Extrait
d’un article de François Brousseau (ICI Radio-Canada, 7 juin 2019) :
Lors
d'un discours, le premier ministre canadien Justin Trudeau a évoqué «l'histoire
des gens ordinaires qui ont risqué leur vie pour sauver celles des autres, pour
sauver un monde au bord du gouffre».
«Ensemble, les Alliés ont entrepris de
rebâtir un monde fracturé, pour éviter
de répéter les erreurs du passé, entre autres en érigeant des forums qui
encourageaient le dialogue et la collaboration. Les célébrations d’aujourd’hui
ne sont pas seulement pour se souvenir du sacrifice fait il y a 75 ans par tant
de jeunes soldats qui se retrouvaient loin de chez eux, mais bien les idéaux pour
lesquels ils combattaient. C'est maintenant à nous de bâtir un monde digne de
ceux qui ont tant sacrifié il y a 75 ans.»
Des commémorations très politiques en
Normandie
[...]
L’Histoire est politique, et la façon d’en parler est toujours un peu soumise
aux points de vue des uns et des autres, et à leurs intérêts.
C’est ce qu’écrivait le 6 juin le
directeur de la rédaction du journal Libération,
Laurent Joffrin, qui parlait d’une «hypocrisie» et même d’une «trahison» dans
le traitement qu’on fait de cet événement.
Cela dit, le temps fait son œuvre. Les
belles commémorations, les paroles convenues, voire hypocrites, dans la bouche
d’un Trump, d’un Macron ou d’un Trudeau, ne signifient pas forcément que le
travail de mémoire fonctionne automatiquement.
Dans un monde qui valorise l’instant
présent, où la mémoire est courte, où les rumeurs peuvent remplacer
l’information, où les citoyens ne sont pas toujours «éduqués» au sens
classique, rien ne garantit qu’on puisse empêcher ad vitam la tragédie de se répéter.
Dans un article publié par Le Monde le 7
juin, Bertrand Legendre, écrivain et professeur à l’Université Paris-13, dit
craindre que le «spectacle» ne l’emporte sur le fond, favorisant l’oubli. Que
le commerce, le tourisme, les reconstitutions à grand déploiement
«plus-vraies-que-nature», le trafic des reliques, la guerre comme spectacle,
que tout cela ne finisse par miner le vrai travail sur la mémoire.
«On en vient à se demander, écrit-il, ce que
commémorations et tourisme mémoriel font à l’histoire et à la mémoire. Le
parallèle peut être établi avec diverses tendances à l’œuvre dans les
industries culturelles : star-system, médiatisation, mise en spectacle,
produits dérivés, reproduction à grande échelle... autant de modalités par
lesquelles l’économie prend le pas sur la culture.»
Article
intégral :
Crédit : Sean Kilpatrick
Quand
une guerre s’achève, une autre commence ailleurs. Il n’y a pas d’ennemis? Eh
bien, on en trouvera! Car c’est payant. Si l’économie d’un pays dépend de la
vente d’armes et de la guerre, on peut légitimement douter des prétendus
accords de paix. «Notre objectif est de
tuer l’ennemi. Soit-dit entre nous, la plupart de ces gens sont destinés à
mourir, alors, aidons-les. La guerre est match de football, c’est mathématique.
Et, nous transformons le sang en argent», disent les développeurs de
stratégies militaires. Conclusion : les guerres ne cesseront qu’avec
l’extinction de l’espèce humaine.
«Regardons à nu la cupidité d’une
part, la crédulité et l’ignorance de l’autre, qui ont construit ce monde où
l’air, l’eau, la terre, les aliments, le silence même, sont pollués; où les
gadgets remplacent les réalités; où les tensions et les frustrations causées
par une démographie incontrôlée préparent les guerres «absolues» de l’avenir...
Trop nombreux dans un sac de farine, les charançons s’entre-dévorent.» ~ Marguerite Yourcenar
Sur
l'ensemble de l'année 2018, les dépenses militaires mondiales se sont élevées à
1822 milliards de dollars, un bond de 2,6 % sur un an. C'est la deuxième année
consécutive que ces dépenses augmentent, ce qui les porte à leur plus haut
niveau depuis 1988. En 2017, elles avaient enregistré une hausse de 1,1 %.
