10 juin 2019

Jouer sur tous les fronts

L’industrie du spectacle joue sur tous les fronts. Ce que j’ai vu des commémorations du Jour J «pour éviter de répéter les erreurs du passé» ne m’ont pas convaincue. On pourrait facilement conclure que ces parades sont des shows de boucane puisque derrière les paroles vertueuses, les budgets alloués aux dépenses militaires ne cessent d’augmenter. Imaginer un monde en paix est aussi illusoire qu’imaginer un monde sans pauvreté, puisque guerre et pauvreté sont indissociables (sur fond de croissance économique au-dessus de tout).

Extrait d’un article de François Brousseau (ICI Radio-Canada, 7 juin 2019) :

Lors d'un discours, le premier ministre canadien Justin Trudeau a évoqué «l'histoire des gens ordinaires qui ont risqué leur vie pour sauver celles des autres, pour sauver un monde au bord du gouffre».
   «Ensemble, les Alliés ont entrepris de rebâtir un monde fracturé, pour éviter de répéter les erreurs du passé, entre autres en érigeant des forums qui encourageaient le dialogue et la collaboration. Les célébrations d’aujourd’hui ne sont pas seulement pour se souvenir du sacrifice fait il y a 75 ans par tant de jeunes soldats qui se retrouvaient loin de chez eux, mais bien les idéaux pour lesquels ils combattaient. C'est maintenant à nous de bâtir un monde digne de ceux qui ont tant sacrifié il y a 75 ans.»

Des commémorations très politiques en Normandie
[...] L’Histoire est politique, et la façon d’en parler est toujours un peu soumise aux points de vue des uns et des autres, et à leurs intérêts.
   C’est ce qu’écrivait le 6 juin le directeur de la rédaction du journal Libération, Laurent Joffrin, qui parlait d’une «hypocrisie» et même d’une «trahison» dans le traitement qu’on fait de cet événement.
   Cela dit, le temps fait son œuvre. Les belles commémorations, les paroles convenues, voire hypocrites, dans la bouche d’un Trump, d’un Macron ou d’un Trudeau, ne signifient pas forcément que le travail de mémoire fonctionne automatiquement.
   Dans un monde qui valorise l’instant présent, où la mémoire est courte, où les rumeurs peuvent remplacer l’information, où les citoyens ne sont pas toujours «éduqués» au sens classique, rien ne garantit qu’on puisse empêcher ad vitam la tragédie de se répéter.
   Dans un article publié par Le Monde le 7 juin, Bertrand Legendre, écrivain et professeur à l’Université Paris-13, dit craindre que le «spectacle» ne l’emporte sur le fond, favorisant l’oubli. Que le commerce, le tourisme, les reconstitutions à grand déploiement «plus-vraies-que-nature», le trafic des reliques, la guerre comme spectacle, que tout cela ne finisse par miner le vrai travail sur la mémoire.
   «On en vient à se demander, écrit-il, ce que commémorations et tourisme mémoriel font à l’histoire et à la mémoire. Le parallèle peut être établi avec diverses tendances à l’œuvre dans les industries culturelles : star-system, médiatisation, mise en spectacle, produits dérivés, reproduction à grande échelle... autant de modalités par lesquelles l’économie prend le pas sur la culture.»

Article intégral :

Crédit : Sean Kilpatrick 

Quand une guerre s’achève, une autre commence ailleurs. Il n’y a pas d’ennemis? Eh bien, on en trouvera! Car c’est payant. Si l’économie d’un pays dépend de la vente d’armes et de la guerre, on peut légitimement douter des prétendus accords de paix. «Notre objectif est de tuer l’ennemi. Soit-dit entre nous, la plupart de ces gens sont destinés à mourir, alors, aidons-les. La guerre est match de football, c’est mathématique. Et, nous transformons le sang en argent», disent les développeurs de stratégies militaires. Conclusion : les guerres ne cesseront qu’avec l’extinction de l’espèce humaine. 

