(Excusez les pubs, je n'ai pas de contrôle sur ce type de vidéos)
Impossible de conserver quoi que ce soit de beau sur cette planète.
Un autre pas sur le chemin du «Printemps Silencieux»… parmi des millions.
«Merci» au merveilleux gaz naturel…
Commentaire d’un internaute :
Elegy
Steff Wiltse
(Guest post)
Their songs are silent now
No breeze again will carry them
Beauty could not resist the flames
Now gone are the 7500.
What price we paid on that dark night
How precious a trade was bargained
We will not know until the Spring
Now gone are the 7500.
There is no embassy to express regrets
No one to question, too late to ask
are these but the least to lose at last
Now gone are the 7500.
Sweet souls that surely heaven holds most dear
Forgive our thoughtless cruelty
Pity those who can value only what is lost
Now gone are the 7500.
Source : CBC News – New Brunswick
(Extraits)
Environ 7500 oiseaux chanteurs, incluant peut-être certaines espèces menacées d'extinction, sont morts en s’approchant de la torchère Canaport LNG de Saint John en fin de semaine dernière. La tour de torchage du terminal de regazéification de Canaport mesure environ 30 mètres de haut, et la taille de la flamme varie selon les conditions météorologiques; elle est généralement plus énorme quand la pression est basse.
«Même s'il s'agit certainement d'un événement tragique et qu’il est choquant de voir autant d’oiseaux morts, c'est une goutte dans l'océan par rapport au nombre d'oiseaux tués chaque année par l'action de l'homme.»
~ Don McAlpine, zoologiste (Nouveau-Brunswick)
«Les oiseaux semblent avoir été attirés par la flamme comme des papillons de nuit, et c’est un événement extrêmement inhabituel, selon Don McAlpine. Ils auraient volé en cercle autour de la torchère et, compte tenu du format et de la température élevée de la flamme, ils n’avaient pas besoin d’être proches pour brûler ou être abimés. Les conditions météorologiques étaient brumeuses, ce qui peut avoir contribué à l'incident. On ne sait pas grand-chose sur la façon dont volent ces oiseaux la nuit, mais les employés croient qu'ils sont attirés par la lumière (notamment rouge) ou les clignotements lumineux.»
Environ 6800 oiseaux ont été tués, plusieurs centaines d'autres ont été seulement blessés mais on a dû les achever. «Il y en avait trop pour pouvoir les compter. Notre estimation approximative se situe à environ 7500 oiseaux. Il y en a certainement plus de 5000 et moins de 10 000», a déclaré McAlpine, encore en train d'examiner plusieurs centaines d’oiseaux stockés dans un congélateur pour identifier les espèces.
«De nombreux oiseaux ont été gravement brûlés, mais certains semblent complètement indemnes», dit McAlpine. Il suppose qu'ils étaient peut-être désorientés et qu’ils ont frappé la tour ou sont tombés au sol. Plusieurs ont été envoyés au Collège vétérinaire de l'Atlantique à l'Île-du-Prince-Édouard pour déterminer si des conditions sous-jacentes ou des facteurs externes ont pu causer leur mort.
Il y a un grand nombre de viréos aux yeux rouges, plusieurs espèces de fauvettes, des parulines noir et blanc, à tête cendrée et à gorge ardoisée, ainsi que des grives et des gros-becs à poitrine rose. «Il est possible qu’on retrouve des moucherolles verts et des parulines du Canada qui sont des espèces en péril selon le registre du gouvernement fédéral. Mais je n’en ai pas encore identifiés», a déclaré McAlpine.
Les oiseaux touchés, qui sont pour la plupart des insectivores, passent leurs étés au Nouveau-Brunswick pour la nidification et l'élevage avant de mettre le cap sur le Mexique, l'Amérique Centrale et du Sud pour l'hiver.
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