10 janvier 2017

Twit, twit, twit

Dix jours d’ici l’investiture. Ouah. Le laquais Jared devrait remplacer le beau-père sur Twitter. Quoique Trump nous montre sa vraie nature. Le Washington Post a traqué son compte pendant la première semaine de janvier. Le futur président se décrit comme le «Hemingway de Twitter» et déclare qu’il n’a pas besoin de conseillers pour savoir quoi dire ou ne pas dire.

Évident.

«C’est La guerre des twits» (1) ~ Stéphan Bureau, chroniqueur, Radio-Canada Première.

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«Devant, c'était le mensonge intelligible et derrière, l'incompréhensible vérité.»
~ Milan Kundera

«Penser est un travail exigeant, c’est pourquoi on voit peu de gens qui le font.»
~ Sue Grafton (Jouer avec ses pouces est beaucoup plus facile, tous les bébés le font.)

Real Time with Bill Maher, Future Headline Citing Trump:   
U.S.A. TodayZombies Delay Apocalypse, View Trump Victory as Proof Americans Don’t Have Brains to Eat.

(1) Twit : américanisme – to twit (to taunt), narguer. Sens [au Québec] : injure fourre-tout, utilisée jusqu’à l’outrance par une jeunesse à court de vocabulaire injurieux. S'adresse aux nonos, niaiseux, ignorants, idiots, crétins, sans-aplomb, caves, bozos, sans-dessein et aux autres bornés du même acabit. (Dictionnaire des injures québécoises, Yvon Dulude, Jean-Claude Trait; Stanké, 1996)

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Citations : Louis Dumur (1860-1933)
[Quel nom de famille approprié, vu les circonstances!]

Bien des choses ne sont justes que dans la mesure où nous le décrétons. Nous avons même créé un mot pour indiquer ces choses qui sont justes sans l'être : le mot légal. Il est légal de posséder de l'argent sans l'avoir gagné; il est légal que les enfants d'une femme aient un père et que ceux d'une autre n'en aient pas. Il est illégal, par contre, de se refuser à prendre les armes pour aller tuer son prochain de l'autre côté de la frontière.

Pour juger sainement, il ne faut pas partir des principes, mais des faits.

Les hommes ne demandent pas la vérité : ils demandent seulement qu'on leur déguise le mensonge.

Nos paroles démentent nos pensées, et nos actions nos paroles. C'est d'une double hypocrisie que nous vivons.

Il est très facile de tromper le peuple, même par des paroles, et très difficile de le détromper, même par des actions.

La politique est l'art de se servir des hommes en leur faisait croire qu'on les sert.

La folie de l'ambitieux est de monter toujours, fût-ce à reculons, fût-ce à plat ventre. Si l'amour-propre redresse les hommes, l'ambition se charge de les courber.

On voit des gens d'affaires commettre des faux pendant vingt ans et n'éprouver de remords que le jour où ils sont pris.

Les hommes déchaînent souvent de grands maux pour la défense de petits intérêts.

La moitié au moins de l'effort moderne est dissipé à la construction de tours de Babel inutiles.

L'excentricité est la fausse monnaie de l'originalité.

La nature fut clémente pour les sots en les dotant aussi de fatuité.

Pactiser avec la sottise est le meilleur moyen de s'assurer le succès et de s'interdire la gloire.

Les dérangements cérébraux sont les plus dangereux : ils font école.

L'abîme qui sépare le bien et le mal est aisément comblé par l'intérêt.

Ce qui prouve que l'homme est bon, c'est qu'il lui arrive de faire le bien sans que son intérêt l'y pousse; jamais le mal.

Si l'on considère le mal qui règne dans le monde, on devient pessimiste; mais si l'on songe à celui qui pourrait y régner, on redevient optimiste.

La vie est une attente perpétuelle de ce qui peut être, un renoncement perpétuel à ce qui n'est pas, une angoisse perpétuelle de ce qui doit être.

«S'il n'y avait aucune vertu, dit Vauvenargues, nous aurions pour toujours la paix.» Le contraire est, au moins, aussi vrai : s'il n'y avait aucun vice, nous n'aurions jamais la guerre. Ce qu'il faut dire, c'est un mélange de vices et de vertus qui fomente la guerre. Je me méfie même un peu de ces vertus guerrières. On les tient encore pour telles dans notre état de civilisation, mais chacun sent déjà qu'elles sont illogiques et barbares.

Petits aphorismes, Mercure de France, 1992

Source de la sélection : http://www.gilles-jobin.org/citations/?P=d&au=656

Stephen Colbert – Oh, The Damage Trump Can Do With His Thumbs
(Oh, le ravage que Trump peut causer avec ses pouces)


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