«Regardons à nu la cupidité d’une part, la crédulité et l’ignorance de l’autre, qui ont construit ce monde où l’air, l’eau, la terre, les aliments, le silence même, sont pollués; où les gadgets remplacent les réalités; où les tensions et les frustrations causées par une démographie incontrôlée préparent les guerres «absolues» de l’avenir... Trop nombreux dans un sac de farine, les charançons s’entre-dévorent.» ~ Marguerite Yourcenar

Sur l'ensemble de l'année 2018, les dépenses militaires mondiales se sont élevées à 1822 milliards de dollars, un bond de 2,6 % sur un an. C'est la deuxième année consécutive que ces dépenses augmentent, ce qui les porte à leur plus haut niveau depuis 1988. En 2017, elles avaient enregistré une hausse de 1,1 %. Elles sont tirées vers le haut par les États-Unis et la Chine. Ces deux puissances totalisent la moitié des dépenses militaires mondiales (SIPRI Arms & Military Expenditure).

«Les armements, la dette universelle et l'obsolescence programmée sont les trois piliers de la prospérité occidentale. Si la guerre, le gaspillage et les usuriers étaient abolis, vous vous effondreriez.» ~ Aldous Huxley (in Ile, 1962)

Classement des dix plus importants budgets militaires en 2018
En milliards de dollars  
   1. États-Unis : 649
   2. Chine : 250 *
   3. Arabie saoudite : 68 *
   4. Inde : 67
   5. France : 64
   6. Russie : 62
   7. Royaume-Uni : 50
   8. Allemagne : 50
   9. Japon : 47
  10. Corée du Sud : 43
* Estimation

En quoi consiste l’arsenal?
(Aperçu non exhaustif)

Terre – char d'assaut; véhicule blindé de combat; véhicule de transport de troupes; véhicule de combat d'infanterie; char de combat; chasseur de chars; chenillette; canon automoteur; véhicule militaire blindé; motos militaires

Airavions de combat : chasse, interception; attaque au sol; guerre électronique; bombardement tactique ou stratégique
avions de soutien : reconnaissance surveillance, patrouille maritime; transport de troupe, de matériel; largage de parachutistes; école, entraînement; ravitaillement en vol   
   L'aviation militaire (terrestre et aéronavale) est très émettrice de gaz à effet de serre. Comme tous les carburants, ceux des avions peuvent contenir des additifs toxiques et polluants. Les produits (antigels, produits de nettoyage...) peuvent aussi contribuer à polluer les sols des aérodromes militaires et de leurs environs. Un avion en difficulté se débarrasse généralement de son carburant avant un atterrissage en urgence, souvent au-dessus d'une forêt ou d'une zone agricole ou de la mer, pour éviter de polluer les villes. Les munitions des avions et hélicoptères sont aussi sources de pollution lors de leur usage, des exercices ou en fin de vie si elles ne sont pas démantelées dans les meilleures conditions.

Mer : porte-avions ou porte-aéronefs; frégate anti-aérienne ou de défense aérienne, anti-sous-marine ou de surveillance; corvette, aviso ou patrouilleur; bâtiment de débarquement ; bâtiment de guerre des mines; sous-marin; bâtiments de soutien logistique, de ravitaille
   En 2018, on estimait que 1240 navires de guerre étaient opérationnels dans le monde.

MOINS DE BOMBES, PLUS D’ÉDUCATION!

...nous fermerons des prisons et limiterons la prolifération des guerres...  

En janvier dernier, Raymond Saint-Pierre prenait sa retraite pour des raisons de santé. Quel dommage, il comptait parmi mes journalistes préférés. Non seulement pour la qualité de ses reportages à l’étranger, mais aussi pour sa voix calme et chaleureuse qui me rappelait celle de Philippe Noiret. Cela contrastait avec les reportages lus d’un ton sec, impersonnel, froid et expéditif – reçus comme des balles de Kalachnikov. J’espère que sa santé s’améliore et que nous aurons l’occasion de l’entendre à nouveau.

