Une pensée, un mot, un geste, remplis d’amour, comme un baume pour le cœur, suffisent à faire oublier temporairement les illusions sordides que nous créons parfois ici-bas.
Ange souriant; Cathédrale de Reims |
et que nous attribuons au hasard, à la chance…
Combien de fois ne l’avons-nous pas échappé bel?
À qui un accident, une hécatombe, un incendie...
«Ah, ton heure n’était pas venue…» dirons-nous.
C’est juste. Mais, je crois qu’il y a plus.
Les miracles ne sont pas des récompenses pour bonne conduite; tout le monde y a droit, incluant le plus vilain des vilains. L’Énergie universelle ne juge pas car elle n’est pas concernée par la notion de «bien et mal». Elle se contente de manifester nos créations.
En 1990, la journaliste et auteur Sophy Burnham publiait un livre intitulé «A Book of Angels», juste avant que les anges ne prennent un regain de popularité et que les livres à leur sujet tapissent les rayons de librairies. (Ayant remporté un vif succès et reçu quantité de témoignages Burnham a publié un second ouvrage : «Angel Letters».)
À l’âge de 43 ans, l’auteur a décidé de raconter les événements mystérieux qui avaient jalonné sa vie et qu’aucune explication logique ne pouvait clarifier. Elle dit dans sa préface que le paranormal ne lui était pas du tout familier, mais qu’à la mi-temps de sa vie elle avait éprouvé le besoin d’explorer puis de témoigner, car elle avait eu la vie sauve de façon miraculeuse à quelques reprises.
Voici un condensé de divers enseignements au sujet de la guidance spirituelle et de l’aide physique que nous recevons, la plupart du temps sans y porter attention. Vous connaissez sûrement les données suivantes; mais il n’est pas défendu de se les remémorer de temps à autre.
L’aide, ou la guidance, provient de plusieurs sources. Il peut s’agir de vieux amis avec lesquels nous avons partagé des vies antérieures (actuellement incarnés ou non), ou de groupe d’âmes dont certains fragments ont terminé leurs classes terrestres; ainsi peuvent-ils nous faire profiter de leur expérience et prodiguer quelques conseils pertinents.
Nous pouvons également contacter durant le sommeil (à l’occasion d’un rêve lucide ou d’une décorporation volontaire) ou en méditation des êtres d’une vibration supérieure (sages, êtres réalisés, etc.) dont nous recevons les messages sous forme d’intuitions, de révélations, de rêves, de visions, etc.; ces derniers interviennent rarement dans le déroulement «terre à terre» de notre vie.
[À ces niveaux la notion de «bien et mal» n’existe pas. En réalité ce qu’on appelle le «mal» n’est constitué que d’énergies moins évoluées, ayant quand même un rôle à jouer dans notre évolution individuelle et collective.]
Certains groupes de guides, communément appelés anges, ont le pouvoir de modifier notre environnement physique de manière à nous protéger ou à faciliter la réalisation de certains buts.
[En passant : Dans l’iconographie angélique, les ailes représentent les énergies émanant d’un vortex dorsal semblable à notre chakra cardiaque; je le dessinerais si je le pouvais… De la même manière, les «assiettes» (auréoles) qu’on voit derrière la tête des saints représentent la spirale d’énergie provenant du chakra dorsal laryngé – gorge/glande pinéale. L’on peut voir ce chakra rayonner chez des gens qui ne sont pas du tout des saints. Les guides utilisent souvent ce vortex comme porte d’entrée dans notre énergie; ceux de haut niveau ne s’introduisent jamais sans notre consentement.]
À la suite de ces contacts, des guérisons mentales et émotionnelles peuvent s’ensuivre, allant parfois jusqu’à la guérison physique.
Des réponses à tout
Ce qu’on appelle l’Esprit universel est accessible à tous, et il n’est pas nécessaire d’être un «médium» chevronné pour recevoir inspiration et autres. Mais la plupart du temps nous ignorons les messages et signes ou bien nous les classons dans le fichier «coïncidences».
