31 août 2019

L’Amazonie en feu : un génocide colonialiste

En massacrant la forêt tropicale, on massacre tous les autochtones, les animaux, les insectes, les plantes, bref, tout le vivant considéré non productif par les nostalgiques des dictatures militaires et les puissants capitalistes avides de profits. Le scénario du pire se produira si toutes les nations du monde suivent l’exemple de Donald Trump, de Bolsonaro et autres fac-similés. Tant que le monde sera géré par une poignée de sociopathes et leurs pions, je ne vois aucune raison d’être optimiste.

Les incendies d'Amazonie : «un fléau terrifiant»

Survival | 27 août 2019

Les dirigeants indigènes de toute l'Amazonie brésilienne ont dénoncé les incendies dévastateurs comme un «fléau» et une «terreur» qui «rend nos enfants malades et tue les animaux».
   Antonio Enésio Tenharim du peuple Tenharim a dit : «Nous prenons soin de cette terre, de notre territoire. Jusqu'à aujourd'hui, le feu n'était pas entré. Mais maintenant, il est soudainement arrivé, en divers endroits. C'est une terreur pour notre peuple, parce qu'elle rend nos enfants malades, tue les animaux, n'apporte que de mauvaises choses.»

© United-Press. SOS Amazônia

Sonia Guajajara, leader autochtone de renom, a déclaré aujourd'hui : «Nous mettons nos corps et nos vies en danger pour essayer de sauver nos territoires... Nous mettons en garde depuis des décennies contre les violations que nous avons subies au Brésil. Le comportement prédateur des bûcherons, des mineurs et des éleveurs, qui ont un puissant lobby au Congrès national avec plus de 200 députés sous leur influence... a beaucoup empiré sous le gouvernement anti-autochtones de Jair Bolsonaro, qui normalise, encourage et renforce la violence contre l'environnement et contre nous.»
   Un groupe de dirigeants Huni Kuin a dit : «La nature pleure et nous pleurons. Si nous n'arrêtons pas cette destruction de Mère Nature, les générations futures vivront dans un monde complètement différent de celui dans lequel nous vivons aujourd'hui. C'est le cri de Mère Nature qui nous demande de l'aider. Et nous travaillons aujourd'hui pour que l'humanité ait un avenir. Mais si nous n'arrêtons pas cette destruction, nous serons ceux qui seront éteints, brûlés et le ciel descendra sur nous, ce qui a déjà commencé à arriver.»
   Le dirigeant autochtone Raimundo Mura s'est adressé à Reuters la semaine dernière : «Je résisterai jusqu'à ma dernière goutte de sang... C'est un fléau. Vous voyez les vies (des arbres) gaspillées. Tous ces arbres étaient autrefois vivants, ils avaient tous besoin de vivre, chacun à sa place. Vous pouvez voir les dégâts. C'est le but de l'homme blanc de détruire cette [forêt].»
   La Coordination des organisations autochtones de l'Amazonie brésilienne (COIAB) a également publié une déclaration sur les incendies.
   Le directeur de Survival International, Stephen Corry, a déclaré aujourd'hui : «Ces terribles incendies ne sont pas accidentels. L'attaque contre l'Amazonie est facilitée par l'attaque de Bolsonaro contre les peuples autochtones et l'environnement, dans une mesure que nous n'avions pas vue depuis 50 ans. L'Amazonie est en train d'être détruite et ses peuples autochtones sont détruits au rythme le plus rapide depuis des générations. Le meilleur moyen de faire face à la crise climatique est de lutter pour les droits fonciers des peuples autochtones.»


La police attaque la communauté autochtone kinikinawa au Brésil

Survival | 2 Août 2019

Des informations font actuellement surface selon lesquelles des policiers lourdement armés auraient attaqué des autochtones kinikinawa sur leurs terres situées dans le centre-ouest du Brésil, terrorisant la communauté et blessant plusieurs personnes.
   Une séquence vidéo montre les policiers arrivant dans plusieurs véhicules et un hélicoptère, ainsi qu’un homme kinikinawa saignant, blessé à la tête.