«La bête n’est jamais bien loin de l’homme»
Entrevue avec Raymond Saint-Pierre à Samedi et rien d’autre | 2 février 2019

À l'aube de la retraite, le correspondant de Radio-Canada pose un regard lucide sur les conflits du monde. Ses reportages dans de nombreuses zones de tension lui ont appris que, dans les guerres opposant les nations ou les religions, l'homme le plus bienveillant peut se transformer en monstre. «L'éducation demeure l'instrument le plus efficace pour éviter les guerres», constate Raymond Saint-Pierre.
   Il a été attaqué en pleine nuit au Zaïre (République démocratique du Congo), frémissant sous le bruit assourdissant d’une kalachnikov. Il a sauté dans le blindé des soldats canadiens en Afghanistan, non sans y vivre une certaine frousse. Il a observé, impuissant, des collègues se faire blesser gravement dans l'exercice de leurs fonctions. Jamais ces situations n'ont découragé Raymond Saint-Pierre d'exercer le journalisme en zone de guerre. «C’est nécessaire et essentiel de fournir aux Canadiens cette information internationale de qualité», affirme-t-il.
   Même s'il a été plus souvent qu'à son tour en contact avec le versant sombre de l'humanité, il n'a jamais cessé de croire que l'être humain peut s'améliorer par l'éducation.
   Il a aussi été un témoin attentif des actions menées par le Canada à l'étranger. C'est l'un de ses sujets de prédilection, même si les médias ne s'y intéressent pas assez à son goût.
   «J’ai toujours voulu couvrir le travail des Casques bleus. C'est important de savoir ce qu'ils font, à quoi sert leur travail et dans quelles conditions ils l'exercent ainsi que comment le pays les soutient. C’est important d’aller voir quelle image ils donnent de nous à l'étranger et ce qu’ils accomplissent. Ça nous concerne hautement.» Raymond Saint-Pierre, correspondant retraité de Radio-Canada
   Ce n'est pas une rare maladie auto-immune qui enlève à Raymond St-Pierre son sourire et sa vivacité d'esprit!

Audiofil :

Quelques suggestions pour en savoir plus sur ce journaliste d’exception.

Raymond Saint-Pierre, un homme et ses lunettes sur le monde
Un texte d'Anne Marie Lecomte | 30 janvier 2019

«L'étranger, ce n'est pas un cliché. L'étranger, ce sont des gens qui vivent comme nous. Il faut essayer d'expliquer et de faire comprendre pourquoi ils sont comme ça à nos gens à nous.» (Raymond Saint-Pierre, au micro de Marc Laurendeau sur ICI Première en 2012)  

Photo : Gracieuseté Raymond Saint-Pierre. Raymond Saint-Pierre après avoir été légèrement blessé en Syrie, non loin de la frontière turque, en mai 2016.

«C'est quelqu'un qui ne se contente pas de décrire la situation, il en tire la signification», dit le journaliste Marc Laurendeau à propos de Raymond Saint-Pierre. De la chute du mur de Berlin à la mort de Deng Xiaoping, le correspondant à l'étranger de Radio-Canada nous a fait comprendre le monde à travers ses lunettes rondes et son regard perçant.

Un jardin vaste comme la planète
Celui qui a été à la barre du Téléjournal 22 h pendant plus de 30 ans ne tarit pas d'éloges sur son ancien collègue. «Je le mets à un très haut échelon, parmi les plus grands correspondants dans l’histoire de Radio-Canada/CBC, de la trempe des Joe Schlesinger Il a fait le tour du jardin... De la planète jardin.» (Bernard Derome, journaliste et ex-présentateur du Téléjournal 22 h à Radio-Canada)
   «Érudit, affable, ironique sans être cynique, Raymond Saint-Pierre n’est pas un prétentieux. Avec lui, il n’y a pas de grands coups de toge, décrit Bernard Derome. C’est la simplicité même.»
   Quand on demande à Raymond Saint-Pierre quelle est l’affectation qu’il ne voudrait jamais avoir à refaire, il parle de ces enfants d’orphelinats de Roumanie et d’Angola si mal en point que, de désespoir, ils se tapaient la tête contre les barreaux de leur lit-prison. Les caméramans qui l’accompagnaient lors de ces reportages terribles pleuraient tout en filmant, dit-il. «Il n’y a rien qu’on puisse faire, il n’y a rien qu’on va faire... Sauf montrer, en espérant que ça va peut-être donner un petit quelque chose. Ça marque», dit-il simplement.

