La ministre de la Condition féminine, Mme Lise Thériault, n’a peut-être pas fait toutes
ses classes en la matière. À telle enseigne, sa réaction d’une naïveté troublante
au documentaire de l’émission Enquête portant sur les agressions subies par les
femmes autochtones à Val-d’Or (Abitibi, QC). Elle brillait par son absence au Sommet des femmes (Montréal 3-4 mars
2016); elle avait peut-être avalé sa gomme Chiclet...
Toutes les femmes n’ont pas le même sort dans la
vie. Croire qu'elles bénéficient de «chances» égales reflète une odieuse arrogance. Il suffit soi-disant d'avoir accès au bon réseau de contacts. Sure! Il est vrai que le talent et la compétence ne sont pas indispensables si l'on peut jouer du coude et d'autre chose...
Quelques
notions élémentaires (au delà des stéréotypes)
Le féminisme a mis des siècles à s'élaborer et
s'afficher comme un mouvement revendiquant, dans un premier temps, l'égalité
civique et civile des femmes et des hommes et la libération des femmes du
carcan patriarcal.
Les
combats principaux de la troisième vague féministe concernent :
- la
violence subie par les femmes avec, par exemple, la création d'associations
comme V-Day dont l'objectif est la lutte contre le viol, l'inceste, les
mutilations génitales féminines et le trafic d'esclaves sexuelles ou les Slutwalk (Marche des salopes), une série
de manifestations qui a démarré au Canada avant de s'étendre au monde occidental
et qui s'élève contre l'excuse d'un viol en référence à la tenue vestimentaire
d'une femme;
- la
liberté des droits reproductifs et notamment l'accès à la contraception et à
l'avortement qui est toujours menacé alors que les femmes, et surtout les plus
jeunes, n'ont pas conscience de ce risque;
- la
place des femmes dans le monde du travail puisqu'elles sont tenues loin des
centres de pouvoir (le plafond de verre est toujours présent), qu'elles
subissent une sous-enchère salariale et qu'elles sont plus fortement touchées
par la pauvreté. De plus, elles subissent le harcèlement sexuel et une mise en
cause de leur désir de maternité.
Ainsi,
les thèmes de réflexion des féministes de la troisième vague ne sont pas
différents de ceux de la deuxième et l'opposition entre ces deux moments de la
lutte pour les droits des femmes tient plutôt à deux autres éléments. Tout
d'abord, les combats sont souvent reliés à d'autres comme l'altermondialisme ou
l'écologie politique. Dans ce dernier cas se retrouvent les écoféministes. De
plus, des questions laissées de côtés par les générations précédentes sont
mises sur la table et la féminité est mise en lien avec d'autres descripteurs
de la personne (son orientation sexuelle, son origine sociale ou ethnique, son
appartenance religieuse, etc.). Il est à noter d'ailleurs que, selon les
individus, tel ou tel élément est mis en avant. Ainsi le sentiment religieux ou
la vie dans une société dans laquelle la religion est importante amènent des
théoriciennes à s'interroger sur ce qu'est le féminisme chrétien, judaïque ou
musulman. Enfin les conditions individuelles sont mises en avant plutôt que
l'appartenance à un groupe femme monolithique. Le but poursuivi par les
personnes se reconnaissant dans cette troisième vague est d'affirmer que «les
femmes peuvent et devraient être totalement des êtres humains, et non pas être
évaluées au regard de la domination masculine».
(Source : Wikipédia)
Combattre
le patriarcat pour la dignité des femmes et le salut du monde
Par Victor
Khagan, auteur (2 mars 2016)
Notre monde a subi la loi patriarcale créée par
des hommes machistes que les femmes effrayaient, mais qu’ils voulaient surtout
dominer et manipuler jusqu’à l’objectivation. Ces hommes ont instauré une
destruction latente et progressive du tissu social des sociétés.
La
prostitution de femmes et d’enfants et la traite des êtres humains en sont le
volet des plus révoltants. Comment en sommes-nous arrivés là? Principalement à
travers les religions qui ont été créées pour réduire le statut des femmes et
des enfants à des sous-êtres, reconnus comme non capables et
sous-intelligents. Comme des êtres que l’on devait mâter et discipliner de peur
que ne s’ouvre "la boîte de Pandore" (Pandora étant bien sûr une
femme et avec la perversité de ne jamais mentionner que Némésis l’a engagée à
ouvrir la fameuse boîte symbolique!).
[...]
