11 octobre 2013

L’aide à mourir

Tous les vieillards n’ont pas la chance d’avoir autant plaisir à cet âge, oh que non!

Énième article. Pf! «Qu’ossa donne?» comme dirait Yvon Deschamps.

J’observe les à moitié-morts du foyer d’accueil et ça me fait penser aux animaux prisonniers des zoos. Que font ces animaux? Ils développent des tics nerveux, deviennent fous, se grattent sans arrêt, hurlent, jacassent, ont de violentes colères et se masturbent. Pourquoi? Ils s’ennuient à mourir parce qu’ils ne sont pas dans un environnement sain et ne peuvent pas s’adonner à des activités qui leur sied.

En prolongeant la vie (souvent contre leur gré) des personnes âgées et des patients atteints de maladies dégénératives ou de problèmes psychologiques insupportables et incurables, on en fait des singes de zoos. Voilà.

Et une fois de plus, je constate à quel point nous sommes ARRIÉRÉS. Comme si tout d’un coup, on allait se mettre à donner des injections létales à tout venant. L’on craint les dérapages. Mais voyons donc, regardons tous les gens qui se font tuer en quantité astronomique avec des armes ou des objets, partout au pays et à tous les jours!
Give me a break!

Plusieurs articles à ce sujet : libellé «Euthanasie».
Il reste les témoignages... 

Si Georges C. était un chien
Mylène Moisan, Le Soleil 

[Extrait]

Si Georges C. était un chien, sa maîtresse le ferait euthanasier. Pendant l’injection fatale, elle lui tiendrait la patte, verserait une larme. Elle se consolerait en se disant que son chien ne souffre plus.

Mais Georges C. est un humain et il n’a pas de maîtresse. Il est avec la même femme depuis 48 ans. À 71 ans, il est condamné à mort, la sclérose latérale amyotrophique grignote tranquillement ses neurones, paralyse un à un ses muscles.

Georges C. veut arrêter de souffrir, il veut mourir. Il ne peut pas. Il passe ses journées avec sa femme à attendre la mort à l’unité des soins palliatifs de l’Enfant-Jésus.

«Mon épouse et moi, on veut en finir. On achève les animaux, mais quand t’es un humain, on te laisse souffrir jusqu’au bout. À quoi ça me sert de me réveiller chaque matin pour rien?»

Ça lui rappelle sa mère. «J’ai vu ma mère mourir, elle était branchée de partout, elle avait hâte. Elle a demandé à ma soeur : “Qu’est-ce qui arrive si j’arrache tout ça?” Ma soeur l’a convaincue de ne pas le faire, et ma mère a demandé : “Est-ce que je vais mourir quand même si je n’arrache rien?” C’est imbécile les sornettes qu’on nous raconte, qu’il faut souffrir jusqu’à la fin. Je refuse d’être prisonnier de mon corps

Article complet : http://www.collectifmourirdigneetlibre.org/documents/GeorgesC1.pdf

À visiter, articles de médecins en faveur de l’aide à mourir, entre autres :  
http://www.collectifmourirdigneetlibre.org/blog.php

Encyclopédie sur la mort – La mort et la mort volontaire à travers les pays et les âges :
http://agora.qc.ca/thematiques/mort/Index/Ressources&Associations

Association québécoise pour le droit de mourir dans la dignité :  
http://www.aqdmd.qc.ca/page1.php

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