Article intégral et vidéos :

Entrevue de 52 minutes à l’émission Les grands entretiens

Raymond Saint-Pierre, un globe-trotter au service de l’information
«On est toujours journaliste. On ne peut pas dire : "J'arrête d'être journaliste." C'est une vie; ce n'est pas un métier», affirme Raymond Saint-Pierre. Après plus de 40 ans de carrière, le journaliste tire sa révérence contre son gré, foudroyé par une maladie rare. Au micro de Stéphan Bureau, il revient sur son parcours marqué par la curiosité et le plaisir de vivre à l'étranger.
   Évoluer au sein de pays autoritaires comportait son lot de défis, dont celui de composer avec une surveillance serrée et une mobilité restreinte. Le journaliste trouvait néanmoins des façons de tirer son épingle du jeu. «Il y a toujours moyen de gratter plus que la surface et d’aller parler aux gens», explique-t-il.
   Si son rétablissement constitue aujourd’hui sa priorité et l’occupe «à 100 %», Raymond Saint-Pierre n’est pas près de dire adieu au journalisme. Sa passion du métier se fait toujours aussi vive après toutes ces années, et il compte bien se remettre à l’analyse de l’actualité internationale à la première occasion. «Je vais continuer à faire ce métier-là», promet-il.

Audiofil

Un reportage de Raymond Saint-Pierre sur le complexe russe de liquéfaction de gaz à Sabetta en Arctique (Mars 2017)

Un immense projet d'exploitation de gaz naturel démarrera bientôt ses activités dans le Grand Nord de la Russie, dans la péninsule du Yamal, dont le sol contient 22 % de toutes les réserves de gaz naturel au monde. État des lieux.
   Le projet est financé par la pétrolière française Total et par les entreprises Novatek de Russie et CNPC de Chine. En raison des conditions de travail arides qu’engendre le froid sibérien, une partie importante de la construction des trois usines de liquéfaction de gaz du projet a été réalisée en Asie.

Article :

LE TOP DU DÉLIRE MILITAIRE

On s’entend qu’il n’y a pas que la Russie qui se sert des mammifères marins pour l’espionnage, le déminage, et comme explosifs, etc. Certains utilisent des enfants, alors pourquoi se priver des bélugas et des dauphins. Plusieurs pays s’adonnent à ces pratiques sadiques conçues par des cerveaux dégénérés. «T’es pas beau l’Humain!»

Un brin d’histoire

Les animaux sont-ils le futur de l’espionnage? 30 millions d’agents
Ulyces, 31 mai 2019

[...]
Zoo d’espions – Dans les années 1960, le Kremlin et la Maison-Blanche ont investi beaucoup de temps et d’argent afin de déterminer comment les animaux pourraient devenir des espions. Les experts du Zoo IQ de Hot Springs, dans l’Arkansas, avaient notamment passé un contrat avec le gouvernement pour former des animaux spécialisés dans le travail de défense et de renseignement. «Il n’y a jamais eu un animal que nous ne pouvions pas entraîner», confie le directeur principal du programme, Bob Bailey. Bailey doit cette idée à Burrhus Frederic Skinner, un psychologue influencé par les travaux du célèbre médecin et physiologiste russe Ivan Pavlov.
   Jusqu’aux années 1960, la plupart des animaux utilisés lors de conflits étaient terrestres ou aériens. Pendant la Première Guerre mondiale, les moutons servaient à déminer les terrains, les chevaux à transporter les soldats, les chiens à livrer des messages et les pigeons prenaient des photos. 


Mais quand l’océan se peuple de sous-marins russes et soviétiques, chacun trouve un moyen de voir sous l’eau sans être vu. Chercheuse en écologie marine à l’université norvégienne de Trømso, Marie-Anne Blanchet a passé 15 ans à entraîner des mammifères marins. «Ils ont des capacités de nage et de plongée qui sont évidemment extrêmes, et ils sont beaucoup moins soupçonnables que des plongeurs humains», explique-t-elle.
   La plupart du temps, ils sont envoyés pour faire du repérage, mais ils peuvent aussi réaliser des missions plus méticuleuses. «Je sais que des dauphins ont déjà été utilisés pour placer des mines sous les bateaux ennemis», raconte Martin Biuw.
   Cet exemple rappelle les chiens antichars envoyés par les Soviétiques se faire sauter sous les blindés allemands, pendant la Seconde Guerre mondiale.

