Un must : la vidéo de l'ingénieur-géologue Marc Durand ci-après.
The
devil is a very rich and busy man. And he’s got countless followers on the
Highway to Hell.
On le sait que le diable est humain. Le
ciel et l’enfer, c’est nous qui les fabriquons au jour le jour avec nos
croyances, nos concepts et nos buts (bons ou mauvais) qui finissent par se concrétiser
à plus ou moins brève échéance. Et vendons notre âme au diable s'il le faut.
Boîte à outils du diable pour s’adjoindre des
complices : argent et/ou menaces.
Boîte à outils des complices : mensonge et
traitrise.
Tout le monde est achetable, ou presque.
Mauvais jour pour la petite île paradisiaque au
beau milieu du fleuve Saint-Laurent :
il n'y a pas de sortie de secours pour la faune; chasse + pétrole = extinction. J'aimerais connaître le but caché derrière cette grotesque décision.
Québec
investira 115 millions sur Anticosti
Le Devoir 13 février 2014 17h48 | Alexandre
Shields | Actualités sur l'environnement
(…) Pour le moment, aucun gisement exploitable n'a
été identifié sur l'île d'Anticosti, malgré des décennies de recherche. Selon
une évaluation très préliminaire, le sous-sol pourrait renfermer 40 milliards
de barils de pétrole de schiste. Pour l'extraire, il faudra donc mener des
opérations de fracturation.
Selon une étude menée par l'ingénieur-géologue
Marc Durand, il faudrait forer au moins 12 000 puits sur l'île pour
extraire 1 % à 2 % de tout le pétrole. Il faudra pour cela construire
toutes les infrastructures nécessaires pour l'implantation de l'industrie
pétrolière. (…)
Marc Durand :
Les risques et enjeux de l’exploitation du pétrole de roche-mère (à voir jusqu'au bout, vous allez enfin comprendre comment ça marche!)
Diable que le hasard fait bien les choses! N’est-ce
pas une extraordinaire coïncidence que l’ancien maire d’Anticosti, Denis
Duteau, soit ami-ami avec les dirigeants de Pétrolia. On n’aurait pu imaginer
scénario plus congru :
L'ancien
maire d'Anticosti se joint à l'équipe de Pétrolia
Le Devoir 17 janvier 2014 14h49 | Marco
Bélair-Cirino | Actualités économiques
Denis Duteau, qui a démissionné de ses fonctions
de premier magistrat de l'île en janvier, assume désormais les responsabilités
de responsable des relations avec le milieu anticostien et nord-côtier. Il est
entré en poste ce lundi.
Basé sur l'île, il devra «favoriser
l'intégration des activités de Pétrolia dans la communauté», en plus de
développer des partenariats avec les milieux économiques et sociaux de l'île et
de la région.
M.
Duteau, qui possède une formation en biologie, a été maire de la Municipalité
de l'Île d'Anticosti à partir de 2005 avant de remettre sa démission au début
de l'année 2013.
«Son expérience et sa connaissance des
enjeux locaux, ainsi que régionaux constituent des atouts pour Pétrolia qui
s'apprête à lancer un programme de travaux d'exploration sur l'île d'Anticosti»,
a indiqué la société gazière par voie de communiqué.
En 2008, Pétrolia a mis la main sur les
droits d’exploration d'Hydro-Québec sur Anticosti. L’île du golfe du
Saint-Laurent renfermerait jusqu’à 40 milliards de barils d’or noir. Mais,
l'ampleur des gisements pétroliers qui s’y trouveraient n’a pas encore été
évaluée avec précision.
Pétrolia
et Junex, qui possèdent la quasi-totalité des permis d’exploration de l’île,
envisagent toutes deux de recourir à la fracturation afin de mettre la main sur
le pétrole de schiste qui serait enfoui dans le sous-sol, à une profondeur de
800 à 1000 mètres. D'ailleurs, Pétrolia compte effectuer de trois à cinq
forages au cours de l’été afin d’évaluer avec plus de précision le taux de
récupération du précieux pétrole.
Déversements chimiques par Pétrolia à Anticosti.
Eau de forage rejetée dans la nature. Le MDDEP dort au gaz sur la Côte-Nord.