Elles sont tirées vers le haut par les États-Unis et la Chine. Ces deux puissances
totalisent la moitié des dépenses militaires mondiales (SIPRI Arms &
Military Expenditure).
«Les armements, la dette universelle
et l'obsolescence programmée sont les trois piliers de la prospérité occidentale.
Si la guerre, le gaspillage et les usuriers étaient abolis, vous vous effondreriez.» ~ Aldous Huxley (in Ile, 1962)
Classement des dix plus importants
budgets militaires en 2018
En
milliards de dollars
1. États-Unis : 649
2. Chine : 250 *
3. Arabie saoudite : 68 *
4. Inde : 67
5. France : 64
6. Russie : 62
7. Royaume-Uni : 50
8. Allemagne : 50
9. Japon : 47
10. Corée du Sud : 43
*
Estimation
En quoi consiste l’arsenal?
(Aperçu
non exhaustif)
Terre – char d'assaut; véhicule blindé de
combat; véhicule de transport de troupes; véhicule de combat d'infanterie; char
de combat; chasseur de chars; chenillette; canon automoteur; véhicule militaire
blindé; motos militaires
Air – avions de combat
: chasse, interception; attaque au sol; guerre électronique; bombardement
tactique ou stratégique
– avions de soutien : reconnaissance surveillance,
patrouille maritime; transport de troupe, de matériel; largage de parachutistes;
école, entraînement; ravitaillement en vol
L'aviation
militaire (terrestre et aéronavale) est
très émettrice de gaz à effet de serre. Comme tous les carburants, ceux des
avions peuvent contenir des additifs toxiques et polluants. Les produits
(antigels, produits de nettoyage...) peuvent aussi contribuer à polluer les
sols des aérodromes militaires et de leurs environs. Un avion en difficulté se débarrasse généralement de son carburant
avant un atterrissage en urgence, souvent au-dessus d'une forêt ou d'une zone
agricole ou de la mer, pour éviter de polluer les villes. Les munitions des avions et hélicoptères
sont aussi sources de pollution lors de leur usage, des exercices ou en fin de
vie si elles ne sont pas démantelées dans les meilleures conditions.
Mer : porte-avions ou porte-aéronefs; frégate
anti-aérienne ou de défense aérienne, anti-sous-marine ou de surveillance;
corvette, aviso ou patrouilleur; bâtiment de débarquement ; bâtiment de guerre
des mines; sous-marin; bâtiments de soutien logistique, de ravitaille
En 2018, on estimait que 1240 navires de
guerre étaient opérationnels dans le monde.
MOINS DE BOMBES, PLUS D’ÉDUCATION!
...nous
fermerons des prisons et limiterons la prolifération des guerres...
En janvier dernier, Raymond Saint-Pierre prenait sa retraite pour des raisons de santé. Quel dommage, il comptait parmi mes journalistes préférés. Non seulement pour la qualité de ses reportages à l’étranger, mais aussi pour sa voix calme et chaleureuse qui me rappelait celle de Philippe Noiret. Cela contrastait avec les reportages lus d’un ton sec, impersonnel, froid et expéditif – reçus comme des balles de Kalachnikov. J’espère que sa santé s’améliore et que nous aurons l’occasion de l’entendre à nouveau.
En janvier dernier, Raymond Saint-Pierre prenait sa retraite pour des raisons de santé. Quel dommage, il comptait parmi mes journalistes préférés. Non seulement pour la qualité de ses reportages à l’étranger, mais aussi pour sa voix calme et chaleureuse qui me rappelait celle de Philippe Noiret. Cela contrastait avec les reportages lus d’un ton sec, impersonnel, froid et expéditif – reçus comme des balles de Kalachnikov. J’espère que sa santé s’améliore et que nous aurons l’occasion de l’entendre à nouveau.
«La bête n’est jamais bien loin de
l’homme»
Entrevue
avec Raymond Saint-Pierre à Samedi et
rien d’autre | 2 février 2019
À
l'aube de la retraite, le correspondant de Radio-Canada pose un regard lucide
sur les conflits du monde. Ses reportages dans de nombreuses zones de tension
lui ont appris que, dans les guerres
opposant les nations ou les religions, l'homme le plus bienveillant peut se
transformer en monstre. «L'éducation demeure l'instrument le plus efficace pour
éviter les guerres», constate Raymond Saint-Pierre.