Chiens de guerre (14-18)

Article intégral :

Au large de la Norvège, à qui appartient ce béluga?
Le Monde, 30 avril 2019

Manœuvres de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), sous-marins, navire espion, brouillages des GPS et… bélugas.

Photo : Jorgen Ree Wiig

Aux abords du cercle arctique, la guerre froide n’est pas qu’un lointain souvenir. La rencontre entre des pêcheurs norvégiens et un représentant peu farouche mais étrangement harnaché de l’espèce Delphinapterus leucas, appelé également béluga, baleine blanche, dauphin blanc ou marsouin blanc, l’a brusquement ravivé.
   Le 25 avril, Joar, Håvard et Erlend Hesten, trois frères qui pêchaient au large d’Ingøya, une petite île du comté de Finnmark, en Norvège, ont aperçu un béluga, qui s’est approché à plusieurs reprises de leur bateau, rapporte le quotidien Verdens Gang. L’animal semblait chercher de l’aide pour retirer un harnais qui l’enserrait. Les trois hommes l’ont filmé, pris des photographies et envoyé le tout à la direction de la pêche norvégienne, qui a contacté Jørgen Ree Wiig et Yngve Larsen, deux biologistes marins de Tromsø. Les pêcheurs ont déclaré à la NRK, la télévision publique norvégienne, que le cétacé avait approché d’autres navires, pour chercher de l’aide.
                                      
La marine russe soupçonnée
Vendredi, après plusieurs essais pour l’en délivrer, l’un des frères équipé d’une combinaison de survie a plongé pour libérer l’animal du harnais. Le béluga a ensuite disparu. Des photos du harnais, diffusées par la direction de la pêche norvégienne montrent que l’inscription «Equipement St Peterburg» est gravée sur les attaches du harnais, qui disposait aussi d’un dispositif d’attache pour une caméra embarquée de type GoPro.
   Dans le quotidien Verdens Gang, Jørgen Ree Wiig estime qu’il est probable que l’animal provienne de Russie.

Article intégral :

La Russie veut des dauphins pour des missions  de combat naval

Des documents ont été publiés en Russie indiquant que l’armée du pays cherche à obtenir et à former des dauphins pour des missions de combat naval.

Dauphin transformé en «tueur»...

Les rapports suggèrent que des dauphins prendront part à un nouveau programme de formation et seront livrés avant août à la ville portuaire criméenne de Sébastopol, qui abrite un centre de formation pour dauphins militaires depuis 1965.
   En Juillet 2014, les chefs militaires de l’Ukraine ont demandé à la Russie le retour de “ses” dauphins, qui sont tombés entre les mains des Russes lorsque la Crimée a été annexée en mars de la même année.
   En 2012, la marine américaine a annoncé qu’elle réduirait ses longs programmes de formation pour dauphins pour la détection de mines sous-marines.
   Les dauphins militaires sont confinés et en captivité, ce qui peut provoquer chez eux un stress psychologique et physique extrême et tout comme les autres dauphins du monde entier gardés en captivité dans des parcs aquatiques, ils vivent moins longtemps que s’ils étaient libres dans la nature. Ils souffrent également d’infections, de crises gastriques (déglutition d’un objet étranger), de pneumonie, de fracture vertébrale et de noyade, et meurent fréquemment au cours d’opérations militaires et autres exercices de combat.

Article intégral (10 mars 2016) :

Whale.org https://us.whales.org/

Mythes et réalités sur les comportements «violents» des dauphins : 

La violence chez les dauphins 
(12 mars 2019) 

[...] Alors, info ou intox? Un peu des deux.
La violence existe chez les dauphins, mais elle n’est en rien comparable à celle de bien d’autres espèces, la nôtre en particulier. Les dauphins ne sont pas des disciples de Gandhi, mais il n’y a pas d’Adolf Hitler, de Joseph Kabila ou de Pol Pot parmi eux. La guerre, la vraie, telle que la conçoivent humains et fourmis, n’existent pas chez les autres animaux. Et moins encore chez les dauphins.

Article intégral :
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