I’m going on an eating-strike, and will refuse to stop eating until my demands are met. ~ Ashleigh Brilliant
Il y a des gens qui n’ont rien dans leur assiette (littéralement) et d’autres qui n’ont rien dans leur assiette parce que leurs aliments sont dépourvus de valeur nutritive. Résultat : famine et/ou malnutrition.
La situation agroalimentaire mondiale est plutôt catastrophique. Comme une gangrène, la malbouffe s’est répandue partout sur la planète avec l’obésité et les maladies qu’elle entraîne, dont le diabète. Je répète souvent que ce que nous faisons aux animaux, nous le faisons aux humains; dans le cas présent, le problème me fait penser au gavage des oies. Comment une personne obèse au point d'avoir à restreindre ses activités peut-elle avoir une vie agréable, «normale»?
Par contre, il est encourageant de constater que de plus en plus de gens remettent en question ce qu’ils mangent et boivent – et ce ne sont pas les émissions télé de «chefs» réputés ni les pubs des industriels qui les aideront à modifier leur façon de se nourrir…
À voir donc :
Fed up de Katie Couric (bande-annonce) :
http://www.youtube.com/watch?v=aCUbvOwwfWM
Aux États-Unis, les lobbys de l'agroalimentaire tiennent le haut du pavé. Ils connaissent très bien nos papilles et notre cerveau, ils savent que ce qui fait plaisir, c'est le sel, le sucre et la graisse. Si le gouvernement souhaite en réduire un, les industriels augmenteront les deux autres.
Globésité, nouvelles frontières :
http://ici.tou.tv/les-grands-reportages/S2014E41?autoplay=true
Ou (si vous n’avez pas accès à la zone) :
La bataille de nos assiettes (documentaire complet) :
http://www.youtube.com/watch?v=MX2ukHhhoc8
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À l’instar des compagnies de tabac et autres seigneurs de la drogue, l'industrie agroalimentaire a créé des produits qui ont le même effet d’insensibilisation à la dopamine. Des recherches récentes suggèrent que le gras peut avoir de tels effets sur le cerveau. Si les gens mangent du yaourt bourré de matières grasses, dans les 30 minutes qui suivent, ils présentent la même activité cérébrale que ceux qui ont bu de l'eau sucrée.
Chez les gens qui mangent régulièrement de la crème glacée (sucre et matières grasses!), la sécrétion de dopamine s’amortit dans leurs cerveaux comme quand on boit un milk-shake. L’effet est similaire à celui des toxicomanes qui doivent utiliser de plus en plus de drogue pour avoir le même «high». En raison de l’accoutumance, la consommation fréquente de crème glacée réduit chez les consommateurs la sensibilité au plaisir de la même façon que chez les toxicomanes. Quand on amortit la sécrétion de dopamine, on peut conséquemment manger en excès pour retrouver le degré de satisfaction ressenti auparavant, contribuant ainsi à de malsains gains de poids.
Qu’ont en commun les aliments gras et sucrés? La densité énergétique. Ce n’est pas tant la quantité de calories que la concentration qui entraîne une diminution de la sécrétion de dopamine. On peut comparer cela à la différence entre la cocaïne et le crack : c’est la même substance chimique, mais le crack étant plus concentré (dense) il fournit au cerveau une dose plus élevée et plus rapidement. (…)
L'obésité a été considérée comme une toxicomanie, une maladie psychiatrique, et cela représente une aubaine extraordinaire pour les compagnies pharmaceutiques qui travaillent déjà sur un tas de médicaments pour modifier la chimie de notre cerveau. (…)
Plutôt que de prendre de la drogue, on peut empêcher l’insensibilité au plaisir d’abord en mangeant des aliments naturels de moindre densité calorique comme les végétaux. Cela peut nous aider à raviver notre sensibilité à la dopamine, à retrouver le même plaisir avec des aliments simples. Et ce n’est pas seulement pour les gens obèses. Lorsque nous mangeons régulièrement des aliments à grande densité calorique, comme la viande et la crème glacée, nous émoussons la sécrétion de l’hormone du plaisir, avec comme résultat le besoin de toujours augmenter la dose pour arriver au même plaisir. Lorsque notre cerveau doit réguler les récepteurs de dopamine pour traiter tous ces apports de gras et de sucre, cela peut aussi avoir un impact sur notre expérience du plaisir dans d’autres domaines d’activité. (…)
~ Michael Greger, M.D.