Aucun inspecteur du MDDEFP pour surveiller les travaux de Pétrolia. Identification
après plainte d'un citoyen : DD-2000, sécuritaire pour l'environnement, mais
doit-être manipulé avec des gants!!! Est-ce que les chevreuils et les pygargues
ont des gants ou des mitaines? Je pense qu'on va leur en faire!
http://www.ile-anticosti.ca/04_02.htm
(Excellent dossier sur Anticosti)
Le pétrole
Article
complet : http://www.aqlpa.com/petrole.html
[Extraits]
Le
pétrole est une forme d’énergie fossile non renouvelable qui est la base d’une
multitude d’objets et d’activités de notre quotidien. Malgré son impact néfaste
sur le climat mondial et la quantité de polluants atmosphériques émis par sa
combustion (gaz précurseurs du smog et des pluies acides et/ou destructeurs de
la couche d’ozone), le pétrole demeure aujourd’hui la principale source
d’énergie dans le monde. (…)
Éléments de la position de l’AQLPA
GES et changements climatiques
Le
réchauffement planétaire à l’origine des bouleversements climatiques en cours
et à venir est la résultante des émissions de gaz à effet de serre (GES) dues
aux combustibles fossiles dont le pétrole. L’AQLPA milite pour la réduction de
notre dépendance au pétrole et autres hydrocarbures afin de réaliser
l’importante réduction des émissions de GES nécessaire pour tenter de réduire
l'ampleur du dérèglement du climat planétaire.
Transition énergétique
L’AQLPA
préconise qu’une transition rapide et planifiée de notre consommation effrénée
d’hydrocarbures doit reposer sur l’efficacité énergétique, le recours croissant
aux énergies renouvelables et l’électrification des transports. Les
investissements publics dans le secteur énergétique doivent être faits dans ces
stratégies d’avenir.
Investir dans les énergies PROPRES d’ici
Le
détournement de nos investissements vers le développement d’infrastructures
d’exploitation, de raffinage, ou de transport pour une source d’énergie
polluante et sans avenir, nous ferait perdre un temps précieux pour le
développement de nos énergies propres de demain. Les sources d’énergies
fossiles au Canada, de type non-conventionnel comme les sables bitumineux et le
gaz et pétrole de schiste, exigent de grandes quantités d’énergie et d’eau pour
leur exploitation. Elles présentent des enjeux environnementaux bien pires que
les sources dites conventionnelles.
Les
multinationales du pétrole vendent leur production au plus offrant; il est très
peu probable que du pétrole canadien se retrouve dans nos véhicules. L'AQLPA
croit que le développement des énergies propres d’ici pour répondre à nos
besoins en créant des emplois de qualité, en réduisant nos émissions de GES et
en protégeant nos ressources naturelles pour les générations futures est le
gage d’un avenir viable et sécuritaire.
Enfin,
le raffinage nécessaire du pétrole brut donne naissance à une industrie
pétrochimique qui produit une panoplie de dérivés auxquels nous sommes devenus
fortement dépendants. Cette industrie pétrochimique est source de pollution
atmosphérique, sans compter les produits synthétiques comme le plastique qui
exigent des milliers d’années avant de se dégrader dans l’environnement.
Au Québec
Alors que le Québec ne dispose que de peu
de sources conventionnelles de pétrole sur son territoire, la tentation est
parfois forte chez nos dirigeants de se lancer dans l’exploitation du pétrole
de schiste, notamment dans des endroits aussi fragiles que l’île
d’Anticosti. Cette frénésie pour l’«or noir» cause de vives inquiétudes
dans la population et ne doit pas nous faire dévier de notre objectif global de
réduction de 25% de nos émissions de GES d’ici 2020 par rapport au niveau de
1990.
D’autre
part, le fait que nous ne soyons pas un producteur de pétrole ne signifie pas
que nous ayons une économie affranchie du pétrole. Au contraire, le Québec
figure parmi les plus grands émetteurs de GES per capita au monde et ce, malgré
l’abondance des énergies renouvelables comme l’hydroélectricité (97% de notre
production énergétique), l’éolien, la biomasse, le solaire et la géothermie.
C’est pourquoi nous devons repenser et modifier rapidement nos habitudes de vie
en misant sur l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables,
l’électrification des transports et le développement des transports collectifs
pour réduire notre empreinte carbone et entrer définitivement dans le 21e
siècle.
L’arrivée
ou le passage de pétrole lourd en provenance des sables bitumineux sur le
territoire québécois via rail et oléoduc est source d’inquiétude pour les
communautés. L’augmentation des émissions de polluants atmosphériques près des
raffineries (Montréal et Lévis), le risque élevé de déversements et accidents
mortels et le fait que cela facilitera l’expansion des sables bitumineux de
l’Alberta avec l’augmentation des émissions GES qui s’en suivra font que ces
projets rencontrent une importante résistance de la population québécoise. (…)
En
complément
Pollution de l’eau par
fracturation hydraulique (confirmée) en quatre états américains
http://situationplanetaire.blogspot.ca/2014/01/varia-noir.html