Samedi, à New York, à Los Angeles ou à Chicago,
les participants ont clamé le slogan «le pouvoir est dans les urnes» Des
manifestations ont eu lieu, samedi, à la grandeur des États-Unis, ainsi qu'un plus
gros rassemblement à Las Vegas dimanche soir.
«Je ne
pensais pas que Trump allait gagner. Je ne voyais en lui aucune qualité pour
gouverner ou rassembler le pays. Les Américains ont sous-estimé sa vulgarité,
certaines de ses politiques et les accusations d’agressions sexuelles qui
pèsent encore contre lui.» ~
Joana Smith, Utah
(ICI Radio-Canada info)
(ICI Radio-Canada info)
Pour faire élire un homme comme Donald Trump à la
présidence, il faut ne pas avoir entendu ou lu ses déclarations, autrement, il
faut être totalement dépourvu(e) d’estime de soi.
«Le ridicule ne tue pas, ou la réincarnation
existe.» ~ Pascal Dubesset
Citations misogynes de D.T. (aussi toxiques que le
DDT!) :
«Vous savez, je suis irrésistiblement attiré par
les belles femmes. Je commence par les embrasser tout de suite, comme un aimant.
Je les embrasse, je n'attends même pas. Quand t'es une star, elles te laissent
faire. Tu peux tout faire. Les attraper par la chatte, tout faire...»
«Les femmes qui avortent doivent être punies. Une
sorte de punition. (...) L'avortement doit être interdit.»
Surnoms qu'il a donnés à certaines femmes :
«grosses truies, chiennes, bonnes à rien et
animaux dégoûtants».
«Si Ivanka n'était pas ma fille, je sortirais
probablement avec elle.»
«Toutes les femmes dans "The Apprentice"
ont flirté avec moi, consciemment ou inconsciemment. Il fallait s’y attendre.»
«Vous devez traiter les femmes comme de la merde.»
Trump et ses partisans ne devraient pas se soucier
d’ériger des murs ou de bannir l’immigration – plus personne ne voudra vivre aux États-Unis (The Atomic States of America). Qui veut voyager
dans l’Amérique NRA? Qui veut se faire assassiner au coin d’une rue, au cinéma
ou à l’église? Si les Américains voulaient éradiquer le tourisme, ils ne
feraient pas mieux.
Oui, les armes à feu peuvent servir à tirer sur
des boîtes de conserves et des ballons, mais leur principale fonction est de
tuer – des animaux et des humains. Aux États-Unis, dans les foires, il est
possible d’acheter des armes à feu sans les enregistrer; les acheteurs ne sont
même pas tenus de prouver qu’ils sont sains d’esprit et sans antécédents
criminels. Ce qui signifie que n’importe quel déséquilibré peut avoir un
revolver dans sa poche ou son sac, et tirer sur un voisin ou des inconnus s’il a
l’impression que sa vie est menacée ou s’il n’aime pas leur tête; il s’agit d’un
droit considéré constitutionnel.
«Les gens
devront s'y faire, disait Rick Becker, un républicain élu à la Chambre des représentants.
«Le Dakota du Nord compte quelque 50 000 titulaires de permis d'arme cachée,
dont moi. Un résident sur quinze possède ce permis. Quand les gens passent par
ici, ils sont automatiquement en présence de porteurs d'armes cachées.»
Les armes à feu sont un gage de sécurité, un
antidote à la violence, dit la propagande. Bien sûr, bien sûr...
Alors que l’acquisition d’armes à feu – pour se protéger – croissait en masse en
2015, je me disais que les Américains devraient plutôt miser sur des vêtements
pare-balles... Eh bien, ça existe!
Les
vêtements pare-balles de plus en plus populaires aux États-Unis
Publié le lundi 15 janvier 2018
Photo : https://en.miguelcaballero.com/
Le fait qu'environ 310 millions d'armes à feu
soient en circulation aux États-Unis a des répercussions sur la mode dans ce
pays, explique Madeleine Goubau, journaliste spécialisée en la matière. De plus
en plus, des designers conçoivent des vêtements pare-balles comme des t-shirts,
camisoles, vestes et manteaux pour les Américains qui craignent pour leur
sécurité.
Ce ne
sont plus seulement les policiers ou les forces de l’ordre qui se dotent de
gilets pare-balles, fait remarquer Madeleine Goubau. Des vêtements tout à fait
normaux, au goût du jour pour M. et Mme tout-le-monde, sont maintenant conçus
pour résister à différents types de projectiles.
Parmi les
designers qui ont exploité ce créneau figure le Colombien Miguel Caballero. Au
plus fort de la guerre contre les narcotrafiquants en Colombie dans les années
1990, il a fait de bonnes affaires dans la vente de vêtements pare-balles.
Maintenant
que la Colombie est un pays moins violent, l’homme d’affaires s’est notamment
tourné vers le Mexique, certains pays d’Amérique centrale et bien entendu les
États-Unis, où, flairant le marché potentiel, il a ouvert il y a quelques mois
un centre de distribution à Miami, en Floride.
Le prix
des vêtements pare-balles est cependant loin d’être donné. Un chandail peut se
détailler 3000 $ alors qu’il peut en coûter plus du double pour des vestons dont
le prix de base est 6500 $. Un habit sur mesure peut coûter autour de 20 000
$.
Il existe
néanmoins des gens assez fortunés pour se procurer de tels vêtements, comme les
hommes d’affaires ou les diplomates qui voyagent dans des zones à risque.
Certains
citoyens qui craignent les attentats et les fusillades sont également
susceptibles de se procurer des vêtements pare-balles. Ils ne les portent pas
au quotidien, mais lorsqu’ils se retrouvent dans une foule, explique Madeleine
Goubau.
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