Photo : © Yva Momatiuk / John Eastcott (au Montana).
Via Native American : photos de mustangs d’une beauté à couper le souffle
http://cochise67.easy4blog.com/categorie-chevaux-4101-2.html
On fait aux mustangs ce qu’on a fait aux premières nations, n’est-ce pas?
De grands producteurs de viande américains réclamaient l’extermination complète des mustangs afin d'utiliser les espaces protégés pour leur production bovine. «Les chevaux sauvages ne servent à rien, ils ne rapportent pas d’argent. Il faut les éliminer.» Comme par hasard «La Chine, affamée de viande, a levé un embargo vieux de 13 ans sur le bœuf américain.» Journal de Montréal, 22/09/2016 :
http://www.journaldemontreal.com/2016/09/22/la-chine-affamee-de-viande-leve-un-embargo-vieux-de-13-ans-sur-le-boeuf-americain
On sait que la production massive de viande est extrêmement polluante, sans parler des horreurs qui s’y rattachent. Comment se fait-il que les gouvernants vendent de larges pans de territoire protégé à cette fin? Quelle sorte de tête ont-ils sur les épaules?
Tableau : “Holocaust of today” par Jo Frederiks
Les groupes de défense ont tout de même obtenu une demi-victoire. Néanmoins, les chevaux devront être déplacés, vendus, adoptés...
Belle nouvelle pour les défenseurs de la cause animale : les 45 000 chevaux sauvages qui devaient être massacrés aux États-Unis seront finalement épargnés!
Par Nathan Weber
Les défenseurs des animaux peuvent se réjouir! Malgré les recommandations d’un rapport d’experts pour le Bureau of Land Management des États-Unis (BLM), le gouvernement Américain vient de renoncer au massacre de 45 000 chevaux sauvages de race mustang dans le nord-ouest du pays.
Nous vous avions parlé de cet effarant rapport dans un récent article, qui a eu un retentissement d’une ampleur inespérée sur internet. Merci à tous ceux qui en ont parlé autour d’eux et qui ont pu signer la pétition.
http://www.demotivateur.fr/article/chevaux-mustang-massacre-etats-unis-7209
Photo : © Yva Momatiuk / John Eastcott
Les autorités en charge ont jugé meilleur d’ignorer la recommandation qui prônait l’annihilation pure et simple du cheval mustang et du «burro», l’âne sauvage américain, indiquent nos confrères du Monde.
Les centres d’adoption de chevaux sauvages ont l’intention de renforcer les contrôles afin d’être sûrs que des personnes ne profitent pas des ventes aux enchères de ces animaux à des fins de trafic de viande (ce qui est d'ailleurs fermement condamné par la loi fédérale États-Unienne, et contrevient au décret de 1971 garantissant la préservation et la sauvegarde des chevaux et ânes sauvages, le Wild Free-Roaming Horse & Burro Act.
Les personnes voulant adopter un cheval devront en outre apporter la preuve qu’ils n’ont pas d’antécédents judiciaires concernant des cas de maltraitance animale, qu’ils possèdent un espace suffisant et une structure adaptée (abri, eau, voire chauffage dans le cas de certaines zones froides comme en Alaska).
La prolifération des chevaux mustangs demeure néanmoins un épineux problème pour les autorités fédérales, d’autant que le rythme des adoptions reste plus faible que celui des naissances. Même si tout est fait par les personnes en charge de la protection de la nature pour encourager les gens à adopter le plus de mustangs possible, il est difficile de trouver des foyers pour tous ces chevaux! C’est pourquoi il est nécessaire de stériliser une partie des animaux pour empêcher que leur démographie n’explose...
Mais les méthodes à utiliser sont encore sujettes à débat [...].
Photo : © Yva Momatiuk / John Eastcott
Alors, que faire? Il s'agit bien d'un véritable casse-tête...
Le Gouvernement des États-Unis propose d'ailleurs une prime d’un million et demi de dollars de récompense à celui qui trouvera une solution à la fois durable et éthique au problème de la régulation des populations de chevaux sauvages!