Il a été attaqué
en pleine nuit au Zaïre (République démocratique du Congo), frémissant sous le
bruit assourdissant d’une kalachnikov. Il a sauté dans le blindé des soldats
canadiens en Afghanistan, non sans y vivre une certaine frousse. Il a observé,
impuissant, des collègues se faire blesser gravement dans l'exercice de leurs
fonctions. Jamais ces situations n'ont découragé Raymond Saint-Pierre d'exercer
le journalisme en zone de guerre. «C’est nécessaire et essentiel de fournir aux
Canadiens cette information internationale de qualité», affirme-t-il.
Même s'il a été plus souvent qu'à son tour
en contact avec le versant sombre de l'humanité, il n'a jamais cessé de croire
que l'être humain peut s'améliorer par l'éducation.
Il a aussi été un témoin attentif des
actions menées par le Canada à l'étranger. C'est l'un de ses sujets de
prédilection, même si les médias ne s'y intéressent pas assez à son goût.
«J’ai toujours voulu couvrir le travail des
Casques bleus. C'est important de savoir ce qu'ils font, à quoi sert leur
travail et dans quelles conditions ils l'exercent ainsi que comment le pays les
soutient. C’est important d’aller voir quelle image ils donnent de nous à
l'étranger et ce qu’ils accomplissent. Ça nous concerne hautement.» Raymond
Saint-Pierre, correspondant retraité de Radio-Canada
Ce n'est pas une rare maladie auto-immune
qui enlève à Raymond St-Pierre son sourire et sa vivacité d'esprit!
Audiofil :
Quelques
suggestions pour en savoir plus sur ce journaliste d’exception.
Raymond Saint-Pierre, un homme et ses
lunettes sur le monde
Un
texte d'Anne Marie Lecomte | 30 janvier 2019
«L'étranger, ce n'est pas un cliché.
L'étranger, ce sont des gens qui vivent comme nous. Il faut essayer d'expliquer
et de faire comprendre pourquoi ils sont comme ça à nos gens à nous.» (Raymond Saint-Pierre, au micro de
Marc Laurendeau sur ICI Première en 2012)
Photo
: Gracieuseté Raymond Saint-Pierre. Raymond Saint-Pierre après avoir été
légèrement blessé en Syrie, non loin de la frontière turque, en mai 2016.
«C'est
quelqu'un qui ne se contente pas de décrire la situation, il en tire la
signification», dit le journaliste Marc Laurendeau à propos de Raymond
Saint-Pierre. De la chute du mur de Berlin à la mort de Deng Xiaoping, le
correspondant à l'étranger de Radio-Canada nous a fait comprendre le monde à
travers ses lunettes rondes et son regard perçant.
Un jardin vaste comme la planète
Celui
qui a été à la barre du Téléjournal 22 h pendant plus de 30 ans ne tarit pas
d'éloges sur son ancien collègue. «Je le mets à un très haut échelon, parmi les
plus grands correspondants dans l’histoire de Radio-Canada/CBC, de la trempe
des Joe Schlesinger Il a fait le tour du jardin... De la planète jardin.» (Bernard
Derome, journaliste et ex-présentateur du Téléjournal 22 h à Radio-Canada)
«Érudit, affable, ironique sans être
cynique, Raymond Saint-Pierre n’est pas un prétentieux. Avec lui, il n’y a pas
de grands coups de toge, décrit Bernard Derome. C’est la simplicité même.»
Quand on demande à Raymond Saint-Pierre
quelle est l’affectation qu’il ne voudrait jamais avoir à refaire, il parle de
ces enfants d’orphelinats de Roumanie et d’Angola si mal en point que, de
désespoir, ils se tapaient la tête contre les barreaux de leur lit-prison. Les
caméramans qui l’accompagnaient lors de ces reportages terribles pleuraient
tout en filmant, dit-il. «Il n’y a rien qu’on puisse faire, il n’y a rien qu’on
va faire... Sauf montrer, en espérant que ça va peut-être donner un petit
quelque chose. Ça marque», dit-il simplement.
