18 février 2020

Le «viagra» asiatique au temps du coronavirus

Les Asiatiques sont obsédés par les prétendues propriétés aphrodisiaques et médicinales qu’ils attribuent aux organes et à diverses parties anatomiques des animaux. En 2006, Zhang Gongyao, un professeur d'histoire médicale à l'Université Central South du Hunan, a enflammé la Chine lorsqu'il a écrit : «La médecine traditionnelle chinoise n'a ni fondement empirique ni fondement rationnel. C'est une menace pour la biodiversité. Et elle utilise souvent des poisons et des déchets comme remèdes. Nous avons donc suffisamment de raisons pour lui dire adieu.» 

La chronique de notre ami Boucar Diouf résume les conséquences funestes de ces croyances superstitieuses. C'est comme la prière, si ça marchait on n'aurait pas besoin de signaler le 911. 

COVID-19 et libido-anxiété
Boucar Diouf, biologiste, humoriste, conteur et animateur
La Presse 15 février 2020

Ce qui se passe en Chine est aussi une crise environnementale qui nécessite des réponses bien plus globales que médicales. Quand cette catastrophique et triste épidémie autour du coronavirus de Wuhan, désormais appelé le COVID-19, sera derrière la Chine, il faudra que ce pays se pose des questions autour du commerce d’animaux sauvages sur ses marchés.
   Au cœur du problème, il y a aussi la destruction de l’habitat qui favorise le contact avec les animaux sauvages porteurs de microbes, dont des bactéries, des virus et des parasites capables de nous refiler ces maladies appelées des zoonoses. Le virus Ebola, le sida, le SRAS et probablement le COVID-19 appartiennent tous à ce groupe de maladies humaines d’origine animale. Les spécialistes de la question s’accordent désormais pour dire que les solutions durables à ces problèmes comme celui que traverse actuellement la Chine passent par des approches intégrant à la fois la santé animale et humaine, mais aussi la santé environnementale, notamment la protection de la biodiversité et de son habitat. Cette approche, mise de l’avant au début des années 2000 et dénommée One World, One Health, est certainement la médecine préventive la plus efficace que la Chine devra adopter.

Pour cela, il faut que le pays de Xi Jinping donne un solide un coup de barre dans ces marchés où on vend des animaux sauvages pour la consommation humaine.

Sinon, à la fin de cette bataille qu’elle livre contre le COVID-19, il faudra que la Chine se prépare pour une autre offensive microbienne dans un avenir pas lointain.
   Tant qu’à attaquer le problème de front, la Chine devrait aussi faire un sérieux ménage dans les départements de sa médecine traditionnelle, surtout ceux consacrés aux aphrodisiaques qui font aussi certainement partie du problème. Les pannes de libido de ce populeux pays semblent être un problème sérieux qui coûte très cher à la biodiversité planétaire. Pensez ici à la corne de rhinocéros qui, une fois réduite en poudre, agrémente des soupes ou est encapsulée et vendue à fort prix à des hommes convaincus que toute la force du pachyderme sera miraculeusement transposée dans leur zigounette.

Pourtant, toutes les études scientifiques sur le sujet ne trouvent absolument rien dans ces cornes qui puisse significativement donner du corps au corps caverneux. Depuis 1970, 90 % des populations de rhinocéros de la planète ont disparu, en grande partie à cause de ces pratiques absurdes qui enrichissent des criminels barbares empochant des dizaines de milliers de dollars pour chaque corne vendue sur le marché noir. La corne de rhinocéros est constituée principalement d’une protéine fibreuse appelée la kératine. Celle-ci abonde dans tous les phanères, dont les ongles, les cornes des ongulés, les sabots, les cheveux, les carapaces de tortue ainsi que les plumes et les becs d’oiseau. Autrement dit, si la kératine avait la capacité de lever le bambou, tous les anxieux de la terre qui se rongent les ongles à longueur de journée devraient toujours avoir la pine debout!
   Le cas des hippocampes est aussi préoccupant que celui des rhinocéros. Même si ce petit cheval de mer figure sur la liste de la Convention internationale sur le commerce d’espèces sauvages menacées d’extinction (CITES), le massacre des hippocampes continue impunément en Chine où des quantités astronomiques de ces poissons atypiques sont, encore une fois, déshydratées, réduites en poudre ou transformées en gélules. L’organisme Save Our Seahorses estime à 150 millions le nombre d’hippocampes qui sont capturés annuellement et mis en grande partie au service de la libido-anxiété du continent asiatique.