© Kinikinawa / Survival. Un Kinikinawa saigne des suites de blessures à la tête alors que la police attaque sa communauté.

Il a déclaré : «Je suis en train de verser du sang sur ma terre. Nous ne cesserons pas de nous battre.»
   Hier (le 1er août 2019), les Kinikinawa ont réoccupé une partie de leur terre ancestrale, qui leur avait été volée il y a des années pour faire place à des éleveurs. Peu de temps après que les Kinikinawa aient procédé à leur opération, la police est arrivée et les a attaqués.
   On pense que la police n’avait pas reçu l’ordre officiel d’un juge d’«expulser» les Kinikinawa du territoire réoccupé et agissait au lieu de cela sur ordre d’un maire et d’un éleveur local.
   Un message audio ayant fuité semble montrer le maire déclarant, juste avant l’attaque, que les Kinikinawa seraient «expulsés, de gré ou de force» et notifiant à d’autres qu’il y a «deux bus pour prendre 90 agents de police et qu’il y en a déjà 40 là-bas, [donc que] les [Kinikinawa] seraient expulsés. (…) C’est une bonne nouvelle et le gouvernement doit prendre position et instaurer la paix et l’ordre pour tous ceux qui vivent dans ce pays.»
   Le peuple autochtone voisin, les Guarani, a publié une déclaration dans laquelle il exprime sa colère : «Les éleveurs et la police agissent illégalement et attaquent les autochtones. Depuis des décennies, nous réclamons la restitution de nos terres, conformément au droit national et international, mais nous avons été ignorés. Nos terres sont toujours envahies et occupées par des éleveurs et des politiciens, donc nous réoccupons nos terres. Nous résisterons et nous répondrons à la guerre des éleveurs contre nous, peuples autochtones.»
   Le président Bolsonaro a pratiquement déclaré la guerre à la population autochtone du Brésil. Le nombre d’invasions territoriales et d’attaques contre les peuples autochtones a explosé depuis sa prise de fonction le 1er janvier 2019.
   Les peuples autochtones du Brésil et leurs sympathisants du monde entier font campagne pour stopper le génocide au Brésil. #StopBrazilsGenocide 