(Extrait de : Les aliments gras et sucrés sont-ils toxicomanogènes?)
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Quelques trucs simples pouvant aider à maîtriser les envies irrésistibles…
Les envies décodées
De quoi avez-vous envie? De la salinité des chips, de la fraîche onctuosité de la crème glacée ou de la riche saveur du chocolat? Certaines de vos envies peuvent indiquer que votre corps manque de certains nutriments essentiels.
Toutes les envies – La plupart des envies dépendent de notre mauvaise interprétation du fait que le corps est en fait déshydraté. En buvant d’abord un grand verre d'eau vous donnerez peut-être à votre corps exactement ce qu'il veut et vous éliminerez probablement l’envie. Selon certaines estimations 80% des gens sont chroniquement déshydratés. Alors, avant de succomber à vos envies de nourriture et de boissons sucrées, buvez de l'eau, et attendez une demi-heure. Plus souvent qu'autrement, vos envies auront complètement disparu.
Aliments sucrés – Si vous rêvez de sucreries, il est probable que votre taux de sucre subit des fluctuations. Manger de la tarte, du gâteau ou des bonbons ne fait qu'aggraver le problème en provoquant une glycémie en montagnes russes, et plus d’envies. Choisissez plutôt un fruit si vous avez envie de sucre. Et mangez régulièrement des aliments riches en fibres (comme les légumineuses) et riches en glucides complexes (comme les céréales entières) qui peuvent stabiliser votre taux de sucre.
Aliments salés – L’envie d'aliments salés comme les chips ou le maïs soufflé signifie souvent un stress chronique au niveau des surrénales – les deux glandes de forme triangulaire nichées sur le dessus des reins et qui nous procurent l'énergie nécessaire pour faire face au stress. Maîtriser le stress est essentiel. Essayez la méditation, les exercices de respiration ou d'autres techniques de gestion du stress. Une recherche de l'Université de l'Utah à Salt Lake City a montré que les gens qui, avant de sauter sur un sac de chips, s’arrêtaient pour respirer profondément ou méditer parvenaient à réduire leurs hormones de stress de 25% et ainsi à couper leur envie de moitié.
Chocolat – L’envie de chocolat indique souvent une carence en magnésium. De nombreux nutritionnistes estiment que plus de 80% de la population souffre d'un manque de magnésium, ce qui peut expliquer que nous soyons si nombreux à manger du chocolat. Même si le chocolat peut contenir des antioxydants bénéfiques, il contient habituellement une grande quantité de sucre. Si vous en mangez, choisissez le chocolat noir, généralement beaucoup moins sucré et contenant plus d’antioxydants. Mangez des aliments à haute teneur en magnésium comme des noix, des graines et des légumes verts.
Viande rouge – L’envie de manger de la viande rouge indique généralement une carence en fer. Souvent, les gens auront envie de hamburgers ou de steaks. Les femmes sont particulièrement vulnérables aux carences en fer à cause des menstruations. Mangez des aliments riches en fer comme des haricots, des légumineuses, des pruneaux, des figues et autres fruits séchés non traités/sulfurisés.
Fromage – L’envie de fromage ou de pizza indique souvent une carence en acides gras, commune à la plupart des gens qui ne consomment pas suffisamment d’Omega 3. Ajoutez des noix non salées, de l’huile ou des graines de lin trempées/broyées et à votre régime alimentaire.
~ Michelle Schoffro
(Source : Care2)
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