«Je n’ai jamais éprouvé autant de compassion qu’aujourd’hui envers les souris. Combien d’entre elles ont dû lever les pattes dans d’atroces souffrances pour me permettre de percoler sous haute surveillance ici.»
~ Josée Blanchette (Voyez son texte Les aiguilles et le Folfox, message précédent)
En apparence anodine, cette phrase soulève néanmoins d'épineuses questions au sujet de la vivisection et des tests effectués sur des animaux. On ne teste pas uniquement sur les souris et les rats. Beaucoup d’autres espèces (singes, lapins, chiens, chats, hamsters...) sont encore torturées en laboratoire, prétendument pour nous sauver la vie. Sadique, inutile et non probant, car à la fin, les vrais cobayes c’est nous, et qui plus est, ces pratiques odieuses n’empêchent personne de mourir à son heure.
«Peu m’importe de savoir si la vivisection obtient des résultats utiles à la race humaine ou non. Le fait de savoir que les résultats sont profitables n’éliminera pas mon hostilité à son égard. La souffrance infligée à des animaux non consentants est à l’origine de mon hostilité, et pour moi, cela ne nécessite aucune justification supplémentaire. Ce sentiment fait tellement partie de ma constitution, il est si intense et si profondément enraciné dans ma nature, que je suis certain que je ne pourrais pas voir un vivisecteur vivisecté sans éprouver une sorte de satisfaction mitigée.»
~ Mark Twain (Lettre à la London Anti-Vivisection Society, 26 mai 1899)
DES BEAGLES CONTRAINTS D'INHALER DES SUBSTANCES TOXIQUES
Cigarettes, nettoyants à four, aérosols, substances chlorées et plusieurs autres produits sont testés de cette manière.
Le test se termine lorsque 50% des animaux sont morts.
Voilà qui détermine la dose létale de ces substances.
Les animaux qui survivent sont recyclés pour d’autres expériences, ou détruits.
“Dear intelligent people of the world, don’t get shampoo in your eyes. It really stings. There. Done. Now stop torturing animals.”
«Les animaux ne sont pas ici pour notre bon plaisir. Nous ne sommes pas leurs supérieurs, nous sommes leurs égaux. Nous sommes leur famille. Soyez bon envers eux.»
~ Ricky Gervais
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(…) Le spécisme est l'idéologie qui justifie et impose l'exploitation et l'utilisation des animaux par les humains de manières qui ne seraient pas acceptées si les victimes étaient humaines.
Les animaux sont élevés et abattus pour nous fournir de la viande; ils sont pêchés pour notre consommation; ils sont utilisés comme modèles biologiques pour nos intérêts scientifiques; ils sont chassés pour notre plaisir sportif.
La lutte contre ces pratiques et contre l'idéologie qui les soutient est la tâche que se donne le mouvement de libération animale.
~ Antoine Comiti (Cahiers antispécistes)
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«Notre appétit pour la chair et les produits de cadavres animaux, combiné à la croissance démographique humaine, nous a amenés à créer des méthodes ‘d’élevage’ qui sont non seulement insoutenables à long terme, mais qui détruisent déjà un grand nombre d’écosystèmes naturels dont nous dépendons – tels que les forêts tropicales, les rivières, les océans, les prairies, les marais, et même l'atmosphère… Les étiquettes «élevés en liberté» ou «nourris au pâturage» ne suffisent pas, car même cette forme d'élevage détruit l'environnement.
Vous ne pouvez pas être écologiste ou protecteur des océans sans passer à l’action. Et vous ne pouvez pas passer à l’action le monde qui vient – le monde de nos enfants – sans adopter une alimentation à base de végétaux.
Depuis que je suis végétalien, je suis en meilleure santé, j'ai plus d'énergie et mon endurance cardio a presque doublé… C'est incroyable. Mais, mis à part les avantages pour notre santé, cela nous donne l’occasion de réellement contribuer à transformer la planète, et c’est quelque chose de tout à fait possible. Mais vous ne pouvez pas y croire seulement parce que je vous le dis.»
