17 août 2010

Pollution magnétique 1

Il est beaucoup question d’autisme en ce moment, colloques et conférences se multiplient. J’ignore si l’on étudie sérieusement la pollution électromagnétique comme faisant partie des causes de la «pandémie d’autisme» actuelle…

J’ai écrit l’histoire qui suit pour résumer quelques-uns des effets secondaires de la «maladie téléphone mobile». Mais il y en a de plus graves, comme vous le verrez si vous lisez l’article jusqu’à la fin.

***
Muriel se mordilla la lèvre avec appréhension en scrutant l’objet de son stress, posé sur la table à café. «Je vais t’acheter un téléphone intelligent, avait annoncé Paul, tout joyeux. Ainsi, nous aurons un lien permanent!» Elle avait acquiescé, surtout par curiosité, car elle n’avait jamais eu de téléphone mobile.

Or après trois semaines de fréquention, voilà qu’elle se retrouvait totalement à la merci de cette mutuelle disponibilité. Adieu liberté… allô accrophonie!

Ce bidule lui collait à la peau comme un frère siamois. Il vibrait, bipait, sonnait ou chantait à tout bout de champ. Un envahissement de données, d’images, de photos, de vidéos, de musique, de lieux et de contacts, de rendez-vous religieusement consignés. Il ne manquait plus que les odeurs…

Muriel se demandait si les accros du cellulaire ne croyaient pas à tort vivre davantage au présent. Elle avait l’impression qu’ils vivaient plutôt dans le futur, surveillant fiévreusement leur écran en attente du prochain appel ou message. Souvent, au beau milieu d’un tête-à-tête, l’un des interlocuteurs disait : «Oh, excuse-moi, j’attends un appel important, je le prends.» Et vlan, terminé le partage intime!

Paul était de ceux qui ne veulent rien manquer. Comme il désirait tout savoir sur Muriel, il suivait ses allées et venues par géolocalisation GPS avec une incivilité surprenante pour un homme par ailleurs courtois. Les textos déferlaient dans la messagerie. Et, si par malheur elle ne répondait pas immédiatement, Paul s’irritait, indigné qu’elle l’ait oublié plus de cinq minutes. Comment aurait-elle pu l’ignorer? Il était comme Dieu, tout partout... Pouvait-elle échapper à cette manipulation ostentatoire?

Au bout d’une semaine d’usage, Muriel avait commencé à s’inquiéter réellement. «Ma foi, j’ai affaire à un dépendant affectif, à un jaloux pathologique ou pire, à un combo! En plus, il semble habité par une peur atavique de la solitude.» Servait-elle d’exutoire aux problèmes existentiels de Paul? Contrairement à lui, elle ne craignait pas la solitude, et pouvait très bien exister et respirer sans maintenir ce type de connexion omniprésente avec son entourage.

Aussi, en dépit de son attirance envers Paul, elle estima que la relation n’augurait rien de bon et qu’il valait mieux rompre. «Officiel, demain je retourne cet engin-là chez son fournisseur, et ensuite j’éconduis le séduisant Othello. Je n’ai vraiment pas besoin d’un esclave électronique, et encore moins d’un geôlier.»

      Mestengo © 2009
***
Wikipedia
L'utilisation du mobile a entraîné dès le début des critiques portant notamment sur la question de la gêne sonore occasionnée aux autres. D'où la mise en place progressive d'interdictions dans certains lieux et de nouvelles règles de savoir-vivre. L’utilisation de mobiles est ainsi interdite dans certains lieux (spectacles, cours, etc.). Les salles de spectacle mettent en place des systèmes de brouillage.

Le mobile brouille notamment les repères entre vie privée et lieux publics : des conversations auparavant privées sont désormais échangées dans des lieux publics.

Le téléphone portable permet un assouplissement de certaines contraintes, tels les rendez-vous, qu'il est plus aisé de modifier ou décaler peu de temps à l'avance. Certains y voient au contraire un instrument de facilité et de mépris d'autrui.

Le téléphone portable brouille la limite, auparavant assez imperméable, entre vie professionnelle et vie privée, notamment en période de vacances.

Le téléphone portable, devenu objet multimédia généraliste, provoque des phénomènes de dépendance psychologique personnelle. Certains lui reprochent de supprimer les «temps morts», désormais consacrés à des conversations, des SMS ou des jeux, et qui permettaient notamment l'observation, la réflexion, etc.

Le mobile a habitué le citoyen du début du XXIe siècle à pouvoir joindre n'importe qui n'importe quand. Ce qui constitue un élément de sécurité important en cas par exemple d'accident dans un lieu isolé. Certains lui reprochent de créer un sentiment d'urgence et d'impatience artificiel, brouillant la hiérarchie entre ce qui est important et ce qui ne l'est pas.

***
C’est là que le bât blesse…

Des études scientifiques ont révélé que les ondes projetées par nos systèmes de télécommunications (le numérique, la téléphonie sans fil, etc.) perturbent les cycles migratoires des oiseaux – entre autres… Les recherches de Joseph Kirschvink sont particulièrement intéressantes à ce sujet. Il a d’abord découvert que chacune de nos cellules possède des récepteurs magnétiques, puis, en 1992, que notre cerveau était littéralement truffé d’aimants microscopiques…

La présence de magnétite dans le cerveau humain a été dûment établie par le professeur de biologie Joseph Kirschvink au California Institute of Tehcnology. On se demandait si la présence de cette substance n’expliquerait pas notre sensibilité aux champs magnétiques. La magnétite réagit un million de fois plus fortement à un champ magnétique que tout autre matériau biologique, y compris le fer des globules rouges qui sert au transport de l’oxygène. La présence de magnétite chez les animaux était connue, mais on ignorait qu’elle s’accumulait dans le système nerveux central de l’humain. Par exemple, elle permet aux oiseaux de s’orienter dans le champ magnétique terrestre. Kirschvink a exposé des abeilles à un champ électromagnétique puissant tout en inversant l’orientation des cristaux de magnétite dans leur organisme. Du coup, celles-ci ont changé de cap pour se diriger dans la direction opposée.

Pourquoi ne serions-nous pas désorientés par cette agressive pollution électromagnétique? Quelle quantité notre système nerveux peut-il absorber avant de disjoncter? Les gens psychologiquement vulnérables sont-ils plus affectés?

On peut comprendre l’inquiétude croissante devant la nocivité de champs magnétiques aussi puissants que les câbles de haute tension, les radars et la prolifération des antennes de relais qui propagent des ondes d’hyperfréquence.

Beaucoup de gens ignorent l’impact réel de ces engins car les fabricants et les médias minimisent ou nient la plupart des résultats de recherche le moindrement négatifs – en raison des immenses revenus générés, on s’en doute.

Contrairement à nous, les jeunes enfants n’ont pas eu le temps de s’accommoder graduellement à la pollution électromagnétique – si jamais on peut s’y adapter. En réalité, nous sommes des antennes de relais qui s’ignorent. Je sais que l’autisme a toujours existé et qu’il se présente sous diverses formes. Mais la « pandémie d’autisme » actuelle donne à penser que ce trouble neuropsychologique pourrait inclure la pollution électromagnétique parmi ses causes. Certains enfants y sont peut-être plus sensibles que d’autres.

***
Magnétisme notre sixième sens animal?

Article complet par Maxence Layet à l’adresse suivante :
http://www.mondeo.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=728&Itemid=1&ed=28

Le sens magnétique n’est pas l’apanage des oiseaux migrateurs ou de certaines bactéries. Les grands mammifères sont aussi concernés. Des chercheurs viennent de signaler une forme de magnétoréception chez la vache. Mais aussi chez l’homme. À en croire une recherche parue début septembre 2008, les vaches seraient capables de s’aligner selon un axe Nord-Sud au sein du champ magnétique terrestre. Et non à partir de l’orientation du soleil ou du simple sens du vent.

Boussoles vivantes
Abeilles, termites, homards, salamandres, pigeons, saumons… La magnétoréception est, semble-t-il, un sens relativement fréquent chez un grand nombre d’espèces animales. Une arche de Noé couvrant l’ensemble des vertébrés : amphibiens, reptiles, mammifères… Chez les oiseaux et les poissons, les cellules réceptrices se trouvent dans la région nasale, « innervées » par le nerf trijumeau. La tortue marine « capte » des variations de l’ordre de 0,1 microTesla, l’équivalent d’un changement de 0,2 % de la valeur du champ magnétique terrestre.

Petits cristaux
D’où vient cette sensibilité du vivant aux champs magnétiques ambiants ? Une première piste d’explication repose sur les cristaux de biomagnétite. De petits amas d’oxydes de fer (Fe3O4) longs de 40 à 100 nanomètres, propres au vivant et dont nous disposons tous. Humains, animaux et bactéries. Et en quantités colossales. Selon les calculs réalisés en 1992 par Joseph L. Kirschvink, le cerveau humain en contiendrait un minimum de 5 millions par centimètre cube. Et près de 100 millions par endroits. Soit une quantité de 4 à 70 nanogrammes (Ng) par gramme de tissu cérébral. Une pesée infime, mais répartie de façon homogène entre nos deux hémisphères. Les grains de poussière de la magnétite animale se nichent partout. Dans la tête et le cou du pigeon voyageur, dans l’abdomen des abeilles, dans les ailerons de la baleine, chez le dauphin, le thon, la chauve-souris.

Chez l’homme, elle se dépose en certains points du corps – le cerveau, les arcades sourcilières, les poignets, les genoux, etc. – s’y précipite et s’y accumule. Réagissant aux moindres mouvements magnétiques. Telles de minuscules boussoles embarquées. Un autre mécanisme biochimique, lié à l’angle d’incidence des rayons lumineux sur des protéines photosensibles présentes dans la rétine des pigeons voyageurs, a aussi été mis en évidence. La position du soleil est alors source de réactions biochimiques particulières, interprétées par le système vivant à la manière d’un compas de navigation. Souvent décrits comme opposés ou distincts, les mécanismes « boussole » ou « compas » semblent plutôt fonctionner en synergie chez les animaux qui en sont dotés.

Selon le biophysicien Andrew Marino l’homme perçoit les émissions magnétiques de son environnement. Ces stimulations, même à très faible puissance, occasionnent des pics d’activité cérébrale. Comme à la suite d’une sensation. Une expérience réalisée auprès de 17 volontaires plongés dans le noir et soumis à des stimuli lumineux, sonores ou magnétiques vient de le prouver.

Magnétisations à revoir?
Au-delà de ces indices statistiques, des preuves expérimentales sont nécessaires afin de s’assurer de la véracité de la magnéto-sensibilité bovine. Via des tests menés par exemple à l’aide d’aimants posés en différents points du crâne des ruminants. Ou en ayant recours à de très fortes impulsions magnétiques de façon à inverser l’orientation – c’est-à-dire la polarité – des cristaux de magnétite biologique. Cette technique de « re-magnétisation » forcée, dite « Kalmijn-Blakemore » du nom de ses inventeurs, a déjà été tentée avec succès sur des bactéries magnétotactiques. Ainsi que sur des fourmis tropicales Atta et des chauves-souris brunes (une dizaine de grandes chauves-souris brunes exposées à une soudaine impulsion magnétique artificielle ont vu leur perception du Nord magnétique décalée de 90°, vers l’Est ou vers l’Ouest). Une fois relâchés dans la nature, les animaux repolarisés sont partis à contresens de leurs congénères non exposés. Une belle pagaille qui a confirmé la place du sens magnétique dans leur orientation. Sur le terrain, les observations se poursuivent. Toujours sous l’égide des zoologues de l’université d’Essen, mais auprès de nouvelles espèces. Des moutons, des chèvres, des chevaux, des sangliers et quelques espèces de cerfs…

***
À mon avis, il est impossible de ne pas être dérangé par toutes ces ondes. Qui plus est, les hyperfréquences, au lieu d’être émises en continu par les antennes relais, sont pulsées par saccades. Voilà ce qui perturbe notre organisme, notre système nerveux, nos cellules… et pourrait favoriser le cancer, l’autisme, l’insomnie, les maux de tête, les désordres psychologiques, et ainsi de suite.

Sans retourner à l’âge des cavernes, peut-être pourrions-nous modifier nos habitudes un peu, éliminer quelques objets de dépendance polluants ou au moins en limiter l’utilisation à l’essentiel.

***
Présentation de l'éditeur
Il y a urgence. La sonnette d'alarme doit être tirée et l'opinion publique doit être informée car il est désormais prouvé que la téléphonie mobile et les technologies dites "sans fil" - Wi-fi, Bluetooth, etc. - sont dangereuses pour la santé. La publication, par des scientifiques indépendants, du rapport Bio-Initiative en août 2007 a changé la donne. Comme pour l'amiante, les principales compagnies d'assurances et de réassurance mondiales, jugeant le risque trop grand, ont rapidement cessé de couvrir les industriels pour tous les risques sanitaires liés aux émissions de champs électromagnétiques. La solution : une réglementation réelle incluant le respect de la santé publique. C'est possible.

L'auteur
Etienne Cendrier, porte-parole de Robin des Toits, est un militant bénévole, un père de famille devenu alerteur.

Pour commander :
http://www.amazon.fr/t%C3%A9l%C3%A9phonie-mobile-devenait-scandale-sanitaire/dp/2268065669

***
Voyez aussi «Pollution sonore» dans ce blog : http://situationplanetaire.blogspot.com/2010/04/printemps-et-pollution-sonore.html

***
On ne peut même plus penser en paix. On doit subir les conversations des accros partout - leur liste d'épicerie, le rendez-vous à la garderie, les chicanes de famille, etc. - où qu'on soit, même au p'tit coin...

Une vieille joke, mais toujours d'actualité :

Aucun commentaire:

Publier un commentaire