Et que dire des tigres qui sont braconnés pour leur os, mais surtout pour leur pénis qui, lorsque consommé avec les testicules, est censé remettre au garde-à-vous des petits soldats de l’empire du Milieu.

Pour cette espèce, c’est au moins 97 % de sa population qui a été massacrée au XXe siècle.
   Cornes de rhinocéros, pénis et testicules de tigre, pénis de yak, ailerons de requin, pénis de phoque, vésicules biliaires d’ours… nombreux sont ces produits de contrebande censés régler la débandade et des pannes de libido mâles. Malheureusement, ces croyances solidement ancrées ont des conséquences dramatiques.
   Dans leur désir de comprendre l’explosion du COVID-19, des scientifiques chinois ont déjà, à tort ou à raison, montré du doigt les pangolins comme réservoir potentiel du virus de Wuhan. Ce qui voudrait dire que la Chine n’a pas vraiment tiré une leçon durable de la crise du SRAS de 2003 qui l’avait amenée à bannir les civettes des marchés et à en abattre au moins 10 000. Même si la piste du pangolin est contestée, le simple fait qu’on suspecte ce petit mammifère des régions chaudes d’Afrique et d’Asie du Sud-Est en dit long sur un problème que la Chine ne peut plus ignorer.

Que font ces animaux sauvages déjà inscrits sur la liste des espèces menacées de disparition dans un marché chinois?

Pour trouver la réponse, il faut encore penser aphrodisiaque. Le pangolin, cet animal qui ressemble à un artichaut vivant, a aussi la malchance de faire partie de ces stimulus à quatre pattes dont une certaine croyance chinoise considère les écailles sur le corps porteuses de vertus curatives et aphrodisiaques. Or, quand la médecine chinoise soupçonne un animal porteur d’une force sexuelle transférable à l’humain, cette créature peut tout de suite aller s’inscrire sur la liste des espèces en voie en disparition.

Photo : Binsar Bakkara. Le pangolin est le mammifère le plus braconné au monde – une certaine croyance chinoise considère les écailles sur son corps porteuses de vertus curatives et aphrodisiaques.

Ainsi, en novembre 2019, l’ONG WildAid a révélé que près de 100 000 pangolins sont victimes chaque année d’un trafic illégal. Ce qui en fait le mammifère le plus braconné au monde. Le même organisme a rapporté que les saisies illégales de cette espèce sur la planète sont passées de 21 kg en 2011 à plus de 68 tonnes en 2019. Malgré le fait que la CITES leur accorde un haut degré de protection depuis 2016, les pangolins africains sont encore massivement embarqués pour l’Asie à partir d’un réseau de trafiquants solidement installé en Afrique du Sud. Tout ça en grande partie pour l’industrie de la béquille pénienne.
   Pour une solution globale et durable, je pense que la Chine devrait investir massivement dans des programmes de sexologie et de psychologie plutôt que de rester éternellement complice d’activités criminelles au service de croyances et de pratiques rétrogrades et à l’efficacité douteuse. Comment le gouvernement de Xi Jinping, disposant d’un système de surveillance si sophistiqué qu’il arrive à voir un citoyen se décrotter le nez dans sa voiture à un feu rouge, peut-il ignorer les drames écologiques qui se jouent dans ses marchés?

Source :

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En complément 

Le commerce illégal d’espèces sauvages ou l’apocalypse de la biodiversité
Rédactrice : Leslie Anthony / Photographe : Peter Power
Canadian Geographic, 2 décembre 2017

Wildlife trade © Peter Power. L'éléphant réduit à un tabouret et à une insignifiante sculpture en ivoire...  

