La peur et les épidémies

Deux messages de retour à la Une, en ce jour de la «fin du monde» - hahaha!  

Quand on a essayé de résoudre nos problèmes par toutes les méthodes matérielles, conventionnelles et que ça ne marche pas, eh bien, nous n'avons rien à perdre à essayer ce que propose Georges Barbarin.

Tableau : Courbet, Le fou de peur

On ne saurait croire à quel point la peur appelle les épidémies. Jadis, elle préparait le terrain de la peste et du choléra. Avant que le mal ne fût là, elle abaissait les barrières morales, stoppait les résistances psychiques et mettait les futures victimes à la merci de l’invasion.

Or, tous ont pu remarquer que, dans les grandes épidémies, les moins frappés étaient ceux ou celles que leur optimisme préservait de cette peur.

Sur l’annonce d’un cas de poliomyélite, d’ailleurs douteux, mais orchestré par la presse et l’opinion, on a put voir l’affolement gagner une population entière, municipalité comprise, au point que les écoles furent fermées, les réunions et les baignades interdites et que, durant des semaines, nul n’osa fréquenter les marchés, l’église et le cinéma. On imagine les ravages qu’eût provoqués une épidémie véritable sur ces gens frappés de terreur.

C’est que la peur grossit tout, déforme tout et qu’elle détruit les admirables défenses intérieures qui permettent à l’immense majorité des hommes d’atteindre la limite de leur vie sans grave maladie ni accident.

Le corps, un merveilleux appareil

En dépit des imperfections évidentes l’univers constitue un système efficace et cohérent. La circulation des astres dans le ciel comporte le minimum d’éclatements et de collisions, ce qui est proprement admirable, étant donné les milliards et les milliards de mondes dont la course s’enchevêtre à l’infini.

Toute cette astronomie s’équilibre sans médecin, sans pharmacien, sans sage-femme. Quand une étoile accouche d’un satellite, on ne va pas chercher un professeur d’obstétrique et on ne tire pas la sonnette d’un ophtalmologue pour remédier à une éclipse du soleil.

Tout s’arrange tout seul, admirablement, en vertu des seules lois naturelles, sans doute aussi parce que les astres n’ont ni peur ni imagination.

De quoi vous mêlez-vous donc quand vous allez consulter un « homme de l’art » pour dissiper vos malaises alors que celui-ci est fort en peine de remédier aux siens?

Ne savez-vous pas que votre corps physique est une merveille de construction, un chef-d’œuvre de mécanique cellulaire, qui laisse bien loin derrière la réalisation du plus génial ouvrier? Que chaque chose y est faite pour servir, durer? Que toutes les pannes y sont prévues et automatiquement corrigées? Que chaque défaillance comporte son remède? Et même que le soi-disant « raté » est, en fait, la mise en place du contrepoison? Que tout s’arrange nécessairement, que tout se redresse, que tout se répare? À une seule condition cependant : c’est qu’on versera dans les rouages et sur les pivots l’huile de la confiance et non le vitriol de la peur.

Georges Barbarin

Comment vaincre peurs et angoisses 

Guide pratique pour retrouver confiance, sérénité et joie de vivre

Les Éditions Dangles 

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http://situationplanetaire.blogspot.com/2010/11/votre-sante.html