La faim rampe, même dans les pays dits riches
Bilan-Faim Québec 2012
Montréal, le 30 octobre 2012 – Les résultats de l’enquête Bilan-Faim Québec 2012 démontrent une augmentation significative de 17 % depuis l’an dernier des paniers de provisions donnés à chaque mois à des québécois en situation de pauvreté. Dans un mois typique, les organismes desservis par les membres Moisson du réseau des Banques alimentaires du Québec répondent à plus de 1,8 million de demandes (provisions, repas et collations) d’aide alimentaire d’urgence. Près de la moitié des bénéficiaires de cette aide sont des familles avec enfants (48,4 %).
«Bien qu’il puisse paraître surprenant de retrouver de tels résultats au Québec, il s’agit de la réalité d’un nombre trop élevé de québécois. Cette augmentation année après année des personnes ayant recours à l’aide alimentaire est inquiétante mais démontre hors de tout doute à quel point le travail des membres des Banques alimentaires du Québec est essentiel», affirme Zakary O. Rhissa, directeur général des Banques alimentaires du Québec.
Selon l’étude Bilan-Faim Québec 2012 :
• Les familles avec enfants représentent près de la moitié des ménages auxquels répondent les banques alimentaires (48,4 %);
• 14,6 % des bénéficiaires des banques alimentaires chaque mois au Québec effectuent une demande d’aide pour la première fois;
• 9,9 % de ceux qui reçoivent l’aide d’une banque alimentaire ont un revenu provenant d’un emploi actuel ou récent;
• La proportion des femmes aidées a fait un bon de 8 % comparativement à l’an dernier (48,9 % en 2012 vs 40,9 % en 2011);
• En mars 2012 (la période couverte par l’étude), 51,9 % des organismes nous ont rapporté une augmentation de leur clientèle.
Version complète du rapport Bilan-Faim Québec 2012 disponible au : www.banquesalimentaires.org/BilanFaimQc2012
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Source : Radio Canada, nouvelles : Un nombre croissant de Canadiens a de plus en plus recours aux banques alimentaires
Plus de 882 000 Canadiens ont fréquenté une banque alimentaire en mars 2012, une augmentation de 2,4 % par rapport à l'année précédente, selon l'étude annuelle de Banques alimentaires Canada dévoilée mardi. Le nombre de Canadiens qui ont recours aux banques alimentaires a bondi de 31 % depuis le début de la récession en 2008.
Les enfants et les jeunes représentent 38 % des utilisateurs de banques alimentaires, alors que les bénéficiaires de l'aide sociale, les membres des Premières Nations et les familles monoparentales sont également dans le besoin.
COMMENTAIRE
Les épiceries à grande surface et les restaurants gaspillent des quantités faramineuses de nourriture en raison d’un prétendu «manque de fraicheur». Certains donnent, mais ils sont rarissimes. On bloque cette forme de récupération sous des prétextes aussi aberrants que l’insalubrité possible. Je ne comprends pas.
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Sandy et le nucléaire
Je me souviens d’un ami clairvoyant (maintenant décédé) qui m’avait dit en 1992 que ce qu’il craignait le plus en matière de catastrophes c’était la possibilité d’une fuite nucléaire provenant du Vermont. Il me décrivait des scénarios apocalyptiques (comme au cinéma!) et je peux vous assurer que le Québec mangeait une méchante claque. Comme on dit, c’est peut-être à nos portes.
À l’époque, je n'étais pas inquiétée outre mesure et j’ai oublié. Mais le passage de Sandy a rouvert le fichier. J’ai même failli écrire dans mon dernier message «j’espère qu’on fermera les centrales nucléaires des états américains du nord-est». Et, il y en a suffisamment pour générer des catastrophes hors de proportion : Oyster Creek New Jersey; Millstone Waterford Conn.; Vermont Yankee Brattleboro, Vt.; Limerick Philadelphie; Peach Bottom, Pennsylvanie, pour ne nommer que celles-là.
Commentaire d’un internaute américain :
«Que se passera-t-il si 240 incidents semblables à Tchernobyl ou Fukushima se produisent en Amérique du Nord, ainsi que d’autres tout autour de la planète? Si pareille chose se produit, fuir et essayer de survivre quelque part sera sans doute la meilleure initiative… jusqu’à ce qu’un premier nuage radioactif, provenant d’une centrale près de chez-vous, se mette à flotter au-dessus de votre tête.»
On peut espérer que rien de semblable ne se produise, mais il faudrait que les «décideurs» des deux côtés de la clôture y voient immédiatement…
Impressionnant! - photographe inconnu
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Au chapitre du «Nobody Cares», on peut dire que les Haïtiens
y goutent puisqu’on les laisse patauger tous seuls - ou à peu près - avec les conséquences de
Sandy. Simplement horrifiant.