Les Guarani du Brésil menacés par les fermiers

Survival

Pour les Guarani, la terre est à l’origine de toute vie. Mais les invasions violentes des fermiers ont dévasté leur territoire dont la plus grande partie a été spoliée.
   Les enfants souffrent de malnutrition et leurs leaders sont assassinés. Ces dernières années, des centaines de Guarani, hommes, femmes, enfants, se sont suicidés.
   À l’arrivée des Européens en Amérique du Sud il y a plus de 500 ans, les Guarani furent parmi les premiers peuples à être contactés.
   Ils sont aujourd’hui environ 51 000 au Brésil, répartis dans sept états, ce qui fait d’eux la plus nombreuse population autochtone du pays. De nombreuses autres communautés guarani vivent sur les terres voisines du Paraguay, d’Argentine et de la Bolivie.
   Les Guarani se divisent en trois groupes distincts : les Kaiowá, les Ñandeva et les M’byá. Les Kaiowá, qui signifie «peuple de la forêt», sont les plus nombreux.   
   Une communauté guarani raconte comment elle est harcelée par les hommes de main à la solde des fermiers qui ont spolié sa terre.
   Alors qu’ils occupaient autrefois un territoire de près de 350 000 km2 de forêts et de plaines, ils s’entassent aujourd’hui sur de petites parcelles de terres encerclées par les fermes d’élevage et les vastes plantations de soja et de canne à sucre. Certains n’ont aucun territoire et vivent dans des campements de fortune le long des routes.
   Depuis la colonisation, les Guarani du Mato Grosso do Sul ont été pratiquement dépossédés de toutes leurs terres.
   Plusieurs vagues de déforestation ont transformé leur territoire ancestral, autrefois fertile, en un vaste réseau de fermes d’élevages et de plantations de canne à sucre destinées au marché brésilien d’agrocarburants (le Brésil est l’un des premiers producteurs de biocarburant au monde).
   De nombreux Guarani ont été regroupés dans de petites réserves qui sont aujourd’hui surpeuplées de manière chronique. Dans la réserve de Dourados par exemple, 12 000 Guarani vivent sur moins de 3000 hectares.
   Le Brésil est depuis des années l’un des leaders mondiaux de la production d’agrocarburants. Les plantations de canne à sucre sont établies depuis les années 1980 et dépendent fortement de la main-d’œuvre indigène. Leurs conditions de travail sont épouvantables. Une compagnie de production d’éthanol a été fermée par les autorités après qu’on eut découvert qu’elle employait plus de 800 Indiens dans des conditions proches de l’esclavage.
   De nombreux Indiens sont forcés de travailler dans les plantations et s’absentent de leurs communautés pendant de longues périodes; les conséquences sur la santé et la société guarani sont désastreuses. Les maladies sexuellement transmissibles et l’alcool ont été introduits par les travailleurs de retour chez eux et les tensions et violences internes ont augmenté.
   Dans le seul État du Mato Grosso do Sul, 80 nouvelles plantations de canne à sucre et distilleries d’éthanol sont prévues, dont la plupart sur la terre ancestrale revendiquée par
les Guarani. Ils sont victimes de racisme et de discrimination et sont harcelés par les officiers de police. On estime que plus de 200 Guarani sont en prison avec peu ou pas d’accès aux conseils juridiques et à des interprètes, piégés dans un système judiciaire qu’ils ne comprennent pas. Beaucoup d’innocents ont été condamnés. Nombre d’entre eux subissent de lourdes peines pour des délits mineurs.

Crédit : Fabrice Tky Burdese

   La réponse de ce peuple profondément spiritualiste à la dépossession de ses terres a été une vague de suicides unique en Amérique du Sud. Depuis 1986, plus de 517 Guarani se sont donné la mort, le plus jeune n’avait que neuf ans.
   L’assassinat du leader guarani Marcos Veron en 2003 fut un exemple tragique mais caractéristique de la violence à laquelle son peuple est confronté.
   Marcos Veron, âgé de 70 ans, était le leader de la communauté guarani-kaiowá de Takuára. Durant 50 ans, sa communauté a tenté de récupérer une petite partie de son territoire ancestral après qu’un riche Brésilien l’ait transformé en une immense ferme d’élevage. La majorité de la forêt qui recouvrait autrefois ce territoire a aujourd’hui disparu.
   En avril 1997, désespéré d’avoir vainement fait pression sur le gouvernement pendant des années, Marcos décida de retourner avec sa communauté sur les terres du ranch. Ils commencèrent à y reconstruire des maisons et à y planter des jardins.
   Mais le fermier qui avait occupé leurs terres porta plainte et un juge ordonna l’expulsion des Indiens.
   En octobre 2001, plus d’une centaine de policiers armés et de militaires expulsèrent à nouveau les Indiens qui finirent par s’installer sous des bâches en plastique le long d’une route.
   Alors qu’il était encore à Takuára, Marcos avait déclaré «Là est toute ma vie, là se trouve mon âme. Si vous me privez de cette terre, vous me prenez ma vie».
   Ses mots furent prophétiques car en 2003, alors qu’il tentait pacifiquement de retourner sur sa terre, il fut sauvagement frappé par les hommes de main du fermier. Il mourut quelques heures plus tard.
   Suite à une audience qui s’est tenue début 2011, les trois hommes jugés pour son assassinat ont été acquittés d’homicide, mais reconnus coupables de crimes mineurs liés à l’attaque.

Article intégral :

Cet article fournit des détails sur les pratiques des propriétaires terriens et des militaires.