Le commerce illégal d'espèces sauvages, dont le chiffre d'affaires annuel est estimé à 175 milliards de dollars, est la quatrième plus grande entreprise criminelle du monde. Elle va radicalement altérer le règne animal. 

Wildlife trade © Peter Power. Entrepôt de pièces à conviction de la Direction de l'application de la loi sur la faune d'Environnement Canada.

En pratique, ce commerce s'inscrit dans une catégorie plus large de «crimes environnementaux» connexes qui comprend la pollution, la pêche illégale et l'exploitation forestière (avec jusqu'à un tiers du papier mondial obtenu à partir de bois provenant de sources illégales, les impacts économiques s'accumulent dans des pays comme le Canada qui réglementent strictement ces secteurs). 
   Les enclaves asiatiques des grandes villes nord-américaines continueront de suivre leurs croyances traditionnelles malgré les interdictions culturelles - et légales - de l'Occident. Il y a un grand commerce de tout ce qui est utile aux médecines traditionnelles dont les clients sont majoritairement des Canadiens d'origine asiatique, dit Sheldon Jordan, faisant écho aux reportages sur ce qu'on peut trouver en faisant une tournée des marchés et apothicaires chinois à Toronto et Vancouver : toutes sorte d'animaux vivants (tortues, poissons), séchés (geckos, concombres de mer, ailerons de requins), et en poudre (morceaux de gros mammifères en voie de disparition). Avant de rencontrer les braconniers de Khe Môi, j'avais vu comment l'appétit insatiable de la Chine pour la nourriture, les aphrodisiaques et les remèdes traditionnels menaçaient de nombreuses espèces au Vietnam - et plusieurs suivront bientôt. Le traffic que j'ai observé avec les serpents et les grenouilles consommables était stupéfiant - des milliers entassés dans des sacs de jute traversaient la Chine chaque jour. Ajoutez les lézards, les tortues, les poissons, les oiseaux, les mammifèreset les invertébrés, et la même chose dans une centaine de pays, et vous avez une crise mondiale majeure. C'est là le véritable syndrome de la Chine - non pas l'effondrement nucléaire du film éponyme d'hollywood de 1979, mais une apocalypse de la biodiversité, maintenant.
   Tant que quelqu'un est prêt à payer cher, les gens désespérés continueront à tuer des gorilles pour leur couper les mains.

Article intégral en anglais :

Extraits traduits en français :

Des crimes écologiques impardonnables 

La population de la Chine était estimée à la mi-2019 à 1 441 800 000 d’individus, soit 18,7 % de la population mondiale de 7,7 milliards selon les estimations de l'Institut national d'études démographiques. Considérant la démographie de l’Extrême Orient (Chine, Corée Nord / Sud, Indonésie, Japon, Malaisie, Philippines, Taïwan, Thaïlande, Vietnam et autres), si les habitants de ces contrées continuent à exterminer des espèces animales et végétales au rythme actuel, on peut s’attendre à ce que d’ici 10 ans il ne reste presque plus rien de la biodiversité...

Les gros trafiquants s’en prennent à tout ce qui vit. Ils ne semblent pas comprendre les conséquences irréversibles de leur rapacité à court et moyen terme. Le fait que les ressources soient limitées et ne se renouvellent pas à la même vitesse qu’ils les déciment ne les dérange pas du tout. Les profits du commerce illégal des espèces sauvages sont estimés à plusieurs milliards de dollars annuellement. Ce commerce est souvent organisé par de très grands réseaux de criminels qui font aussi le trafic illicite de drogues, d'armes et de personnes.
   Malgré les efforts de conservation au cours des dernières décennies, le braconnage illégal est en augmentation dans de nombreuses régions du monde. En 2011, 23 tonnes d'ivoire illégal ont été saisies. Cela représente environ 2 500 éléphants tués pour leurs défenses.
   Le braconnage des rhinocéros en Afrique du Sud est passé de 13 rhinocéros tués en 2007 à 1175 en 2015 (sans compter ceux qui ne sont pas recensés). L’augmentation est largement attribuable à une rumeur venant de pays asiatiques qui prétend que la corne de rhinocéros guérirait le cancer.
   Les pangolins sont en effet traqués sans relâche pour leurs écailles vendues sur les marchés asiatiques pour leur pseudo vertu thérapeutique. Actuellement, ce sont les mammifères les plus braconnés dans le monde. Entre 2006 et 2015, plus de 1,12 million de pangolins ont été victimes du trafic d'animaux à l'échelle mondiale, ce qui représente plus de 120 000 pangolins tués par an. 

