6 avril 2017

Fracturation des icebergs

Pour les irrécupérables climatosceptiques (partout dans le monde). Inondations ou sécheresses, c’est selon le lieu géographique où nous vivons. Il est certain que les mégapoles en bordure des fleuves ou de l’océan vont être gâtées. D’autant plus que le pompage des eaux souterraines, la bétonisation, les immenses gratte-ciel et l’urbanisation frénétique contribuent de tout leur poids au déséquilibre qui mènera à l’affaissement garanti. Et, c’est là que cessera la folie des grandeurs. Montréal est une île... À chaque pluie torrentielle, des pans d’asphaltes se soulèvent ou s’effondrent. Quand il n’y a pas suffisamment d’arbres et d’espaces verts pour absorber l’eau où va-t-elle? Des égouts aux sous-sols des résidences, aux...

Un nombre inhabituel d'icebergs dans les voies maritimes commerciales de l'Atlantique Nord

CBC | ICI Radio-Canada Terre-Neuve

Le 6 avril 2017

Plus de 400 icebergs ont dérivé dans les voies commerciales de l'Atlantique Nord au cours des dernières semaines. Cet essaim d'icebergs, inhabituel aussi tôt dans la saison, force les bateaux à ralentir considérablement ou à prendre des détours de centaines de milles nautiques.


Le nombre d'icebergs dans l'Atlantique Nord est anormalement élevé à ce moment de la saison. Photo : La Presse canadienne

Les experts attribuent ce phénomène aux forts vents de sens antihoraire qui amènent les icebergs vers le sud. Le réchauffement climatique, qui accélère la fonte de la calotte glaciaire du Groenland, pourrait aussi y être pour quelque chose.

Lundi, on pouvait trouver environ 450 icebergs près de Grand Banks à Terre-Neuve-Labrador. C'est 37 de plus que la semaine précédente, selon la Patrouille internationale des glaces de la Garde côtière américaine à New London, au Connecticut. On ne voit généralement pas ce genre de chiffres avant le début du mois de mai. On trouve normalement au début avril à peu près 80 icebergs dans cette région.

Dans les eaux avoisinant l’endroit où le Titanic a coulé en avril 1912, les icebergs forcent les bateaux à faire des détours qui ajoutent parfois jusqu’à 640 kilomètres à leur parcours. Pour beaucoup de cargos, c’est une journée et demie de plus de voyage.

Près de la côte de Terre-Neuve, les cargos d'Oceanex ralentissent à trois ou quatre noeuds, ce qui peut ajouter une journée à leur voyage, selon le président de l'entreprise, le capitaine Sid Hynes.

Un navire a été retiré de la circulation pour être réparé après avoir frappé un morceau de glace, a-t-il dit. «Ça rend tout plus cher. On utilise plus de carburant, ça prend plus de temps, ça use l’équipement. C’est vraiment inhabituel.»

Une saison extrême

La commandante de la Garde côtière Gabrielle McGrath conduit une patrouille des glaces. Elle n’a jamais vu une augmentation aussi marquée du nombre d'icebergs en une période de temps aussi courte. Pour ajouter au danger, trois icebergs ont été découverts à l’extérieur de la zone qui avait été définie comme « à éviter » pour les marins.

Gabrielle McGrath prédit une quatrième « saison des glaces extrême » consécutive avec plus de 600 icebergs sur les trajectoires des cargos.

La plupart des icebergs qui se retrouvent dans l’Atlantique Nord proviennent de la calotte glaciaire du Groenland. Michael Mann, directeur du Earth System Science Center de l’Université d'État de Pennsylvanie, affirme qu’il est possible que les changements climatiques soient responsables de cette hausse du nombre d'icebergs, mais que les vents sont aussi importants.

L'année 2014, pendant laquelle 1546 icebergs ont été comptés dans les voies maritimes commerciales, a été la sixième année depuis 1900 pour le nombre d'icebergs, selon la patrouille des glaces.

La Patrouille internationale des glaces a été formée après le naufrage du Titanic afin de contrôler le danger présenté par les icebergs dans l’océan Atlantique Nord. Elle exécute des vols de reconnaissance qui permettent de créer des cartes.

En 104 ans, aucun navire ayant écouté les avertissements n’a percuté d'iceberg, selon la patrouille.

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Écoutez les propos de Rick Brown, un guide en Alaska. L’accélération de la fonte des glaciers est ahurissante... L’équivalent de la fonte mesurée sur cent ans, fond maintenant annuellement, voire, mensuellement. Sortez vos canots, ça presse.


A Glacier Guide’s Experience With Climate Change In Alaska

350: https://350.org/

A Guest Post by Raphael Rogers & Kristin Gerhart

We never intended to shoot a documentary film about climate change prior to our trip. We flew to Anchorage, Alaska this past November on a whim with our camera gear in tow. Our plan was that we had none, no set itinerary, just the goal to experience what Alaska had to offer and document the adventure along the way. That being said – as filmmakers we’re always prepared to tell a story. This particular story, however, turned out to be far more gripping than any of us could have imagined.

We arrived at Exit Glacier on the second day of our trip but the gate was closed. Alone on a rain soaked road and barred from entry, we were about to give up our chance to see this natural wonder.  The steady sound of an old van’s engine chugging through the cold stopped us and that was the moment we serendipitously met Rick Brown, a local glacier guide. We paid a small fee to enter the park and he gave us a ride down to the glacier trail, stopping along the way so we could witness the mile markers which showcased how far the glacier had receded over the past two centuries. It was an eye-opening moment witnessing how much the melting has accelerated in recent years. As we hiked above the vast chasms of ice, we could hear water flowing as it poured out from the glacier into the stream that eventually wound its way to the ocean.

After hearing Rick’s words and watching the glacier melt before our eyes, we immediately asked Rick if we could tell his story and went to his shop the next day to interview him.

This film took two days to shoot: the first day at Exit Glacier and the second day at Rick’s shop, Adventure Sixty North. After our trip, our editor was so inspired by the footage that she stayed up until 2 AM every night to piece the story together.

We are hoping this is the first of many. Real stories, real people. Education, inspiration. Lets take care of our planet.

GLACIER EXIT and other videos from Raphael Rogers on Vimeo.

https://350.org/a-glacier-guides-experience-with-climate-change-in-alaska/?utm_content=buffer3ca80&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=buffer

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