Des fois je me sens tellement gavée de fatras matérialiste-économique,
scientifique, psychologique et spiritualiste que j’en ai la nausée. Ce magma d’informations
est si invasif qu’on aimerait fermer les portes de tous nos sens pour y
échapper, par pur instinct de conservation. Et pour l’énième fois : pourquoi
c’pas simple?!
Certaines personnes sont en
voie de guérison depuis des années. Elles ont suivi toutes les thérapies
possibles contre le tabagisme, l’alcoolisme, l’alimentation compulsive, le
shopping et le sexe compulsifs, etc. D’autres ont dû se joindre aux Adorateurs Anonymes parce qu’elles avaient
passé trop de temps assises aux pieds de gourous. Néanmoins, elles restent coincées
dans leur quête de changement inatteignable.
Pourquoi ne pas démarrer un groupe de Joyeux Imparfaits Anonymes où l’acceptation de soi et des autres,
la joie de vivre et l’appréciation des petits plaisirs quotidiens seraient la norme…
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Je n’ai qu’à demander…
Je n’ai qu’à demander et toutes choses me sont données,
Non seulement celles qui me sont indispensables mais encore celles
à quoi je ne songeais pas.
L’Esprit sait mieux que moi ce qu’il me faut et voit plus large que moi-même,
et plus loin aussi, et plus haut.
Chaque jour me trouve plus heureux et plus opulent que la veille.
Depuis que je ne fais plus mes propres affaires, tout m’échoit et me réussit.
L’esprit est mon intendant, opportun, discret, efficace.
Durant que je dors, il veille. Durant que je veille, il agit.
Si bien que je n’ai plus à souhaiter, ni à prier, ni à vouloir. L’Esprit m’exauce avant la lettre.
Tout cela parce que je me suis donné sans aucune réserve à l’Esprit.
Aussi l’Esprit m’administre comme un territoire de l’Esprit, comme une succursale de l’Esprit, depuis que je ne suis plus le directeur de moi-même, mais seulement le gérant désintéressé de l’Esprit.
La Paix est assise en
moi…
La Paix est assise en moi et les séraphins l’entourent,
mais ils n’ont ni visage austère ni épée de feu. La Paix est assise en moi avec sa cour de sourires et ses feuillages d’oliviers.
Avant que la Paix n’entrât en moi, mon âme était une âme de guerre,
mon cœur un cœur de talion.
Je retentissais de combats, j’étais le champ de bataille du monde,
Et les coups portés par le monde se répercutaient en moi.
Puis la Paix est venue d’abord et la lutte a quitté mon âme. Je me suis vidé de désordre
et de bruit.
Puis la Paix a tendu les bras et l’Amour est venu de tous les coins du monde.
Puis l’Amour m’a assiégé et investi.
Puis l’Amour est monté à l’assaut et la Paix lui a livré les portes.
Et quand l’Amour est entré, la Paix s’est assise dans mon cœur.
~ Georges Barbarin; Vivre avec le Divin
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