Article
intégral et vidéos :
Entrevue
de 52 minutes à l’émission Les grands
entretiens
Raymond Saint-Pierre, un globe-trotter
au service de l’information
«On
est toujours journaliste. On ne peut pas dire : "J'arrête d'être
journaliste." C'est une vie; ce n'est pas un métier», affirme Raymond
Saint-Pierre. Après plus de 40 ans de carrière, le journaliste tire sa
révérence contre son gré, foudroyé par une maladie rare. Au micro de Stéphan
Bureau, il revient sur son parcours marqué par la curiosité et le plaisir de
vivre à l'étranger.
Évoluer au sein de pays autoritaires
comportait son lot de défis, dont celui de composer avec une surveillance
serrée et une mobilité restreinte. Le journaliste trouvait néanmoins des façons
de tirer son épingle du jeu. «Il y a toujours moyen de gratter plus que la
surface et d’aller parler aux gens», explique-t-il.
Si son rétablissement constitue aujourd’hui
sa priorité et l’occupe «à 100 %», Raymond Saint-Pierre n’est pas près de dire
adieu au journalisme. Sa passion du métier se fait toujours aussi vive après
toutes ces années, et il compte bien se remettre à l’analyse de l’actualité
internationale à la première occasion. «Je vais continuer à faire ce métier-là»,
promet-il.
Audiofil
Un
reportage de Raymond Saint-Pierre sur le
complexe russe de liquéfaction de gaz à Sabetta en Arctique (Mars 2017)
Un
immense projet d'exploitation de gaz naturel démarrera bientôt ses activités
dans le Grand Nord de la Russie, dans la péninsule du Yamal, dont le sol
contient 22 % de toutes les réserves de gaz naturel au monde. État des lieux.
Le
projet est financé par la pétrolière française Total et par les entreprises
Novatek de Russie et CNPC de Chine. En raison des conditions de travail
arides qu’engendre le froid sibérien, une partie importante de la construction
des trois usines de liquéfaction de gaz du projet a été réalisée en Asie.
Article :
LE TOP DU DÉLIRE MILITAIRE
On
s’entend qu’il n’y a pas que la Russie qui se sert des mammifères marins pour l’espionnage,
le déminage, et comme explosifs, etc. Certains utilisent des enfants, alors
pourquoi se priver des bélugas et des dauphins. Plusieurs pays s’adonnent à ces
pratiques sadiques conçues par des cerveaux dégénérés. «T’es pas beau l’Humain!»
Un
brin d’histoire
Les animaux sont-ils le futur de
l’espionnage? 30 millions d’agents
Ulyces,
31 mai 2019
[...]
Zoo d’espions – Dans les années 1960, le Kremlin et
la Maison-Blanche ont investi beaucoup de temps et d’argent afin de déterminer
comment les animaux pourraient devenir des espions. Les experts du Zoo IQ de
Hot Springs, dans l’Arkansas, avaient notamment passé un contrat avec le
gouvernement pour former des animaux spécialisés dans le travail de défense et
de renseignement. «Il n’y a jamais eu un animal que nous ne pouvions pas
entraîner», confie le directeur principal du programme, Bob Bailey. Bailey doit
cette idée à Burrhus Frederic Skinner, un psychologue influencé par les travaux
du célèbre médecin et physiologiste russe Ivan Pavlov.
Jusqu’aux années 1960, la plupart des
animaux utilisés lors de conflits étaient terrestres ou aériens. Pendant la
Première Guerre mondiale, les moutons servaient à déminer les terrains, les
chevaux à transporter les soldats, les chiens à livrer des messages et les
pigeons prenaient des photos.
Mais quand l’océan se peuple de sous-marins
russes et soviétiques, chacun trouve un moyen de voir sous l’eau sans être vu.
Chercheuse en écologie marine à l’université norvégienne de Trømso, Marie-Anne
Blanchet a passé 15 ans à entraîner des mammifères marins. «Ils ont des
capacités de nage et de plongée qui sont évidemment extrêmes, et ils sont beaucoup
moins soupçonnables que des plongeurs humains», explique-t-elle.
La plupart du temps, ils sont envoyés pour
faire du repérage, mais ils peuvent
aussi réaliser des missions plus méticuleuses. «Je sais que des
dauphins ont déjà été utilisés pour placer des mines sous les bateaux ennemis», raconte Martin Biuw.
Cet exemple rappelle les chiens antichars envoyés par les Soviétiques se faire
sauter sous les blindés allemands, pendant la Seconde Guerre mondiale.
Chiens de guerre (14-18)
Article
intégral :
Au large de la Norvège, à qui
appartient ce béluga?
Le
Monde, 30 avril 2019
Manœuvres de l’Organisation du traité
de l’Atlantique nord (OTAN), sous-marins, navire espion, brouillages des GPS
et… bélugas.
Photo :
Jorgen Ree Wiig
Aux
abords du cercle arctique, la guerre froide n’est pas qu’un lointain souvenir.
La rencontre entre des pêcheurs norvégiens et un représentant peu farouche mais
étrangement harnaché de l’espèce Delphinapterus leucas, appelé également
béluga, baleine blanche, dauphin blanc ou marsouin blanc, l’a brusquement
ravivé.
Le 25 avril, Joar, Håvard et Erlend Hesten,
trois frères qui pêchaient au large d’Ingøya, une petite île du comté de Finnmark,
en Norvège, ont aperçu un béluga, qui s’est approché à plusieurs reprises de
leur bateau, rapporte le quotidien Verdens Gang. L’animal semblait chercher de l’aide pour retirer un harnais qui
l’enserrait. Les trois hommes l’ont filmé, pris des photographies et envoyé
le tout à la direction de la pêche norvégienne, qui a contacté Jørgen Ree Wiig
et Yngve Larsen, deux biologistes marins de Tromsø. Les pêcheurs ont déclaré à
la NRK, la télévision publique norvégienne, que le cétacé avait approché d’autres
navires, pour chercher de l’aide.
La marine russe soupçonnée
Vendredi,
après plusieurs essais pour l’en délivrer, l’un des frères équipé d’une
combinaison de survie a plongé pour libérer l’animal du harnais. Le béluga a
ensuite disparu. Des photos du harnais, diffusées par la direction de la pêche
norvégienne montrent que l’inscription «Equipement
St Peterburg» est gravée sur les attaches du harnais, qui disposait aussi
d’un dispositif d’attache pour une caméra embarquée de type GoPro.
Dans le quotidien Verdens Gang, Jørgen Ree
Wiig estime qu’il est probable que l’animal provienne de Russie.
Article
intégral :
La Russie veut des dauphins pour des missions de combat naval
Des
documents ont été publiés en Russie indiquant que l’armée du pays cherche à
obtenir et à former des dauphins pour
des missions de combat naval.
Dauphin
transformé en «tueur»...
Les
rapports suggèrent que des dauphins prendront part à un nouveau programme de formation
et seront livrés avant août à la ville portuaire criméenne de Sébastopol, qui abrite un centre de formation pour dauphins militaires
depuis 1965.
En Juillet 2014, les chefs militaires de
l’Ukraine ont demandé à la Russie le retour de “ses” dauphins, qui sont tombés
entre les mains des Russes lorsque la Crimée a été annexée en mars de la même
année.
En 2012, la marine américaine a annoncé
qu’elle réduirait ses longs programmes de formation pour dauphins pour la
détection de mines sous-marines.
Les
dauphins militaires sont confinés et en captivité, ce qui peut provoquer chez
eux un stress psychologique et physique extrême et tout comme les autres
dauphins du monde entier gardés en captivité dans des parcs aquatiques, ils
vivent moins longtemps que s’ils étaient libres dans la nature. Ils souffrent
également d’infections, de crises gastriques (déglutition d’un objet étranger),
de pneumonie, de fracture vertébrale et de noyade, et meurent fréquemment au
cours d’opérations militaires et autres exercices de combat.
Article
intégral (10 mars 2016) :
Mythes et réalités sur les comportements «violents»
des dauphins :
La violence chez les dauphins
(12 mars 2019)
[...]
Alors, info ou intox? Un peu des deux.
La
violence existe chez les dauphins, mais elle n’est en rien comparable à celle
de bien d’autres espèces, la nôtre en particulier. Les dauphins ne sont pas des disciples de Gandhi, mais il n’y a pas
d’Adolf Hitler, de Joseph Kabila ou de Pol Pot parmi eux. La guerre, la vraie,
telle que la conçoivent humains et fourmis, n’existent pas chez les autres
animaux. Et moins encore chez les dauphins.
Article
intégral :
Même
site :
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