 


Début juin 2017, trois semaines après la dernière saisie massive de pangolins à Kuala Lumpur, sept autres tonnes d'écailles de pangolins en provenance du Nigeria ont été saisies à Hong Kong. Une telle quantité d'écailles signifie la mort de milliers de pangolins.
   Les Asiatiques sillonnent le monde entier pour se procurer de la bile d’ours noirs. Mauvaise nouvelle pour eux : des chercheurs ont examiné le foie et la vésicule biliaire de nombreux ours noirs déjà morts et découverts que ces organes étaient souvent atteints de cancer. L’arroseur arrosé...
   La Presse canadienne 10 juillet 2019 – Des agents ont saisi le mois dernier des dizaines de parties du corps d’ours noirs, de pilules amaigrissantes à base de plantes africaines menacées d’extinction et les carcasses de deux fourmiliers écailleux, dans le cadre d’une vaste campagne internationale ciblant braconniers et trafiquants, a indiqué mercredi Environnement et Changement climatique Canada.
   Plusieurs des accusations ont été portées contre des citoyens américains, qui ont été arrêtés alors qu’ils tentaient de faire passer clandestinement des testicules, des pattes et des os péniens d’ours noirs à la frontière après être venus au Canada pour la saison de la chasse à l’ours, au printemps.
   «La criminalité liée à la faune ne dépouille pas seulement notre environnement de ses ressources, elle a aussi des répercussions qui se traduisent par de la violence, du blanchiment d’argent et de la fraude, a fait valoir dans un communiqué Jürgen Stock, du Secrétariat général d’Interpol. Des opérations comme Thunderball sont des mesures concrètes qui ciblent les réseaux criminels transnationaux qui tirent profit de ces activités illicites.»
   La police a également mis la main sur 440 défenses d’éléphants, plus d’une demi-tonne d’objets en ivoire, 2550 mètres cubes de bois et 2600 plantes. Au total, à Singapour, ont été saisis 23 primates, 30 fauves, plus de 4300 oiseaux, près de 10 000 animaux marins dont du corail, des hippocampes, des dauphins et requins, près de 10 000 tortues et quelque 1500 autres reptiles.
   Agence France-Presse, 30 janvier 2018 – Des contrebandiers ont été arrêtés dans l'Extrême-Orient russe alors qu'ils s'apprêtaient à passer en Chine, a annoncé une organisation de protection des animaux. Les malfaiteurs ont été arrêtés ce week-end par des douaniers russes dans la région de Primorie, en Extrême-Orient russe, en possession de «plus d'une tonne de pattes d'ours (environ 870 pattes), de la graisse et des organes génitaux de grenouilles, des restes d'au moins quatre tigres de Sibérie», a annoncé dans un communiqué une ONG russe de protection du tigre de Sibérie, une espèce rare et menacée.
   À bord de trois véhicules conduits par «des citoyens russes et chinois», ont été également trouvées des dents d'ours, des queues et pénis de cerf, mais aussi un butin plus classique d'armes, de munitions et d'ambre, précise l'ONG «Centre du tigre de l'Amour».  Le tigre de Sibérie, également appelé tigre de l'Amour, est la plus grande espèce de tous les tigres. Il est menacé d'extinction avec un effectif de seulement 450 spécimens répartis en Chine, en Russie et peut-être en Corée du Nord.
   Associated Press, 20 juin 2018 – Les autorités canadiennes ont intercepté un conteneur qui cachait 18 tonnes de chair d'anguille en provenance d'Asie, dans le cadre d'une opération mondiale contre le commerce illégal de la faune et du bois.
   Environnement Canada précise que des agents dans plusieurs provinces ont intercepté des ailerons de requins et des serpents réglementés, de même que des produits commerciaux comme des valises et des sacs à main fabriqués avec des espèces en voie de disparition.
   Ces efforts s'inscrivaient dans le cadre de l'opération Thunderstorm, une enquête d'un mois menée par l'agence de police internationale Interpol.
   Le gouvernement affirme que des agents fédéraux et provinciaux ont mené des activités d'inspection de transports d'animaux vivants, de vérification de plaintes concernant la destruction de l'habitat et d'espèces sauvages, et de contrôle des chasseurs et des pêcheurs à la ligne. Ils ont aussi participé à des opérations éclair pour intercepter des passages aux frontières.
   La chair d'anguille serait celle d'une espèce ayant été désignée comme une espèce en voie de disparition et dont l'exportation a été interdite par l'Union européenne en 2010.
Les crimes contre les espèces sauvages dans le monde – comme le braconnage, la contrebande et le trafic d'animaux, de plantes et d’arbres – atteindraient actuellement plus de 200 milliards par année, ce qui place ce type de crimes au quatrième rang des crimes les plus lucratifs du monde, selon les Nations unies et Interpol.
   1400 suspects à travers le monde – En plus de la chair d'anguille interceptée au Canada, l'opération a permis la saisie de milliers d'animaux vivants et de tonnes de viande et d'ivoire, a indiqué Interpol.
   Des agents de bord qui transportaient des tortues dans leurs bagages et un chasseur qui affichait ses trophées illégaux sur les médias sociaux ont notamment été arrêtés. L'enquête a identifié quelque 1400 suspects à travers le monde, a dit Interpol.
   Les autorités ont notamment mis la main sur 43 tonnes de viande sauvage - ours, éléphant, crocodile, baleine et zèbre –, 1,3 tonne d'ivoire d'éléphant, 27 000 reptiles, près de 4000 oiseaux, 48 primates, 14 grands félins et les carcasses de sept ours, dont deux ours polaires. Plusieurs tonnes de bois ont également été saisies.
   Et puis la mafia chinoise des mers ratisse et vide les fonds marins. Tout y passe, petits et gros poissons, plancton, coraux, etc. Partout leurs bateaux de pêche sillonnent les côtes océaniques. En 2017, un navire chinois, le Fu Yan Yu Leng 999, a été saisi en zone interdite aux Galapagos avec à son bord 300 tonnes de poissons et plus de 6000 requins, notamment des requins marteaux en voie d’extinction, pêchés illégalement.

