26 mai 2014

Très fâchée, la dame

Je suis toujours renversée de voir des membres de la classe politique manquer autant de classe.


Julie Boulet, députée de la circonscription de Laviolette sous la bannière du PLQ. De gaffe en gaffe. Le doigt d’honneur : ça peut toujours passer au Festival western de Saint-Tite (tout le monde est ivre-mort), mais là, en assemblée parlementaire... Et c’est avec de tels représentants que nous allons progresser? Alors, ne vaudrait-il pas mieux que chacun des partis fasse le ménage dans sa propre cour plutôt que chez les voisins d’en face?

Donc, je continue d’observer la farce politique avec la phrase d’Albert Schweitzer en tête : «ce que tu fais, parle plus fort que ce que tu dis».

Anecdote : Le lendemain du jour de votation, un client au café du coin disait à son ami à quel point il était satisfait que le PLQ ait repris le volant : «enfin, on va rouler!» (je me demandais s’il n’était pas amnésique). Peu importe, c’est vrai, droit ou croche, il faut rouler. Mais rouler qui?

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N.B. Une fois de plus : je ne suis ni fédéraliste, ni séparatiste ou souverainiste, ni animée d’un patriotisme quelconque. Les seules «vraies affaires» qui m’importent : les humains, les animaux et la nature (sans ordre de préséance car toutes choses sont interdépendantes).

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Regarder une biosphère en dérive s’écrouler sous notre nez est passablement lugubre. Le mépris et l’irrespect du vivant (humains, animaux, nature) ont atteint un paroxysme. La violence, la corruption et le déni culminent. Les hommes se sautent à la gorge les uns les autres au moindre prétexte. Les vieux systèmes patriarcaux échafaudés sur le mensonge agonisent. Les tyrans politiques, financiers, religieux et scientifiques pullulent, de même que les petits dictateurs de l’entourage individuel (milieu de travail, famille, etc.). À l’heure actuelle, il y a des barbaries plus graves et qui tuent plus de monde que toutes les pandémies de grippe réunies; pourtant, aucun vaccin en vue… Et, il va sans dire que les bizarreries climatiques, la surpopulation et la disparition rapide d’innombrables espèces et écosystèmes multiplient les problèmes; cela ressemble étrangement à un suicide collectif… inconscient.

Déjà dans les années 60, certains biologistes et scientifiques sonnaient l’alarme. Je pense notamment à Rachel Carson dont le livre Silent Spring prédisait que l'empoisonnement graduel et irréversible des écosystèmes rendrait la terre impropre à toute vie. (…) N'écoutant rien, nous avons continué de foncer dans le mur, la pédale de l’accélérateur collée au plancher. Avec le pétrole combiné au nucléaire, nous fonçons vers l’extinction à la vitesse de la lumière. Et bien sûr, avant d’y aboutir, nous aurons détruit et siphonné la terre jusqu’au dernier centimètre carré. Aussitôt que des prospecteurs découvrent des mines et des gisements inexploités, tout le monde applaudit et se précipite parce que cela signifie qu’on peut continuer, encore pour un temps, à vivre de la même manière sans se soucier des conséquences. Y a-t-il encore des humains assez naïfs pour croire que notre mode de vie barbare et archaïque (malgré toute la technologie, rien n’a changé sauf le décor) se poursuivra indéfiniment? À quoi bon une intelligence prétendument supérieure qui ne sert qu’à nous exterminer tous autant que nous sommes? Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce n'est pas la sagesse qui nous exterminera, et nous n'avons pas besoin d'une boule de cristal ni d'un calendrier Maya pour prédire un futur déjà présent...

(Extrait de l’introduction de ce blogue)  

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