Si l’on n’est pas répugné par la barbarie et la cruauté du système de production, en particulier de la viande et des produits laitiers, l’on peut au moins comprendre pourquoi cette industrie est responsable d’une quantité ahurissante d’émissions de gaz à effet de serre, sans parler du gaspillage des ressources d’eau potable et des terres arables.
Paradoxe : à la fin du clip on voit un chirurgien préparer un obèse au dépeçage esthétique de sa propre panse.
Cette débauche de production/consommation rend l’approvisionnement local et la diète végétale particulièrement souhaitables...
Mise en garde : si vous éprouvez de la sollicitude envers les animaux de consommation, il vaut peut-être mieux éviter. En contrepartie, pour voir des rescapés de l’industrie traités avec bienveillance, visitez le site Farm Sanctuary : http://www.farmsanctuary.org/
* SAMSARA (ou la planète de tous les excès)
Après Baraka, Ron Fricke et Mark Magidson nous proposaient en 2012 un second périple autour de la terre (25 pays) : la dualité entre les paroxysmes lumière/obscurité, amour/haine, beauté/laideur, bonté/cruauté, richesse/pauvreté; tous les excès de grandeur et de petitesse; des espaces grouillants d’humains et des déserts de paix dépourvus d’activité humaine. Encore une fois, l’éloquence du visuel peut se passer de narration. Et, nous ne sommes pas à Hollywood : vrais décors, vrai monde, vrai cinéma-réalité. Des faits. À voir.
«Quelle universelle folie! Quelle vaste maison de fous est le monde! De pauvres pantins, d’absurdes marionnettes, c’est là tout ce que sont les plus grands d’entre les humains. Mon Dieu que tout cela est compliqué et que la Paix et le repos sont difficiles à rencontrer si on les cherche en dehors de soi-même dans les circonstances extérieures.» ~ Alexandra David-Néel (1868-1969)
23 juillet 2015 :
Pendant que nous gaspillons et que nous nous gavons au point d’exploser, une famine se pointe au Soudan du Sud, semblable à celle de 1988.
«On ne peut pas éliminer les famines sans stopper les guerres.» (Nicolas
Kristof, NYT)
Tales of Horror Should Galvanize Obama
IN THE
MARSHLAND OF SOUTH SUDAN — BAREFOOT and shellshocked, the survivors trickle
into a village here with unimaginable stories of rape, castration and mass
murder committed by a government that the United States helped install.
The
accounts of the displaced people I interviewed are supported by a new United
Nations report describing a “new brutality and intensity” to attacks in the
area, citing nine separate instances in which government forces raped women or
girls and then burned them alive in huts.
Starvation as a Product of War
AWEIL,
South Sudan — One gauge of the famine looming in South Sudan is that people are
simply collapsing from hunger.
As I was driving into this city, a woman was
lying inert on the road. She was Nyanjok Garang, and she said she hadn’t eaten
for three days. She had set out to look for work, maybe washing clothes, in
hopes of keeping her two children alive. After a day of fruitless walking she
had collapsed.
By Nicolas
Kristof, New York Times
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