Les messages sont rarement spectaculaires. Nous ne sommes pas toujours prêts à recevoir directement par voie télépathique ou clairvoyante, alors il faut être patient et attentif.
Par exemple :
- La première chanson que nous entendons le matin à la radio pourrait contenir une résolution de problème – un mot, ou une phrase, peut suffire. Même chose concernant la télévision : le propos peut nous fournir la connaissance dont nous avons besoin sur le moment.
- Nous entendons une conversation qui pourrait s’avérer significative pour résoudre un problème.
- Nous voyons des mots, des chiffres, des symboles à répétition.
- Un paragraphe de journal, de livre ou de magazine peut également recéler un message adapté à notre situation.
- Nous avons l’intention de rencontrer quelqu’un ou de lui téléphoner, mais plein d’obstacles nous barrent la voie; nous ne sommes peut-être pas dans un état d’esprit adéquat. Par ailleurs, quand on insiste pour défoncer un barrage, c’est souvent à ce moment-là qu’on se casse la gueule. La vie est faite d’obstacles, et malheureusement il n’est pas toujours facile de savoir où finit la détermination et où commence l’obstination.
- Les animaux étant très sensibles aux énergies subtiles, ils peuvent servir de capteurs et de messagers. Si vous avez eu des animaux de compagnie, vous êtes en mesure de comprendre ce que je veux dire.
Les exemples sont légions. En définitive, l’important est de rester à l’écoute et d’agir en conséquence. L’assurance croît avec la pratique…
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Demandez et vous recevrez
«La grande question demeure : comment inciter les anges à nous aider? Et les histoires, les unes après les autres, ne cessent de réaffirmer ce qu’on nous a dit : demander est la clé. Mais tout aussi étrange est l’aide qui survient alors que nous ignorons être en danger. Des mains invisibles nous stoppent ou nous entendons un avertissement : ‘Ne bouge pas’.»
~ Sophy Burnham*
Voici donc quelques histoires extraites d’Angel Letters. Rien de mieux que les témoignages pour illustrer un propos.
«Nous vivons en Louisiane. Les autoroutes du sud de la Louisiane serpentent de chaque côté des bayous.
Il y a quelques années ma mère et moi allions visiter ma sœur. Nous n’étions pas particulièrement pressées, mais la dame qui conduisait la grosse voiture devant nous nous ennuyait. Elle me rappelait mon professeur de troisième année avec son chignon. Le plus ennuyeux était qu’elle roulait sur les freins. Il n’y avait aucune raison de freiner autant. Nous roulions à près de 45 milles à l’heure, mais elle ne cessait de ralentir. Nous pensions qu’elle ne savait pas du tout où elle s’en allait. Je commençais à être exaspérée puisqu’à tout moment elle ralentissait jusqu’à réduire à 25 milles à l’heure. Puis, elle a quasiment stoppé pour emprunter un long chemin ovale à droite.
Je l’ai observée un moment, puis j’ai regardé la route devant. Je me suis retournée à nouveau vers le chemin; elle n’était plus là. Elle avait disparu très rapidement pour quelqu’un qui conduisait si lentement auparavant.
Nous continuions à rouler quand soudain un frisson m’a parcouru l’échine. Là devant, dans la courbe, un dix-huit roues avait percuté une petite voiture. L’accident venait juste de se produire. Les gens commençaient à sortir de leurs maisons pour aider les victimes. Mais la voiture et le camion étaient dans le fossé.
Nous étions en état de choc en passant à côté. Nous n’avons pas dit un mot pendant une bonne minute. Tout à coup, j’ai réalisé que nous roulions sur l’autoroute 308, sur le côté gauche du bayou Lafouche. L’autoroute du côté droit du bayou est l’autoroute 1. La dame ne pouvait avoir tourné à droite sur ce chemin ovale car elle aurait donné dans le bayou. Il n’y a pas de chemin ovale du côté droit, il n’y a que des maisons bayous. Pourtant nous l’avions vue toutes les deux. Elle avait définitivement viré à droite!
J’avais envie de pleurer. Était-ce un ange? Elle nous avait tant fait ralentir. Si nous avions continué à la même vitesse, nous aurions probablement été impliquées dans l’accident.»