Le génocide des Indiens Guarani Kaiwoá au Brésil

Neide DS Libault
Regard d’infos 23 mai 2017

Le massacre des Indiens brésiliens Guarani Kaiowá est un crime contre l’humanité.  

La Présidence de la République du Brésil, c’est la valse des changements des Lois, dont celles concernant les Peuples Autochtones Brésiliens.
   Des peuples qui, comme les Guarani Kaiowá, sont opprimés par la puissante agro-industrie des gros propriétaires fonciers qui se sont appropriés de leurs terres. Ces gros fermiers en outre font partie du gouvernement. De plus ces personnes absurdement riches se sont groupées en syndicats qui maintiennent des milices de sécurité privée. Ces paramilitaires à leurs solde participent à la répression des peuples amérindiens et sont responsables de la plupart des assassinats des Indiens qui luttent pour sauvegarder leur territoire. Il va sans dire qu’aucun de ces assassinats n’a été puni, comme c’est souvent le cas au Brésil.

Crédit : Latuff 2012. «L’agro-négoce et le génocide des Guarani Kaiowá au Brésil»

Du nom du procureur public Jader de Figueiredo Correia, un rapport de 7000 pages met en évidence les horribles atrocités infligées aux premières nations du Brésil. Ce document, commandé par le ministre de l’Intérieur, en 1967, révèle les crimes commis contre les Indiens aux mains des puissants propriétaires terriens et du Service gouvernemental de Protection des Indiens – SPI. Ce rapport alarmant énumère les crimes commis en 1940, 1950 et 1960, dont furent victimes les Indiens du Brésil. Tels que : meurtres de masse, torture, esclavagisme, guerre bactériologique, abus sexuels, spoliations territoriales. Suite à ces atrocités, certains peuples ont complètement disparu et de nombreux autres ont été décimés. Le rapport Figueiredo a déclenché un sérieux scandale international à ce moment-là.
   Et toujours la même manière de procéder : les hommes de main recrutés par les fermiers, ou des policiers, attaquent leur village, les encerclent avec des bulldozers ou des tracteurs, brulent leurs cabanes, leurs tirent dessus, blessent des bébés, des femmes, des hommes, les torturent et les placent dans des réserves. Afin que des partenaires d’un groupe pétrolier, comme Shell ou un autre, convertissent leurs terres en plantations de canne à sucre pour l’agrocarburant à base d’éthanol pour l’Europe, ou dans des immenses plantations de soja transgénique.
   Au Brésil, la situation des Indiens s’est visiblement aggravée avec l’ingérence des États-Unis, des grosses entreprises multinationales et des gros propriétaires fonciers  tous bien acceptés par le gouvernement brésilien. Depuis, les autochtones sont placés dans des réserves entourées par les milices des grosses exploitations de canne à sucre de soja transgénique et d’élevage de bovins pour les McDo. Tout cela fait disparaître la forêt Amazonienne au même rythme que les Indiens. Les principaux marchands responsables de cette situation sont ADM, Cargill, Bunge, Maggi.
   En effet, au Mato Grosso do Sul cette situation s’empire jour après jour. Les raisons sont évidentes puisque l’agro-business s’est, très, très bien installée avec la bénédiction des autorités locales qui s’enrichissent personnellement. Ces puissants propriétaires terriens sont bien organisés, financièrement et politiquement, grâce à leurs représentants dans tous les niveaux des pouvoirs de la Nation : judiciaire, législatif, exécutif, et aux niveaux : municipal, étatique, et fédéral. De cette façon la boucle est bouclée et ces gros fermiers, avec d’autres secteurs capitalistes, détiennent le pouvoir dans tout le Pays. En revanche, les communautés indigènes n’ont pas de représentation dans aucune des instances des pouvoirs du gouvernement (judiciaire, législatif, exécutif), ni à l’échelle du département ou du municipal. Voilà pourquoi la solidarité internationale se présente comme l’un des seuls moyens de pression sur le gouvernement brésilien.

