Même si les résultats font souvent mentir les sondages, ça bouge d’un jour à l’autre. Ils peuvent quand même, mine de rien, modifier les intentions de vote des électeurs. Qui veut voter pour des loosers?
Sébastien Bovet, avec son humour craquant, disait ce midi : «Nos mordus sont notre phare dans la nuit pour nous y retrouver dans la noirceur des élections. Et les sondages sont un peu comme des étoiles qui nous guident «sondage, sondage, dis-moi qui est le plus fort, qui est en avance». Il faut lui voir la tête. Si jamais il songeait à devenir humoriste, je lui prédis un énorme succès. Je suis fana de l’émission, tous les panelistes ont le sens de l’humour et c’est rafraichissant.
https://ici.radio-canada.ca/info/videos/media-8500656/que-disent-sondages
En passant, je suis incapable de regarder les débats de chefs en entier, simplement parce que je suis allergique au mensonge et à la dissimulation.
Le chef du Parti populaire conservateur Maxime Bernier a été exclu des débats... il est le chien dans le jeu de quilles du Parti conservateur du Canada.
Les opposants aux mesures sanitaires influenceront-ils le résultat des élections?
Mathieu Gobeil / ICI Radio-Canada Info, 13 septembre 2021)
(...) Au fil des mois, on a vu descendre dans la rue des opposants au masque et au couvre-feu, puis au passeport vaccinal, des partisans de la gauche comme de la droite radicale, des adeptes des médecines alternatives, dont certains rejettent la science, et des tenants de théories du complot, pour ne citer que ces exemples.
C’est sans compter des syndicats du secteur public qui se sont joints aux manifestations ces dernières semaines quand il a été question d’obligation vaccinale dans des milieux de travail.
Selon Marc André Bodet, professeur de science politique à l’Université Laval, l’opposition aux mesures sanitaires et à la vaccination est transpartisane et même transidéologique, parce que «l'opposition vient des extrémités du spectre, allant de l'extrême gauche à l'extrême droite».
La réticence à la vaccination est présente à la fois chez les classes populaires, mais également chez les personnes très scolarisées, note-t-il.
«Toutefois, la participation active à la contestation, que ce soit par des manifestations dans les rues ou encore sur les réseaux sociaux, semble davantage concentrée dans la proportion qu’on qualifierait de classe populaire ou à revenu moins élevé, donc associée à un niveau d'éducation plus bas», poursuit M. Bodet. (...)
~~~
Agréablement surprise de voir que les Québécois sont préoccupés par l’environnement et la crise climatique.
Quelques données cueillies dans la Boussole électorale d’ICI Radio-Canada
• La très forte majorité (76 %) des participants estime que le Canada devrait faire plus d’efforts pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre. [Au Québec 87 % des répondants veulent que le gouvernement en fasse davantage; dans les Prairies, c’est 67 %.]
La distinction entre les partis est particulièrement frappante : les participants qui songent à voter pour le Bloc québécois, le Parti libéral du Canada (PLC), le Nouveau Parti démocratique (NPD) et le Parti vert ont indiqué à plus de 90 % que le Canada devait réduire davantage ses émissions de GES.
Près du tiers de ceux qui voteraient pour le PCC croient que le Canada en fait assez; 49 % pas assez et 20 % trop. Quant aux répondants qui appuieraient le PPC, près de la moitié estiment que le Canada devrait en faire moins pour réduire les GES.
Ce sont les plus jeunes (18-29 ans) et les répondants de plus de 65 ans qui souhaitent que le gouvernement fédéral en fasse davantage pour réduire les émissions de GES.
Les jeunes appuient un peu moins l’idée de faire payer davantage les Canadiens pour leurs émissions de GES (38 % des répondants de 18-20 ans croient que le gouvernement ne devrait pas faire payer plus les Canadiens, contre 47 % pour les 65 ans et plus).
• L’idée de stopper la construction de plus d’oléoducs est moins populaire dans l’Ouest et les Prairies (environ la moitié aimerait avoir plus d'oléoducs), contrairement au Québec, où plus de 60 % des répondants estiment qu'il ne faut plus construire d'oléoducs.
La différence est très marquée selon les partis. La majorité (près de 70 %) de ceux qui songent à voter pour le PCC et pour le PPC aimeraient voir plus d’oléoducs construits au pays. Ceux qui penchent vers un vote libéral ont une préférence plus nuancée; 28 % souhaiteraient que l’on construise plus d’oléoducs; 20 % sont neutres et 48 % ne veulent plus que l'on en construise.
Les femmes (49 %) sont un peu plus opposées à la construction de nouveaux oléoducs que les hommes (38 %).
Ce sont les plus jeunes et les plus vieux qui estiment que le Canada ne devrait pas construire plus d’oléoducs; en fait, c’est le cas pour presque la moitié des participants de 18-29 ans et ceux de 65 ans et plus.
• Plus de 50 % des Canadiens qui ont participé à la Boussole croient que les peuples autochtones devraient davantage avoir leur mot à dire sur la façon dont les ressources naturelles du Canada sont utilisées. C’est au Québec (61 %) que le plus de participants souhaitent leur donner plus la parole, contrairement à 46 % pour les répondants de l’Ouest et des Prairies.
Plus de femmes (63 %) que d’hommes (42 %) ainsi que les participants de 18 à 29 ans (61 %) souhaitent donner plus la parole aux peuples autochtones.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1822908/environnement-boussole-election-oleoduc-ges
La plateforme est bien faite; les graphiques nous donnent un portrait en un clin d’œil.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire