4 décembre 2011

L'ère du pad

L’autre jour j’étais au café du coin. Étant seule, je feuilletais machinalement un quotidien qui traînait sur la table. J’observais aussi les clients autour. Chacun avait son bidule électronique – portable, téléphone intelligent, pad, etc., sauf moi – toujours à l’âge du papier… 


Les échanges avec les amis invisibles allaient bon train, rendant les clients visibles inexistants. Autrefois, les gens se saluaient et causaient un brin, même s’ils ne se connaissaient pas. Aujourd’hui, chacun est dans sa bulle électronique. On est censé communiquer davantage avec ces appareils? Oui… à distance. Car ironiquement, ils nous séparent souvent les uns des autres.

Mon voisin de droite avait un grand iPad. Je reluquais discrètement… sa tablette! Fascinant : il dessinait. J’ai osé le déranger pour lui demander une démonstration. Des personnages en arabesques, des textures imitant le fusain, l’aquarelle ou la peinture, et des couleurs aux variations infinies. Transformations de photos ou d’images au bout du doigt! Et plus facile d’utilisation que PhotoShop...


Du complexe... 

C’est vraiment le seul aspect qui me motiverait à acheter un pad, c’est parfait pour brouillonner des sketches pouvant inspirer de futurs tableaux réels. Quand à la permanence, c’est comme pour les livres. Un e-book peut disparaître à jamais en une fraction de seconde tandis qu’un livre imprimé peut survivre à des siècles de manipulation.

C'est quand même un beau jouet, aux possibilités quasi illimitées, pour donner libre cours à notre créativité … je comprends l’engouement.


Au plus simple...

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