Article intégral :

Complément sur les scandales au sujet du WWF mentionnés à la fin de l'article "Le cynique est en fait un réaliste" (26 août 2019)

Le soutien du WWF à des programmes de stérilisation et au «tir à vue» révélé par la télévision néerlandaise

Survival | 22 Mai 2019

Extrait du rapport : «Ce téléphone portable vient de m’être remis avec les photos de deux personnes tuées par balles par la police alors qu’elles étaient en train d’être expulsées».
   Une enquête choc de la télévision néerlandaise révèle l’implication du WWF dans des programmes de stérilisation autour de parcs nationaux.
   La très controversée politique de réduction de la population humaine autour d’aires protégées a été condamnée comme «absolument contraire à l’éthique» par le directeur de Survival International, Stephen Corry, qui a déclaré : «Pouvez-vous imaginer le WWF promouvoir la stérilisation des femmes vivant près de parcs nationaux en Europe ou aux États-Unis? Le fait qu’ils considèrent cela acceptable en Inde ou en Afrique est du racisme pur et simple.»
   L’enquête révèle aussi des preuves montrant que le personnel du WWF non seulement était conscient de l’existence de la politique de «tir à vue» en Inde, qui utilise l’expression «tuer les indésirables», mais n’a rien fait pour la changer.
  Le rapport, intitulé «Victimes du WWF», a été diffusé dans Zembla, le principal programme d’investigation de la télévision néerlandaise.
   Également dans ce programme, des gardes forestiers de l’important parc national de Kaziranga reconnaissent qu’ils ont toujours l’autorisation de tirer à vue sur des personnes alors que le gouvernement nie l’existence d’une telle politique.
   Le WWF Pays-Bas devait être interviewé pour ce programme mais a annulé sa participation sans fournir d’explications. L’organisation est l’un des principaux bailleurs de l’aire protégée de Messok Dja au Congo, qui se développe sans le consentement des populations locales. Messok Dja a récemment fait l’objet d’une enquête par Buzzfeed.
   Survival International, qui depuis des décennies combat les abus contre les droits humains qui ont lieu au nom de la protection de la nature, a contacté des ambassadeurs du WWF, ainsi que des célébrités le soutenant, pour obtenir leurs commentaires.
   Les 100 millions de personnes autochtones et tribales vivant en Inde, connues sous le nom d’Adivasis, ont déjà été secouées par un double choc :
   • Une récente décision de la Cour suprême, actuellement en suspens, a ordonné l’expulsion de plus de 8 millions d’entre eux hors des forêts indiennes.
   • Des plans gouvernementaux pour amender le Indian Forest Act (ensemble de lois destinées à protéger l’environnement) datant de l’ère coloniale, qui ont fuité dans la presse en mars dernier, incluent un vaste projet de militarisation des forêts indiennes; l’autorisation pour le personnel du département des forêts de tirer sur des personnes tout en bénéficiant d’une quasi-immunité qui les mettrait à l’abri de poursuites judiciaires; et la possibilité d’anéantir les droits territoriaux existants des Adivasis.

Les peuples autochtones et tribaux en Inde, au Brésil et en Colombie sont en première ligne de ce que leurs défenseurs appellent «le plus grand assaut mondial contre les droits autochtones depuis 50 ans».

Pour le directeur de Survival International, Stephen Corry, chaque mois semble apporter de nouvelles révélations montrant jusqu’où le WWF est prêt à aller pour promouvoir ‘la conservation-forteresse’. «Les politiques du tir à vue et les programmes de stérilisation des villageois vivant près des parcs nationaux sont les signes d’un mouvement qui, en poursuivant un ordre du jour antihumain intransigeant, a complètement perdu son sens de l’éthique. C’est tragique pour les personnes innocentes qui subissent ces abus – et absolument autodestructeur pour la protection de la nature à long terme.»

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