~ James Cameron
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(…) Le spécisme est une injustice, tragique et insidieuse, qui existe depuis que les êtres humains règnent sur terre. Socialement et globalement accepté, légitimé par les gouvernements de toutes les nations et sanctifié par les religions du monde, c'est seulement vers la moitié du siècle précédent que ce dernier bastion de fanatisme a largement été contesté. De plus en plus de végétaliens sortent du placard, déclarant fièrement à tous ceux qui sont prêts à les écouter qu'ils ne veulent plus participer, d’aucune façon ni pour aucune raison, à cette abomination qui emprisonne, torture et tue des êtres vivants sensibles.
Pour mieux comprendre la portée de nos préjugés, imaginez qu’on infligerait aux humains les mêmes cruautés qu’aux animaux. Un tollé général s’ensuivrait et l’on exigerait que ces horribles crimes cessent immédiatement. Mais, les animaux humains se considèrent comme les propriétaires légitimes des animaux non humains, de sorte qu’ils se permettent de leur faire n’importe quoi.
Préjuger c’est juger quelqu’un sans connaître sa réelle valeur. Conséquemment le préjugé s’appuie sur des traits superficiels tels que l’apparence, le genre, la couleur, le credo, la race, la classe ou l’espèce. Quand les gens au pouvoir (et les humains le sont indiscutablement) utilisent des lois humaines pour réduire en esclavage des espèces animales entières (décrétées inférieures parce qu’on ignore leur réelle valeur autant que leur sensibilité) nous vivons dans un monde où la violence et la cruauté (d’inévitables conséquences du fanatisme) sont tellement ancrées dans notre culture qu’elles sont perçues comme normales. (…)
Le temps est venu de changer notre perception, de laisser s’exprimer notre sollicitude depuis trop longtemps enfermée dans le placard, et de faire des choix motivés par la compassion. Pour la première fois dans l'histoire de l’humanité, il existe un réel espoir de libérer les victimes de nos préjugés.
~ Sun (Gentle World)
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Puisque nous ne faisons rien, les coûts économiques, politiques et individuels des changements climatiques montent en flèche. Mais, il existe une façon de se nourrir qui réduit les émissions de gaz à effet de serre de moitié : le végétalisme. (...)
Une nouvelle étude, publiée dans le journal Climatic Change, a comparé l’empreinte écologique de plus de 55 000 mangeurs de viande, mangeurs de poissons, végétariens et végétaliens au Royaume-Uni. Les chercheurs ont constaté que l’empreinte (émissions de gaz à effet de serre) des mangeurs de viande étaient deux fois plus élevée que celle des végétaliens.
La production, le transport et l'entreposage des aliments contribuent grandement aux émissions, souligne l'étude. Ces émissions de dioxyde de carbone proviennent des combustibles fossiles utilisés pour faire fonctionner les machines agricoles et du méthane libéré par le bétail. Les produits à base d'animaux tendent à libérer plus d'émissions que les produits à base de plantes.
~ Joanna Zelman (Vegetarianism Cuts Your Dietary Carbon Footprint; The Huffington Post)
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Et puis, à quand une compétition entre Chefs végétaliens? – un beau défi! La viande non apprêtée, c’est-à-dire crue, non transformée, non assaisonnée, sans sauce ni garnitures, etc., n’a pas meilleur goût que l’insipide tofu non apprêté…
Ce sont les croyances erronées et l’ignorance, plus que la malveillance, qui empêchent les gens de changer leur perception et leur comportement vis-à-vis des animaux. Si l’élimination de la cruauté et de la violence doit se produire un jour, à la fois envers les humains et les animaux, ce sera dû à l’éducation et à l’acquisition de valeurs différentes de celles que nous entretenons. Notre mode de vie actuel, auquel nous nous accrochons comme des naufragés à un paquebot en train de couler, ne tiendra pas la route encore bien longtemps.
Prêt à voir la réalité cachée en face?
Cette vidéo de 4 minutes couvre, sans s’appesantir, l’essentiel du problème éthique que pose notre façon d'utiliser et de traiter les animaux.
THE CALL OF JUSTICE - A.L.F. Original Soundtrack (Sous-titrage français)
http://www.youtube.com/watch?v=ySB4C2L_X7Q#t=50
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