4 janvier 2017

Grumpy Boudabla

«Les deux éléments les plus courants dans l'univers sont l'hydrogène et la stupidité. Mais pas dans cet ordre.»

Si le tendance se maintient, les humains ne deviendront pas plus intelligents ou conscients en 2017.


https://www.grumpycats.com/about

La compassion envers les animaux (dont on convoite la fourrure, la peau et la chair) ne fait pas partie du champ de conscience des trappeurs et chasseurs, éleveurs de visons et de bétail, des biologistes, ni de la majorité des consommateurs. Pourtant, les gens ne supporteraient pas de voir leur chien ou leur chat torturé en laboratoire ou écorché vif pour sa fourrure. Quelle différence y a-t-il entre leur animal de compagnie, le chimpanzé, le lapin ou le vison d’élevage?

Au Québec, on voit souvent des bibelots en fourrure made in china dans les magasins à un dollars; on sait que c’est de la fourrure de chien, de chat ou de lapin. Peut-être que les gens qui portent encore des accessoires et des manteaux de fourrure ignorent ce qui se passe en coulisses, de sorte que le carnage se perpétue. Les images choc ne semblent pas les atteindre. Faudrait-il leur infliger les mêmes traitements pour qu’ils se réveillent? 


Suit un aperçu de l’hypocrite branding «bon chic, bonne conscience» d’Histoires de bêtes. Les promoteurs invoquent le mode de vie autochtone du Grand Nord et l’approche «naturelle et respectueuse» de l’environnement – comme si la fabrication de ces objets ne coûtait rien sur le plan environnemental. Or ils ne vendent pas des vêtements pour se protéger du froid (on trouve mieux à meilleur prix!), mais bien des peluches de luxe pour bambins de riches. Franchement, leur argumentaire est aussi con que celui de la NRA. Ils seraient bien capables d'invoquer un obscur amendement de loi datant du moyen-âge leur donnant le droit d’écorcher vif des êtres vivants pour leur bon plaisir.

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Sadique et répugnant.  


La marque Histoires de bêtes, “made in France with love”, propose des ours et des lapins en peluche fabriqués à base de fourrure et de cuir animal, jusqu’à 1 800 euros pièce. Envie d’un “bijou de sac” raton laveur à 400 euros, d’un ours en peluche de luxe pour votre petit neveu à 1 800 euros, ou encore d’un petit cœur à accrocher à votre sapin de Noël à 180 euros? Pas de problème, la marque française Histoire de bêtes, qui se qualifie de “maison d’exception”, s’est spécialisée dans les peluches de luxe. Par luxe, elle entend made in France et fabriquée à la main avec des matières de première qualité, ce qui signifie avec de la fourrure et du cuir animal. La marque, qui possède même un compte Instagram, exporte en ligne à l’international et vend aussi ses “créations” dans des corners de Paris, Saint-Tropez ou Barcelone.

«Un supplément d’âme et de douceur»

Au programme de la collection de cette marque, des peluches “baby ourson”, “baby bunny” ou “baby teddy”, conçues mains donc, à partir de fourrure naturelle de lapin, de vison ou de ragondin et finition “nez en cuir” à base de peau de crocodile. Le slogan de la marque? «Des peluches d’exception avec un supplément d’âme et de douceur». ... Si pour la douceur on n’a pas besoin d’un dessin, quel supplément d’âme peut bien résider dans un objet pour enfant fabriqué à partir d’un animal mort? Celui de la bestiole à qui l’on a arraché la peau pour en faire une peluche destinée à accompagner bébé dans son berceau peut-être...  
     Pourquoi cette marque propose des produits qui banalisent la cruauté auprès des nouveaux-nés et des enfants en bas âge? Comment des consommateurs peuvent penser que leurs enfants soient si exceptionnels au point qu’ils méritent une douceur impliquant la mort d’un être vivant ? Alors que des célèbres marques de prêt-à-porter comme The Kooples, H&M ou Top Shop ont décidé de renoncer à la fourrure, pourquoi des marques décident-elles de se lancer sur ce créneau qui date d’un autre âge? Il est triste de constater que nous vivons dans une société où une idée est considérée comme bonne dès lors qu’il y a un marché derrière. 
     Sur son site, "Mode sans fourrure" rappelle qu'en 2015, 150 millions d'animaux ont été tués pour la mode. 
     Une pétition sur "Mes Opinions" a été lancée le 21 décembre, à l'attention de la Présidente d'Histoires de Bêtes. "À l'heure où notre société s'enquiert de plus en plus du bien-être animal, pouvons-nous tous et toutes laisser une telle entreprise torturer des animaux pour le "bien-être" de bambins à parents fortunés?", s'interroge l'auteure de cette pétition.

http://www.konbini.com/fr/tendances-2/tranquillement-une-marque-francaise-propose-des-peluches-de-luxe-en-vraie-fourrure-animale/

Nounours en fourrure animale : une marque française fait scandale
Mr Mondialisation, 2 janvier 2017

Des «Histoires de bêtes» qui finissent mal

Vendre la peau de l’ours après l’avoir tué? Pas de souci pour cette marque de luxe française qui propose divers articles confectionnés en France à partir de «matières premières d’exception». Spécialisée dans la confection de peluches haut de gamme, «Histoires de bêtes» propose des peluches pour enfants réalisées directement à partir de l’épiderme d’animaux. Pour 1800 euros, faute d’acquérir bonne conscience, vous pourrez donc offrir au petit dernier de la famille un ours ou un lapin rembourré dont vous devrez la douceur à la mort de plusieurs animaux bien réels.

Car si cette marque propose des peluches avec un «supplément d’âme et de douceur» (ça ne s’invente pas), c’est bien qu’elle utilise pour leur confection de véritables animaux à qui elle ôte vie et fourrure de manière industrielle. Lapins, visons et ragondins encagés sont utilisés pour réaliser ces peluches hors de prix dont l’indécence transparaît jusque dans les moindres détails (le nez des dites-peluches étant réalisé à partir de cuir de crocodile, sic). On peut légitimement se demander quelle tête fera votre enfant quand vous lui expliquerez les conditions qui ont permis la confection de son doudou préféré…


La marque a depuis tenté d’apaiser la polémique sur son site de façon peu convaincante, avançant l’argument selon lequel les élevages français bénéficieraient de conditions meilleures que les élevages étrangers... On peine à croire qu’une entreprise qui a fait de la mort son fond de commerce diffère grandement des autres, quand bien même elle se fournirait localement. Les images qui existent en la matière font froid dans le dos tellement la souffrance y est banalisée au prétexte de l’excuse éternelle de l’élevage.

Article intégral et vidéo :
https://mrmondialisation.org/nounours-en-peau-animale/

Dans la même veine :
Les animaux qu’on nous cache

Le documentaire «The Ghosts in Our Machine» porte sur le travail de terrain de la photographe Jo-Anne McArthur qui se voit un peu comme un photoreporter de guerre. Elle a dû se déguiser et parfois entrer par effraction dans les camps de concentration animaliers. Je salue sa détermination et son courage car c’est en effet comme aller au front (première ligne).
https://situationplanetaire.blogspot.ca/2013/09/les-animaux-quon-nous-cache.html

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