Il me semble que les enfants seraient ravis d’apprendre à identifier les oiseaux par leurs chants tandis qu’il y en a encore. C’est sur le terrain qu’on peut le mieux observer et écouter. J'ai participé à de nombreuses excursions ornitho, et c'est vrai qu'il faut se lever à l'aube, mais ça vaut le coup - des hoooo... et des haaaa... silencieux plein le coeur. Merci à Cornell qui propose de magnifiques vidéos d’initiation. http://www.birds.cornell.edu/Page.aspx?pid=1478
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Hier soir j’entendais les bombes d’un feu d’artifice exploser au loin et je pensais à la faune à plumes, à fourrure et à écailles (oui, l’eau est un excellent conducteur de sons) qui absorbaient cette pollution létale. J’imagine la frayeur des animaux à la première explosion – car on ne peut pas les avertir qu’une guerre aura lieu dans le ciel à 23h00... Vraiment poche.
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Les insecticides néonicotinoïdes, plus puissants que le DDT, qu’on incorpore aux semences ou vaporise au-dessus des cultures, ont un mode d'action commun : ils affectent le système nerveux central des insectes, provoquant la paralysie et la mort. Les néonicotinoïdes sont parmi les insecticides les plus utilisés à travers le monde. Plusieurs études scientifiques ont souligné l'impact négatif de cette famille sur les abeilles et bourdons en laboratoire et lors de tests en conditions contrôlées; et de nombreux apiculteurs mettent en cause ces molécules pour expliquer le syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles. Une étude suggère que les néonicotinoïdes pourraient affecter défavorablement la santé humaine, spécialement le développement du cerveau. Alors que la «production mondiale de néonicotinoïdes augmente toujours» et que «tous les autres pollinisateurs sauvages sont affectés», la synthèse recommande d'urgence d'interdire l'usage des néonicotinoïdes et de développer des alternatives aux insecticides qui soient inoffensives pour les pollinisateurs. (Wiki)
[En 2013, un «Bee Summits» fut organisé par Monsanto et un «Bee care centre» par Bayer AG pour prouver aux dirigeants politiques européens et américains que les fabricants de pesticides sont de bonne volonté et qu’ils prennent les mesures nécessaires afin de protéger les populations d’abeilles. Selon ces entreprises, leurs pesticides ne posent aucun problème; par contre, les détracteurs déclarent que la science prouve le contraire.]
Les insectes disparaissent, puis les plantes «normales», puis les oiseaux, et puis… La chaîne se rompt et compromet l’alimentation planétaire au complet. Voilà où nous en sommes.
Source The Guardian (full article) :
http://www.theguardian.com/environment/2014/jun/24/insecticides-world-food-supplies-risk
The
world’s most widely used insecticides have contaminated the environment across
the planet so pervasively that global food production is at risk, according to
a comprehensive scientific assessment of the chemicals’ impacts.
The researchers compare their impact
with that reported in Silent Spring,
the landmark 1962 book by Rachel Carson
that revealed the decimation of birds and insects by the blanket use of DDT and
other pesticides and led to the modern environmental movement. The scientists found that the use of the insecticides shows a “rapid increase” over the past decade and that the slow breakdown of the compounds and their ability to be washed off fields in water has led to “large-scale contamination”. The team states that current rules on use have failed to prevent dangerous levels building up in the environment.
Almost as concerning as what is known about neonicotinoids is what is not known, the researchers said. Most countries have no public data on the quantities or locations of the systemic pesticides being applied. The testing demanded by regulators to date has not determined the long-term effect of sub-lethal doses, nor has it assessed the impact of the combined impact of the cocktail of many pesticides encountered in most fields. The toxicity of neonicotinoids has only been established for very few of the species known to be exposed. For example, just four of the 25,000 known species of bee have been assessed. There is virtually no data on effects on reptiles or mammals.
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