Comme par hasard, depuis l’arrestation de Meng Wanzhou, la Chine boycotte les produits canadiens qu’elle prétend contaminés. Eh bien moi, j’encourage les Canadiens à boycotter tous les aliments provenant d’Asie – d’autant plus qu’on ignore ce qu’ils contiennent. C’est simplement de l'autoprotection. 

J’éprouve une répulsion viscérale envers le non respect des droits humains qui prévaut dans la culture chinoise et asiatique en général. Il est évident qu’en Chine la populace n’étudie pas la philosophie, l’humanisme et le respect des droits de la personne. Un individu qui pense par lui-même est une menace pour un régime totalitaire. Internet est une plaie en matière de vie privée. Par contre le fait que les manifestations et la répression militaire par Pékin à Hong Kong aient été largement diffusées à travers le monde a peut-être évité un sinistre massacre comme celui de la Place Tian’anmen en 1989. Selon Alan Donald, ambassadeur du Royaume-Uni à Pékin «À 5 h 40 le 4 juin, la Place est vidée. Le matin du 5 juin, des manifestants tentent de pénétrer sur la place. Les blindés ont roulé sur les corps à de nombreuses reprises, faisant comme une ‘pâte’ avant que les restes soient ramassés au bulldozer. Restes incinérés et évacués au jet d’eau dans les égouts.»

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