***

Devenez anthropologue

L’anthropologie est la science qui étudie l’homme et ses origines. On me permettra ici de la définir, pour les besoins de ma cause, comme le «fait de s’intéresser, sans jamais porter de jugement, à la manière dont vivent les gens». Le recours à cette discipline permet d’accroitre votre compassion, ainsi que votre patience. Il s’agit, plus largement, de remplacer nos préjugés par un effort de compréhension. En témoignant une curiosité sincère pour ce que pensent et font les gens autour de vous, il vous sera plus difficile de leur tenir rigueur pour certaines de leurs attitudes. Ainsi, «devenir anthropologue» est un bon moyen de s’épargner des contrariétés inutiles.

Quand une personne agit d’une manière qui vous semble étrange, évitez de grimper au plafond en vous exclamant : «Je n’arrive pas à croire qu’elle m’ait fait une crasse pareille!», dites-vous plutôt : «Très intéressant. C’est comme ça qu’elle voit les choses.» Attention! L’efficacité de cette stratégie est proportionnelle à votre sincérité. La frontière est fragile entre la curiosité bienveillante et la condescendance qui vous ferait secrètement considérer votre mode de vie comme forcément meilleur.

L’autre jour, j’étais dans un centre commercial avec ma fille, âgée de six ans. Un groupe de punks trainait là, avec leur crête orange et leurs bras couverts de tatouages. Ma fille m’a aussitôt demandé :
-- Papa, pourquoi ils sont habillés comme ça? Ils vont à un bal costumé?

Quelques années plus tôt, j’aurais eu une opinion très tranchée et critique sur ces jeunes – plein de la conviction que mes valeurs plus «conservatrices» étaient forcément justes. Maugréant une pseudo-explication dédaigneuse, j’aurais transmis à ma fille tous mes préjugés. Jouer les anthropologues m’a permis de modifier mon approche; cela m’a adouci. J’ai répondu à ma fille :
-- Je n’en sais rien, ma chérie. Mais c’est intéressant de voir que nous sommes tous différents, non?
-- Peut-être, mais je préfère mes cheveux comme ils sont.

Et voilà! Plutôt que d’en faire faire tout un plat, nous sommes passés aussitôt à autre chose et nous avons continué notre promenade…

Quand vous faites l’effort de comprendre les opinions affichées par les autres, cela ne signifie nullement que vous les encouragiez. Je ne choisirai certainement pas de vivre comme un punk et je ne le conseillerai à personne. Mais d’un autre côté, ce n’est pas à moi de juger.

Voici une règle capitale pour notre bienêtre :
juger autrui épuise notre énergie et nous éloigne de nos objectifs.

Richard Carlson
Ne vous noyez pas dans un verre d’eau
Cent conseils pour vous simplifier la vie!
J’ai lu, Bien-être  

21 mars 2012

Extreme makeover


Extreme makeover – how to look better in one step: smile!
~ Teresa Alves

Put a smile on your face ... and in your heart.  

20 mars 2012

À petit budget

…petite voiture 

Printemps égale discours du budget et nombreux salons de l’automobile…  


Légende/photo :
La situation économique en Europe oblige les constructeurs automobiliers à faire preuve de modestie. Les voiturettes peu couteuses connaissent alors une réelle popularité. La Peel P.50 est prête à affronter le Salon de l’Automobile de Londres en 1962. Elle revendique le statut de voiture la plus petite et la moins chère du monde : «Karen Birch la trouve confortable et facile à garer.»

***
La Peel P.50 était une mini voiture à 3 roues fabriquée par la société Manx Peel Engineering Company qui se vendait autour de 199 Livres sterling à l’époque.

Version 2012 : 


19 mars 2012

Pour ne pas oublier

Ce texte a été largement diffusé, mais il est si facile de passer à côté.  
À pratiquer … tandis qu’on est encore vivant.

Peut-être cette exhortation de «Gabo» est-elle née de son combat contre un cancer lymphatique (depuis 1999).  


Photo : http://www.photo-libre.fr/

Si pour un instant Dieu m'offrait un morceau de vie, je profiterais de ce temps le plus possible …

Je suppose que je ne dirais pas tout ce que je pense, mais je penserais à tout ce que je dis.

Je donnerais une valeur aux choses, pour ce qu'elles signifient.

Je dormirais peu, je rêverais plus, je crois que chaque minute passée les yeux fermés représentent soixante secondes en moins de lumière.

Je marcherais quand les autres s'arrêtent, je me réveillerais quand les autres dorment.

Je donnerais des ailes à un enfant, mais je le laisserais apprendre à voler seul.

J'enseignerais aux vieux que la mort ne vient pas avec l'âge mais avec l'oubli.

J'ai appris tant de choses des hommes …

J'ai appris que tout le monde veut vivre au sommet de la montagne, sans savoir que le véritable bonheur c'est dans la manière de l'escalader.

J'ai appris que quand un nouveau-né serre fort de son petit point, pour la première fois, la main de son père, il le retient pour toujours.

J'ai appris qu'un homme n'a le droit d'en regarder un autre de haut que pour l'aider à se lever.

Dis toujours ce que tu sens, fais ce que tu penses.

Il y a toujours un lendemain, et la vie nous donne une autre occasion de faire bien des choses : mais si jamais je n'ai plus que ce jour, j'aimerais dire à tous ceux que j'aime combien je les aime.

Le lendemain n'est garanti à personne, qu'il soit jeune ou vieux …

Aujourd'hui peut … être le dernier jour où tu vois ceux que tu aimes.

N'attends pas, fais-le aujourd'hui, car, si demain ne vient pas, tu regretteras de n'avoir pas pris le temps d'un sourire, d'une caresse, d'un baiser, trop occupé que tu étais.

Garde près de toi ceux que tu aimes, dis-leur à l'oreille combien tu as besoin d'eux, aime-les et traite-les bien, prends le temps de dire "je regrette", "pardonne-moi, s'il te plaît", "merci", et tous les mots d'amour que tu connais.

Demande au Seigneur la force et la sagesse de les exprimer.

Car personne ne se souviendra de tes pensées secrètes.

Il faut qu'elles soit dites … avant que tout soit consommé …

~ Gabriel Garcia Marquez