17 avril 2017

«Vous n’êtes pas écoeurés de tuer!»

Adaptation de la phrase-choc de Claude Péloquin :
«Vous êtes pas écoeurés de mourir, bande de caves!» (1970).

Le sort de la planète se joue à coup de ‘my way or the highway’. Chaque despote entend résoudre les conflits (devenus internationaux) en imposant sa volonté, croyant que ses opinions et ses croyances sont les seules correctes. Les alliances et mésalliances entre pays sentent mauvais – on dirait un copié/collé des préliminaires de la Seconde Guerre mondiale.

On ne joue pas au Frisbee avec son chien là, on joue au boomerang nucléaire!


Les lanceurs de bombes nucléaires semblent ignorer le fonctionnement du boomerang. C’est pourtant simple : l’objet lancé revient vers son expéditeur. Dans le film Mad Max, il paraît qu’un des protagonistes utilise un boomerang aux bords tranchants; un sbire d’une bande adverse a les doigts tranchés en interceptant le boomerang en plein vol. Où explosera l’ogive nucléaire interceptée et combien de civils écoperont? (1) 

«Nous vivons à une époque de contraste exagéré qui nous force à choisir ce que nous sommes et ce que nous défendons. Notre pays est polarisé entre deux modèles de valeurs incompatibles. L'un est marqué par la division, la domination patriarcale, le bellicisme, la haine et l'exclusion. L'autre est fondé sur la compassion, l'inclusion, la valeur de la vie, la dignité pour tous les peuples et le respect de notre planète. Espérez et essayez tant que vous voudrez de faire coexister ces deux modèles sous le même toit, vous n’y arriverez pas. En réponse à l'interdiction de voyager, à la construction de murs, aux expulsions et aux crimes haineux contre des groupes minoritaires, un mouvement qui promeut l'inclusion s’est levé. Plusieurs restaurants de ma ville ont mis des enseignes bien en évidence sur leurs devantures : TOUS sont bienvenus ici : TOUTES les religions, TOUS les genres, TOUTES les nationalités, TOUTES les orientations sexuelles, TOUS les systèmes de croyance... [et plus]. Il y a un an, nous n'aurions jamais vu pareilles enseignes. Les vendeurs de peurs nous poussent à clamer la force de l'amour. Parfois «le mauvais train mène à la bonne gare». ~ Alan Cohen (Hawaï)

Tableau : Pawel Kuczynski
http://www.pictorem.com/collectioncat.html?author=Pawel+Kuczynski 

Quand on note le coût de la GBU-43/B (MOAB mother of all bombs) on comprend pourquoi une bonne partie des fonds de l’EPA et des Départements de la Santé et de l’Éducation ont été transférés au Département de la Défense.

C’est un affront aux mères que le surnom de cette bombe. Elle devrait s’appeler «Father of all bombs» (FOAB).

Témoignage de survivants :

“It felt like the heavens were falling”: Afghans reel from MOAB impact
Sune Engel Rasmussen in Kabul
The Guardian ǀ Friday 14 April 2017

Locals describe the moment the “mother of all bombs” was dropped, as critics question the wisdom of deploying the weapon

GBU-43/B (MOAB) One of the most powerful conventional weapons in existence
Cost: $16 m

Tomahawk cruise missile Long-range, jet-powered missile launched from navy ships and submarines Cost: $600,000

BLU-82 ‘Daisy Cutter’ Predecessor to the more powerful MOAB Cost: $27,000

https://www.theguardian.com/world/2017/apr/14/it-felt-like-the-heavens-were-falling-afghans-reel-from-moabs-impact

The bombing of Afghanistan shows the US is led by a one-man wild card
Simon Jenkins
The Guardian ǀ Friday 14 April 2017

https://www.theguardian.com/commentisfree/2017/apr/14/donald-trump-afghanistan-bomb-syria-wild-card  

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(1) Je comprends difficilement les survivalistes qui s’organisent pour survivre entre deux et trois ans à la suite d'une catastrophe – guerre chimique, explosion nucléaire, inondation, pandémie, pénurie, etc. J’ai déjà une overdose de vivre sur cette planète très hostile, à la merci de funestes administrateurs, alors autant lever le camp et dire bye-bye world le plus rapidement possible... car de toute façon la mort atteindra tout un chacun à plus ou moins brève échéance. Quel intérêt y a-t-il à survivre à un chaos de grande ampleur et de longue durée? C'est comme rallonger sa vie pour aller vivoter en CHSLD... Non merci.

Le documentaire "Et si l’apocalypse..." aide à mieux connaître les motivations des survivalistes. L’argumentaire est tout à fait logique dans la mesure où l’on veut vivre à tout prix et qu’on est prêt à tuer pour protéger sa famille et ses réserves – la loi de la jungle qu’ils nomment bucoliquement «retour aux sources». Je vois mal des personnes en mauvaise santé, handicapées ou âgées pratiquer des arts martiaux, accumuler des denrées, apprendre à manier des armes à feu, chasser, etc. C’est une combinaison du syndrome de Noé et de la théorie de l’évolution des espèces : les plus forts, ou les mieux armés et les mieux équipés, tiendront le coup pour un temps.

https://www.youtube.com/watch?v=nSr2gMkiWqE&feature=youtu.be
Publiée le 3 avril 2017

Résumé :

Pandémie, effondrement économique, catastrophe naturelle : ils sont nombreux à anticiper une crise qui pourrait entraîner un chaos total. Le documentaire ET SI L’APOCALYPSE... propose une rare incursion dans l’univers de six survivalistes québécois. 
     Pour des milliers de Québécois, une apocalypse n’est pas seulement inévitable, elle est imminente. Ces survivalistes se préparent avec ardeur pour survivre longtemps, voire des années. La clé de leur préparation : devenir le plus autonome possible face aux systèmes en place, de l’alimentation à l’énergie, en passant par l’accès à l’eau potable, les soins ou les communications, entre autres. Les craintes et les motivations des survivalistes interrogés font réfléchir, surtout lorsque des spécialistes ne peuvent nier que notre société ne peut parer à toute éventualité. 
     Alors que la plupart des Québécois n’ont pas le minimum préconisé pour survivre pendant les 72 premières heures d’une situation d’urgence, des hommes et des femmes sont prêts. ET SI L’APOCALYPSE..., un documentaire surprenant sur des gens qui font un retour aux sources.

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