Durant
toute l’histoire de l’Humanité, toute tentative de rébellion était noyée dans
le sang, dans la torture physique ou morale des prisons mais aussi de celle des
viols à répétition dans l’acharnement vicieux et cynique d’hommes à l’ego
surdimensionné et de leur cruauté infinie.
Aujourd’hui,
dans la société de l’informatique et de l’information, surgissent de partout
des tribunaux internationaux et des volontés citoyennes qui ont la volonté de
révolutionner la vie en société. Les idéalistes altruistes et généreuses
peuvent croire en la réalité de leurs rêves et s’associer depuis n’importe quel
coin de la planète pour créer l’espérance.
Partout,
depuis quelques années, des femmes se lèvent pour revendiquer et réclamer leurs
droits à vivre dans la dignité. Et avec elles, aussi, leurs enfants en bas âge,
afin qu’ils soient protégés de l’aliénation parentale, de la perversité de
pères dictateurs, tyrans et despotes, pédophiles ou assassins du corps et de
l’âme de leurs enfants.
Aujourd’hui,
partout, se lèvent des pacifistes et des humanistes, femmes, enfants et hommes
jeunes qui ont pour ambition de révolutionner pacifiquement notre monde.
Faites
entendre votre voix pour que l’égalité vraie entre les sexes et entre les
peuples permette aux humains de vivre dans la dignité et dans l’espérance,
pour eux-mêmes et pour leurs enfants. Pour vous-mêmes et pour vos enfants.
Luttons
contre le masculinisme et le machisme veules. Merci pour le monde.
Article intégral : http://sisyphe.org/spip.php?article5236
Le
féminisme devrait en principe
prémunir les femmes contre des scénarios abjects comme l’Affaire Shafia et ce qui suit.
Une ancienne
esclave sexuelle de l’EI qui a survécu aux mauvais traitements a formé un
bataillon de femmes qui prépare une offensive contre l’EI
Par Amanda
Froelich, une vraie militante
Vous ne le savez peut-être pas, mais il y a des
milliers de femmes et d'hommes détenus par l'organisation terroriste Daesh. En
fait, la majorité d'entre eux viennent de la communauté des Yazidis. Selon
l'Organisation des Nations Unies, environ 3 500 personnes sont encore détenues
contre leur volonté, et la plupart sont des jeunes femmes et des filles.
En 2014 rapporte
Alalam, à la suite d’une attaque contre la communauté des Yazidis, environ 5
000 hommes, femmes et enfants ont été capturés. Environ 2 000 ont survécu – mais
tous ont des récits révoltants à raconter au sujet de l'expérience.
Viols,
abus et massacres de leurs proches perpétrés sous leurs yeux. Les survivants ne
sont pas seulement outragés, ils veulent que les barbares soient tenus responsables
de tout ce mal.
Crédit photo : BBC
Les
survivantes – qui appellent leur bataillon «Force of the Sun Ladies» – ont pris
les armes pour se venger mais aussi pour préserver l'avenir de leur race.
C’était
le désir de vengeance collectif des femmes qui a inspiré la formation de ce
bataillon entièrement féminin. Maintenant, elles se préparent à une offensive contre
la forte mainmise de l’EI à Mossoul où de nombreuses femmes ont été échangées
par des militants pour servir d'esclaves sexuelles.
«À chaque
fois qu'une guerre éclate, nos femmes deviennent des victimes. Les femmes
jetaient leurs enfants du haut des montagnes et sautaient ensuite parce que
c'était le moyen le plus rapide de mourir. Nous avions toutes les mains
attachées. Nous ne pouvions absolument rien faire. Maintenant nous nous
défendons contre le mal. Nous défendons toutes les minorités de la région. Nous
ferons tout ce que cela exigera de nous.
Notre
force d'élites est un modèle pour les autres femmes de la région, a déclaré
Khider. Nous tenons à remercier tous les autres pays qui nous aident dans cette
période difficile, nous voulons que tout le monde prennent les armes et sachent
comment se protéger contre le mal.»
Selon plusieurs sources, l’EI considère les Yazidis
comme des adorateurs du diable, même si leur foi ancestrale est un mélange de christianisme,
de zoroastrisme et d'islam.
Dans sa propagande
en anglais, l'organisation terroriste a tenté de justifier sa barbarie en
disant qu'il est «islamique» de capturer et de contraindre les femmes «infidèles»
à devenir des esclaves sexuelles.
Si les
courageuses militantes réussissent leur mission, elles aideront des milliers de
civils innocents à éviter la plus terrifiante des expériences.
Source :
http://themindunleashed.org/2016/02/former-isis-sex-slaves-escape-abuse-form-all-female-battalion-to-launch-massive-attack-on-isis.html
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