~ Stephanie Boudreaux; Usouna, Louisiana
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«Autour d’un an après le décès de mon mari, j’étais assise au salon, me sentant perdue et bien seule – je ne pouvais cesser de pleurer. Soudain la pièce fut remplie d’une odeur de fleurs – très puissante. Au même moment le téléphone sonna; c’était une amie qui voulait passer me voir. Je lui ai dit que je n’étais pas de très bonne compagnie, mais elle vint quand même. En passant la porte, elle dit : «Où sont les fleurs?» Je lui ai répondu : «Tu les sens toi aussi?» Elle ajouta : «Quelle était la fleur préférée de Till?» J’ai répondu : «Gardénia.» Alors, elle dit : «Il est ici avec toi et te dit de ne pas t’attrister.» Aussitôt, le parfum de fleurs s’évanouit.»
~ Mrs. Renee E. Mastalli; Bethesda, Maryland
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«J’ai soixante-seize ans et je ne peux résister à vous écrire concernant une expérience vécue il y a longtemps.
Je travaillais au Smithsonian. Un jour, j’étais allé luncher au centre-ville. Au retour, j’attendais que le feu de circulation change à l’intersection Tenth Street et E. Soudain quelqu’un posa fermement la main sur mon épaule droite et me tira vers l’arrière; si rapidement que j’ai failli tomber. À l’instant même, un autobus tourna à droite sur E et passa sur le bord du trottoir directement à l’endroit où je me tenais. Je me suis retourné vers mon sauveteur, mais et il n’y avait personne. Il n’y avait absolument personne autour de moi puisque j’étais seul à attendre pour traverser. J’ai encore regardé autour, étonné, mais je savais qu’il n’y avait personne de vivant qui aurait pu m’aider. Je pense que j’ai été en état de choc pour le reste de la journée.»
~ Bethune M. Gibson; Sedona, Arizona
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* Lire Sophy Burnham est pur délice.
Elle a remporté de nombreux prix en différents styles d'écriture : roman, théâtre, film, radio, discours politique, articles, essais et journalisme d'enquête. Elle est également thérapeute.
Son dernier roman, The Treasure of Montségur, retrace l'histoire d'une jeune enfant, Jeanne, trouvée seule dans un champ. Une matriarche Cathare, Lade Esclarmonde, la prend sous son aile et lui enseigne les coutumes de la secte cathare. Jeanne sera bientôt exposée à la sanglante guerre des Catholiques contre cette communauté du sud de la France qui essaie de survivre aux ravages de l'Inquisition. L'on découvre que l'exceptionnelle Jeanne possède un talent de guérisseuse. Lorsque les Catholiques incendient les forteresses Cathares en série, Jeanne devient la préservatrice des enseignements de la communauté. Ce roman étonnant, brutal et passionné rend compte d'une période historique dont nous aurions intérêt à nous rappeler car lorsque des groupes religieux contrôlent, détruisent et oppriment ceux qui pensent différemment, l'horreur n'a pas de limite.
Dernier ouvrage sur la spiritualité : The Art of Intuition - 2011.
Son dernier roman, The Treasure of Montségur, retrace l'histoire d'une jeune enfant, Jeanne, trouvée seule dans un champ. Une matriarche Cathare, Lade Esclarmonde, la prend sous son aile et lui enseigne les coutumes de la secte cathare. Jeanne sera bientôt exposée à la sanglante guerre des Catholiques contre cette communauté du sud de la France qui essaie de survivre aux ravages de l'Inquisition. L'on découvre que l'exceptionnelle Jeanne possède un talent de guérisseuse. Lorsque les Catholiques incendient les forteresses Cathares en série, Jeanne devient la préservatrice des enseignements de la communauté. Ce roman étonnant, brutal et passionné rend compte d'une période historique dont nous aurions intérêt à nous rappeler car lorsque des groupes religieux contrôlent, détruisent et oppriment ceux qui pensent différemment, l'horreur n'a pas de limite.
Dernier ouvrage sur la spiritualité : The Art of Intuition - 2011.
http://www.sophyburnham.com/
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