En attendant, si vous habitez aux États-Unis, que vous envisagez l’acquisition d’un cheval et que vous voulez faire un geste pour la préservation des animaux, vous pouvez adopter l’un de ces mustangs en souscrivant à un formulaire en ligne. Adopter, plutôt qu’acheter un animal, voilà un réflexe qui pourrait résoudre bien des problèmes!
Article intégral :
http://www.demotivateur.fr/article/massacre-chevaux-mise-a-jour-decision-7245
Photo : Melissa Farlow; © Randy Olson (au Nevada)
Wild Horse & Burro – Bureau of Land Management – Internet Adoption Program
An Act Of Congress
“Congress finds and declares that wild free-roaming horses and burros are living symbols of the historic and pioneer spirit of the West; (and) that they contribute to the diversity of life forms within the Nation and enrich the lives of the American people ...”
(Public Law 92-195, December 15, 1971)
https://www.blm.gov/adoptahorse/
http://www.blm.gov/wo/st/en/prog/whbprogram.html
Photo : © Melissa Farlow (sanctuaire)
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Quelques réflexions de notre sage Boucar Diouf sur l’extermination des espèces sauvages par l'homme :
«... Le 1er septembre 1914, le dernier pigeon migrateur, qu'on avait surnommé Martha, est mort dans un zoo de Cincinnati, clôturant l'un des plus grands génocides animaliers de la planète.
Aux États-Unis, ces oiseaux étaient vus comme de la vermine par les fermiers. Malheureusement, comme ils étaient toujours densément groupés, un seul coup de fusil pouvait en tuer plusieurs. Pour faciliter le carnage, on utilisait des canons spéciaux, on mettait le feu dans les bosquets et on organisait des compétitions où était récompensé le chasseur le plus sanguinaire. Évidemment, il fallait en tuer quelques milliers pour être médaillé. On les captura aussi au filet pour nourrir des ouvriers qui construisaient le chemin de fer transcontinental.
Cette triste tragédie rappelle celle du dodo, cet oiseau grassouillet incapable de voler et endémique de l'île Maurice, qui a disparu à la fin du XVIIe siècle. À grands coups de gourdins, les marins hollandais ont «joué au baseball» avec ce curieux volatile qui ne craignait pas les humains.
Aujourd'hui, la liste des victimes est interminable. Pour ne citer que des gros carnivores, nous avons rayé de l'existence le loup d'Hokkaido, le loup des Falkland, le grizzly mexicain, le tigre de Bali, le lion de l'Atlas, l'ours de l'Atlas, le serval sud-africain, le tigre de Java, le lion du Cap, le tigre persan, le tigre de Tasmanie et bien d'autres.
Sans faire de comparaison, peut-être faudrait-il aussi un jour imiter les célébrations du drame du 11 septembre 2001 et faire la lecture de toutes nos victimes aux nouvelles générations pour qu'elles réalisent l'ampleur de la catastrophe écologique.
... Si certains Asiatiques ne raffolaient pas de la corne de rhinocéros et des défenses d'éléphant, ces animaux seraient probablement beaucoup moins menacés.
Aujourd'hui, selon une très récente étude, 30 % des éléphants d'Afrique sont morts pendant les sept dernières années et le rhinocéros noir nous a quittés. Pourtant, une corne de rhinocéros est constituée principalement de kératine, la même protéine qu'on trouve dans les ongles et les sabots.
Comme le suggérait un collègue biologiste, pourquoi ne pas laisser les rhinos tranquilles et se ronger les ongles avant de passer au lit?
Pour éviter de vivre sur une terre sans vie sauvage, il faudra aussi un jour montrer du doigt les intégristes de la croissance économique et parler de redistribution de la richesse. Il est difficile de s'intéresser à la vie d'un gorille quand ses propres enfants n'ont rien à manger. Mais il faut surtout parler et enseigner aux jeunes ce drame dont nous sommes tous responsables à différents degrés.
La première tour du World Trade Center a pris plus d'une décennie à construire et 12 secondes à s'effondrer. C'est exactement ce que nous faisons avec la biodiversité planétaire.»
Article intégral :
http://www.lapresse.ca/debats/201609/19/01-5022051-le-dernier-voyage-de-la-tourte-voyageuse.php
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