29 juillet 2011

Mots d'été 1

Le livre «Parapluies» m’a donné envie de lire le premier roman de Christine Eddie : «Les carnets de Douglas». Plus je lis cette auteure, plus je deviens accro, ma foi. (Voyez le message «Autour de l’eau» du 20 juillet.)

En première page, avant d’entrer dans l’histoire, elle nous offre ce mot sublime en guise d’introduction : 
      «On s’essouffle à parcourir la terre, à l’affût de quelque trésor qui console. On écoute le chant de la mer. On lit un poème. On respire du jasmin. On tombe avec la neige. On cherche un éblouissement qui retentira encore quand les heures creuses reviendront rythmer l’ordinaire, un éclat fulgurant qu’aucune misère humaine ne peut écraser. 
      Je voulais t’offrir la beauté du monde, un recueil de consolations qui te guiderait doucement vers la lumière. C’est tout ce que j’ai trouvé pour ne jamais te quitter. Il m’aura fallu beaucoup trop de temps pour comprendre qu’ici ou ailleurs, loin de toi, la lumière est toujours tamisée. Il y a des silences impardonnables et j’essaie de me rassurer en songeant que je t’aurai au moins épargné le spectacle de ma détresse. Mais je n’écrirai plus, c’est mon dernier carnet, je te le promets. Je reviens. Attends-moi.»

*** 
Humm, droit au cœur.


Live on love and retire on it.
Love doesn’t retire, it lives.

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